L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus difficiles du monde, pour atteindre les enfants les plus défavorisés du monde. Pour leur sauver la vie. Pour défendre leurs droits. Pour les aider à réaliser leur potentiel.
Dans 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, chaque jour, pour construire un monde meilleur pour tous.
Et nous n’abandonnons jamais.
Pour chaque enfant, l’espoir
Au Mali, les régions du nord (Kidal, Tombouctou, Gao) et une partie du sud (Sikasso, Ségou, Mopti) étaient connues comme des zones à risque depuis le début de la crise sécuritaire de 2012, car elles ont une faible couverture vaccinale des enfants et des femmes en âge de procréer. De nos jours, avec la prolifération des zones d’orpaillage et le mouvement important vers les zones urbaines (plusieurs grandes villes dont Bamako), le taux de non-respect du calendrier vaccinal, et celui d’absence des enfants lors des activités complémentaires de vaccination (AVS) ont augmenté. La faible couverture vaccinale est liée à des problèmes de continuité des services de vaccination, à la sous-déclaration des données, à l’insuffisance des services de santé vaccinaux, à l’incapacité d’atteindre les populations à haut risque et mal desservies.
Les efforts de communication fournis par le Gouvernement et les partenaires continuent de contribuer de manière significative à informer une grande partie de la communauté sur les activités de vaccination, avec divers canaux et moyens de communication, y compris les médias, l’approche des communicateurs traditionnels et d’autres outils de communication.
Selon l’évaluation de la couverture vaccinale de 2015, le pourcentage d’enfants complètement vaccinés âgés de 12 à 23 mois est de 60,29 % pour l’ensemble du pays, contre 62 % en 2010. Ce taux a légèrement diminué (entre 2010 et 2015) avec des disparités entre les districts sanitaires. Quant aux taux d’abandon selon les résultats de l’enquête (2015), ils sont de 19,9% pour Penta1-Penta3 et de 21,17% pour le BCG-VAR. Ces taux sont plus élevés que les objectifs prévus (<=10 %).
Une enquête sur les connaissances, attitudes et pratiques (CAP) concernant la vaccination systématique dans les 23 districts prioritaires des régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti et le District de Bamako a été réalisée en septembre 2019. Cette enquête a porté sur un total de 5 021 ménages ayant des enfants âgés de 0 à 23 mois. Les résultats suivants se dégagent de cette enquête :
- Selon les parents d’enfants âgés de 0 à 23 mois, le manque d’information (50,6 %) et le manque de sensibilisation (40,2 %) sont les deux principaux obstacles à la vaccination systématique.
- Les canaux de communication les plus fréquemment cités pour transmettre le message de vaccination systématique sont : la radio (plus de 50 % cités dans 14 districts), le personnel de santé (plus de 50 % cités dans 11 districts), le chef de district de village ou les autorités traditionnelles (plus de 50 % cités dans 8 districts).
- En outre, les acteurs qui décident de la vaccination des enfants dans les 23 districts sont les pères (52,3%), les mères (43,1%), le personnel de santé (8,5%) et les grands-mères. (1.7%).
En 2020, la couverture vaccinale a considérablement diminué, passant de 94,9 % pour Penta3 en mars à 71,7 % en avril. Ces écarts pourraient s’expliquer par la sous-utilisation des services en raison de la pandémie de COVID-19. En effet, la pandémie de COVID-19 a considérablement réduit le taux de fréquentation des CSCOM et pourrait s’expliquer par :
- Fausses rumeurs sur les médias sociaux sur l’existence d’un vaccin expérimental contre la COVID-19 sur le terrain ;
- Le fait que certaines populations croient qu’avec la COVID-19, les services de vaccination systématique (fixe, avancé et mobile) ne fonctionnent pas;
Au total, il y a 81 499 enfants manqués entre Penta1 et Penta3 à l’échelle nationale en 2020. Environ 33 districts comptent plus de 1 000 enfants non vaccinés entre Penta1 et Penta3, dont 17 des 23 districts prioritaires. Les districts comptant le plus grand nombre d’enfants manqués sont respectivement : Bougouni (5 404), Ségou (3 894), Sikasso (3 238), Kalabancoro (3 186), Mopti (3 122), San (2 946), Tenenkou (2 920), Niono (2 326) et Kati (2 040). 30 districts ont une couverture cumulée Penta3 supérieure à 90%. Cependant, 17 de ces 30 districts comptent chacun plus de 1 000 enfants manqués entre Penta1 et Penta3.
Sur la base de l’analyse de l’état actuel et du financement du programme de vaccination, le dialogue multipartite avec Gavi, organisé en novembre 2020, a recommandé pour la composante communication et mobilisation sociale de :
- Élaborer un nouveau plan national de communication du PEV.
- Élaborer un plan de communication intégré dans les 30 districts les plus touchés.
- Renforcer les capacités des acteurs aux niveaux national et régional en matière de planification stratégique de la communication à l’appui du PEV afin de disposer d’un pool de formateurs.
- Former les plateformes et les acteurs communautaires (femmes, jeunes et leaders) sur les nouveaux messages.
- Renforcer les capacités des membres des comités de suivi des cadres de responsabilisation en matière de documentation, d’analyse des données communautaires, de plaidoyer et de mobilisation locale des ressources en faveur du PEV.
- Réviser et harmoniser les outils de communication reflétant les nouvelles réalités du PEV au Mali (messages clés, encadré photo, livret de conseils, dépliants et affiches) ;
- Surveiller / superviser les activités de communication sur la vaccination systématique
Certaines de ces recommandations sont en cours, mais la persistance de la pandémie de Covid-19, le nombre de doses nulles et le taux sous-optimal de Penta3 dans diverses régions restent un défi pour la vaccination systématique.
Comment pouvez-vous faire une différence?
Sous la direction et la supervision générales du Chef du CFS et de la composante des situations d’urgence, le titulaire a les fonctions et responsabilités clés suivantes :
- FACILITATION ET COORDINATION Soutenir le gouvernement dans la coordination du mécanisme national de coordination AAP/RCCE – Pilier(s) et sous-groupes de travail (GT) du RCCE. Fournir un appui technique au(x) pilier(s) du PAA/RCCE sur l’adaptation, la mise à jour, l’examen et le suivi des stratégies, normes, protocoles, directives, manuels de formation et supports de communication nationaux pour le PAA/RCCE.
- Faciliter les activités des piliers et sous-groupes du PAA/RCCE, en les initiant si nécessaire, y compris les évaluations des besoins, les campagnes d’information multi-agences/sectorielles et le plaidoyer collectif, en vue d’élaborer une stratégie multisectorielle cohérente et un réseau de partenaires travaillant dans ce domaine
- Maintenir le profil du pilier PAA/ECCRet assurer une forte représentation des besoins et des priorités en matière de communication des risques et d’engagement communautaire dans les réunions d’urgence interpiliers, au besoin.
Coordonner l’identification, l’inclusion, la collecte, le suivi et l’analyse des indicateurs appropriés du PAA/RCCE, ainsi que du cadre de suivi de la réponse.
- Coordonner le groupe de travail sur les rumeurs et la gestion des données, notammenten veillant à ce que les partenaires connaissent et utilisent le format de rapport pour les activités, que la liste de diffusion et les coordonnées du groupe de travail soient régulièrement mises à jour et que le lecteur partagé soit bien organisé, rempli de documents clés, d’évaluations, d’évaluations et de résultats du GT, afin de constituer une base de connaissances commune entre les partenaires.
- Servir de point focal principal sur les questions liées au PAA/RCCE pour le CO de l’UNICEF Mali et plaider, éduquer et forger un consensus entre tous ceux qui sont impliqués dans la réponse d’urgence, sur les outils et approches du PAA/RCCE pour établir un engagement communautaire efficace.
- Travailler à la conception de stratégies de transition appropriées pour le pilier PAA/RCCE, en partenariat avec le gouvernement, y compris la façon dont les mécanismes de coordination et la composition changeront pendant la transition de l’urgence au relèvement et élaborer une « stratégie de sortie ».
- GESTION DES PROGRAMMES ET DES PARTENARIATS AAP/ECCE
- Contribuer à la stratégie d’intervention, à la planification du travail et aux processus de planification d’urgence de l’UNICEF et avec d’autres secteurs pour assurer une programmation intersectorielle (santé, WASH, nutrition, protection, éducation).
- Élaborer des messages clés intégrés sur la santé, la nutrition, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, la protection de l’enfance et d’autres secteurs culturellement pertinents et matériels d’information, le cas échéant, pour l’impression, la télévision, les spots radio et les messages sur les médias sociaux.
- Assurer la liaison avec les bureaux extérieurs, les coordonnateurs et sous-groupes du PAA/ECCR et les aider à concevoir et à mettre en œuvre des activités de communication sur les risques.
- Identifier, mobiliser et maintenir des partenariats pour la participation et la contribution à la riposte du PAA/RCCE à l’épidémie, y compris pour des partenariats solides avec les groupes communautaires, les dirigeants et autres partenaires de la communauté et de la société civile pour la promotion de la participation aux changements sociaux et comportementaux favorables à la réponse de l’UNICEF. Appuyer l’élaboration d’ententes de partenariat, au besoin.
- Renforcer les capacités des partenaires du PAA/RCCE en mettant l’accent sur les approches et les outils participatifs, y compris les dialogues communautaires, les réunions de médiation, la co-création de messages clés et, dans la mesure du possible, l’élaboration d’exercices pratiques au niveau communautaire.
- Contribuer au cycle de programmation et aux processus de financement, y compris la participation aux appels du Fonds central d’intervention pour les urgences humanitaires (CERF) et aux allocations du Fonds humanitaire, ou équivalentes.
- RENFORCER la réponse fondée sur des données probantes grâce à des SYSTÈMES améliorés de gestion des données et de l’information: Fournir une supervision technique et des conseils pour améliorer la réponse fondée sur des données probantes, y compris sur la recherche formative et le suivi et l’évaluation des activités du PAA / RCCE dans les interventions d’urgence.
Soutenir et coordonner la réalisation de sondages rapides et de recherches qualitatives pour comprendre les besoins d’information de la communauté, les préférences en matière de communication, la communauté
dynamiques, normes sociales, croyances culturelles, superstitions et autres facteurs anthropologiques susceptibles d’avoir une incidence sur les programmes.
Fournir des conseils et un soutien pour permettre une approche prévisible de la façon dont les partenaires du PAA/ECCR recueillent, protègent, analysent, partagent et agrègent les données sur la communication des risques et les préférences de la communauté, les priorités, le mécanisme de rétroaction et la participation.
Pour être considéré comme un défenseur de chaque enfant, vous aurez…
QUALIFICATIONS MINIMALES
Diplôme universitaire du niveau du master en communication pour le changement social et comportemental, en sciences politiques, en sciences sociales, en études internationales ou dans une discipline apparentée (sociologie, anthropologie, psychologie, développement communautaire, éducation à la santé, etc.). * Un premier diplôme universitaire dans un domaine pertinent combiné à 2 années supplémentaires d’expérience professionnelle peut être accepté à la place d’un diplôme universitaire supérieur
EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE
Au moins 5 années d’expérience professionnelle, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans la planification et la gestion de programmes de communication pour le développement, avec une expérience pratique de l’adaptation et de l’application des processus de planification de la communication à des programmes spécifiques.
Expérience pertinente de fond dans les pays en situation d’urgence avec une expérience avérée de la communication des risques et de l’engagement communautaire (RCCE) dans des domaines d’urgences humanitaires et / ou sanitaires.
Expérience démontrable dans la coordination de groupes de travail multipartites pour atteindre des objectifs communs dans les contextes humanitaires, dans l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies d’engagement communautaire.
Expérience de l’établissement de consensus et de la négociation de partenariats
Une bonne compréhension de la gestion de l’information (y compris les flux de données, la protection et l’analyse), ainsi que des méthodes de collecte de données qualitatives et quantitatives.
Solides compétences analytiques et vif intérêt et motivation pour la coordination interinstitutions.
Une expérience de la facilitation d’approches participatives est hautement souhaitable.
Capacité à travailler en collaboration au sein d’une équipe dans un environnement stimulant et très fluide, flexibilité et capacité à gérer des changements constants.
Expérience dans le domaine de SBC / RCCE dans un contexte d’urgence / humanitaire est un atout
TRADUCTION
Maîtrise de l’Français et de l’anglais requise. La connaissance de la langue locale du lieu d’affectation est un atout
Pour chaque enfant, vous démontrez…
Soin
Respect
Intégrité
Confiance
Responsabilité
Compétences essentielles
Établit et maintient des partenariats
Fait preuve de conscience de soi et de conscience éthique
Innove et embrasse le changement
Conduire pour obtenir des résultats pour l’impact
Gère l’ambiguïté et la complexité
Pense et agit stratégiquement
Travaille en collaboration avec d’autres
Consultez notre cadre de compétences à l’adresse
Compétences fonctionnelles :
Analyse (3)
Décider et engager une action (2)
Application de l’expertise technique (3
http://www.unicef.org/about/employ/files/UNICEF_Competencies.pdf
L’UNICEF est attaché à la diversité et à l’inclusion au sein de son personnel et encourage tous les candidats, sans distinction de sexe, de nationalité, d’origine religieuse ou ethnique, y compris les personnes handicapées, à postuler pour devenir membre de l’organisation.
L’UNICEF applique une politique de tolérance zéro à l’égard des comportements incompatibles avec les buts et objectifs de l’Organisation des Nations Unies et de l’UNICEF, notamment l’exploitation et les abus sexuels, le harcèlement sexuel, l’abus d’autorité et la discrimination. L’UNICEF adhère également à des principes stricts de protection de l’enfance. Tous les candidats sélectionnés devront adhérer à ces normes et principes et seront donc soumis à des vérifications rigoureuses des références et des antécédents. La vérification des antécédents comprendra la vérification des diplômes d’études et des antécédents professionnels. Les candidats sélectionnés peuvent être tenus de fournir des renseignements supplémentaires pour effectuer une vérification des antécédents.
Remarques:
La mobilité est une condition de l’emploi d’un professionnel international à l’UNICEF et une prémisse sous-jacente de la fonction publique internationale.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés et passeront à l’étape suivante du processus de sélection.
** Bamako est une catégorie D; Lieu d’affectation famille non autorisée. Le cycle de repos et de récupération est de 8 semaines.