Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) recrute pour ce poste (04 Février 2025)

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) recrute pour ce poste (04 Février 2025)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : Consultante en analyse de genre dans le secteur de l’éducation rapide

Lieu du Travail : Guinée -Bissau

Date de Soumission : 18/02/2025

Description de l'emploi

L’UNICEF travaille dans certains des endroits les plus difficiles du monde pour atteindre les enfants les plus défavorisés du monde. Pour sauver leur vie. Pour défendre leurs droits. Pour les aider à réaliser leur potentiel.

 

Comment pouvez-vous faire la différence ?

L’UNICEF est à la recherche d’un(e) consultant(e) individuel(trice) à court terme pour effectuer une analyse rapide de genre du secteur de l’éducation qui éclairera l’élaboration du dossier de demande du Partenariat mondial pour la transformation du système (STG) pour la Guinée-Bissau, en collaboration avec le Ministère de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MENESIC) et en consultation avec les partenaires de l’éducation.

Le consultant travaillera en étroite collaboration avec l’équipe de travail technique composée de MENESIC, de partenaires de développement, d’organisations de la société civile et d’autres parties prenantes clés.

On s’attend à ce que l’examen de l’égalité entre les sexes fournisse des réponses et des recommandations sur :

  • La mesure dans laquelle les stratégies sectorielles de l’éducation s’attaquent aux causes profondes des obstacles liés à la demande liés au genre à l’éducation. Existe-t-il des stratégies spécifiques au contexte, ciblées et fondées sur des données probantes pour éliminer les obstacles socioculturels et financiers à une éducation de qualité pour les filles marginalisées (ou les garçons lorsqu’ils sont désavantagés) ? Ces stratégies sont-elles mises en œuvre et font l’objet d’un suivi régulier, en mettant l’accent sur : la mobilisation communautaire pour lutter contre les normes sociales discriminatoires fondées sur le genre, notamment le mariage des enfants et la violence fondée sur le genre ; des mesures de protection sociale, y compris des transferts monétaires, l’alimentation scolaire, des bourses ou des allocations ?
  • La mesure dans laquelle le plan et les politiques sectoriels de l’éducation soutiennent des environnements transformateurs en matière de genre. Le plan/les politiques sectoriels nationaux de l’éducation soutiennent-ils des environnements transformateurs en matière de genre en ce qui concerne au moins trois des éléments suivants : (i) la pédagogie et le programme d’enseignement des enseignants sensibles au genre (OU TRANSOFRMATIVES) ; ii) Des politiques spécifiques aux filles, telles que, par exemple, les infrastructures d’assainissement et l’éducation à l’hygiène, y compris la gestion de l’hygiène menstruelle, ou les politiques de réinsertion pour les filles enceintes et les mères adolescentes ; (iii) les politiques de prévention et de lutte contre la VGMS, y compris le harcèlement, les châtiments corporels et le harcèlement/abus sexuel ; (iv) le déploiement des enseignants, c’est-à-dire l’amélioration de l’équilibre entre les sexes parmi le personnel enseignant et le personnel de direction à tous les niveaux de l’enseignement, dans toutes les disciplines et/ou dans toutes les régions ; Un budget suffisant est disponible pour les activités correspondantes ?
  • Le niveau de développement des mécanismes nationaux de prévention et de réponse à la violence basée sur le genre en milieu scolaire (VGMS). Des mécanismes holistiques de prévention et de réponse à la VGMS ont-ils été mis en place aux niveaux national, sous-national et local ? Y a-t-il au moins quatre des éléments suivants : (i) une analyse comparative entre les sexes pour cartographier les types de formes courantes de violence et les lieux de violence dans et autour des écoles ; (ii) des codes de conduite pour les enseignants et la gouvernance des écoles et des mécanismes de suivi à l’échelle de l’école ; iii) des espaces sûrs (par exemple, des clubs de filles) pour le soutien par les pairs, le mentorat et les activités parascolaires ; iv) des systèmes fonctionnels d’information, d’intervention (y compris l’appui psychologique) et d’orientation multisectorielle ; (v) Approches curriculaires pour prévenir la violence et promouvoir l’égalité des sexes (vi) Formation continue initiale et continue des enseignants, des chefs d’établissement et des membres du SMC/PTA sur la VGMS et la pédagogie transformatrice de genre ?
  • Dans quelle mesure les données du système d’information sur la gestion de l’éducation (SIGE) sont-elles ventilées par sexe ?
  • Quelles sont les incitations gouvernementales pour les enseignantes (ou les hommes, le cas échéant) lorsqu’elles sont sous-représentées (domaines, matières ou niveaux d’enseignement spécifiques) ?
  • Dans quelle mesure le plan/les politiques sectoriels de l’éducation soutiennent-ils l’enseignement et l’apprentissage transformateurs en matière de genre ? Le plan/les politiques sectorielles de l’éducation nationale soutiennent-ils l’enseignement et l’apprentissage transformateurs en matière de genre en ce qui concerne tous les éléments suivants : (i) Programmes et/ou matériels d’apprentissage transformateurs en matière de genre ; ii) une pédagogie sensible au genre ; et (iii) la réduction des disparités entre les sexes dans l’apprentissage, y compris les matières STEM (Science, Technologie, Ingénierie et Mathématiques). Leur budget est-il suffisant pour les activités correspondantes.
  • La mesure dans laquelle les politiques et plans nationaux d’éducation et de formation soutiennent l’intégration de l’égalité entre les sexes dans les possibilités de développement des compétences. La ou les politiques nationales d’éducation/formation et/ou le plan sectoriel comprennent-ils et mettent-ils pleinement en œuvre au moins trois des éléments suivants : i) des politiques de parité entre les sexes dans les inscriptions et l’apprentissage des élèves dans les programmes et les matières de formation professionnelle traditionnellement genrés tels que les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM) ; ii) des politiques de parité hommes-femmes dans le personnel enseignant dans les programmes de formation professionnelle et les matières STEM ; iii) des programmes d’études et du matériel pour le développement des compétences (y compris des compétences pour l’apprentissage, l’autonomisation personnelle, la citoyenneté active et/ou l’employabilité) qui transforment le genre et promeuvent explicitement l’égalité des sexes ; iv) des mécanismes d’incitation (par exemple, des bourses, des apprentissages, des transferts monétaires, etc.) permettant aux adolescentes défavorisées d’accéder à une formation visant un emploi dans le secteur formel (par exemple, dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et de la technologie, dans les affaires et dans d’autres secteurs formels).

 

 

Portée des travaux :

Le champ d’application de l’examen de l’égalité entre les sexes couvrira les niveaux de l’éducation préscolaire et de l’éducation de base (de la 1re à la 9e année), y compris l’éducation alternative (c’est-à-dire les programmes d’apprentissage accéléré formels et non formels, le développement des compétences, les formations professionnelles, les programmes d’employabilité).

 

Le consultant doit :

  • Élaborer un calendrier et une méthodologie pour la collecte et l’analyse des données, y compris des données qualitatives et quantitatives. La méthodologie doit inclure un examen documentaire des lois existantes, des politiques MENESIC et gouvernementales, des plans de développement sectoriel, du budget national, des données administratives du SIGE et de la cartographie scolaire, de la recherche universitaire, du Pacte de partenariat et d’autres documents stratégiques du GPE, et identifier les principales parties prenantes et acteurs à interroger (par exemple, les agences gouvernementales, les ONG, les enseignants, les parents, la société civile, les dirigeants communautaires, les étudiants, etc.).
  • Examiner le programme scolaire de la Guinée-Bissau, y compris les supports d’enseignement et d’apprentissage, ainsi que les pratiques d’enseignement par le biais de visites de sites et d’observations en classe, afin d’évaluer dans quelle mesure ils sont sensibles au genre (ou transformateurs).
  • Effectuer une collecte de données qualitatives, y compris, mais sans s’y limiter, la collecte de données d’examen de documents secondaires et la recherche primaire, y compris des entrevues, des groupes de discussion, des visites sur place et des observations en classe.
  • Effectuer une analyse des données quantitatives, y compris le SIGE, la cartographie des écoles et les données budgétaires.
  • Analyser les obstacles sociaux, culturels ou économiques (à l’intérieur et à l’extérieur du secteur de l’éducation) qui entravent le droit des filles à une éducation de qualité en Guinée-Bissau, ainsi que des suggestions concrètes sur la manière de s’attaquer aux causes profondes de ces obstacles
  • Élaborer une analyse comparative entre les sexes exhaustive qui examine dans quelle mesure le système éducatif de la Guinée-Bissau est sensible au genre et transformateur en matière de genre, ainsi que des recommandations sur la façon de transformer le système éducatif afin qu’il soit plus équitable pour les filles et les garçons. L’analyse comparative entre les sexes devrait, à tout le moins, porter sur les éléments suivants :
    • Environnement favorable et gouvernance (politiques et budgets de l’éducation, suivi et supervision)
    • Accès (infrastructure, sécurité et violence)
    • Qualité et résultats d’apprentissage (attitudes et pratiques des enseignants liés au genre, programmes d’études)

L’analyse de genre doit proposer des recommandations concrètes pour combler les lacunes et les défis identifiés, ainsi qu’inclure au moins une étude de cas mettant en évidence les obstacles systémiques/du côté de l’offre ou de la demande (sociaux, culturels et économiques) qui entravent l’accès à l’éducation des adolescentes.

  • Présenter les résultats aux parties prenantes pour validation et retour d’information et collaborer à l’élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre des recommandations, y compris l’élaboration d’un cadre de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre des recommandations (y compris des indicateurs permettant de suivre les progrès en matière d’équité entre les sexes dans le secteur de l’éducation).

 

 

Affectation #1

Élaborer un calendrier et une méthodologie complets pour la collecte et l’analyse des données, examiner les principaux documents de politique et les stratégies liés à l’éducation et au genre, analyser le matériel pédagogique pour détecter les préjugés sexistes, examiner les lois et les plans pertinents et identifier les principales parties prenantes pour la collaboration.

Livrables (10 jours ouvrables)

  • Examen documentaire/rapport initial publié en anglais, avec :
    • un calendrier et une méthodologie proposés pour la collecte et l’analyse des données, y compris la structure proposée pour le rapport final ;
    • Cartographie des principales parties prenantes à consulter.

 

 

Devoir #2

Analyser les obstacles sociaux, culturels et économiques à l’égalité des sexes dans l’éducation et leur intersection avec des facteurs tels que la pauvreté, l’origine ethnique et le handicap, à l’aide d’une méthodologie structurée qui comprend des entretiens, des groupes de discussion et des enquêtes auprès de diverses parties prenantes.

Évaluer les disparités en matière d’accès, de qualité et de résultats d’apprentissage aux niveaux de l’éducation préscolaire et de base, tout en évaluant les caractéristiques sensibles au genre des infrastructures scolaires (y compris les installations WASH), des mécanismes de sécurité et des pratiques des enseignants.

Examiner l’intégration de l’équité entre les sexes dans les politiques, les budgets, les manuels scolaires et les systèmes de gestion de l’éducation afin de cerner les lacunes et de recommander des améliorations.

Proposer des recommandations priorisées, réalisables en 3 à 5 ans.

Fournir un rapport concis avec des conclusions, étayé par des données et des études de cas.

 

Livrables (30 jours ouvrables)

  • Un rapport complet sur l’analyse sexospécifique du secteur de l’éducation est présenté en portugais et en anglais*, comprenant :
    • Un examen documentaire des principales politiques, stratégies, budgets du secteur de l’éducation, projets et interventions afin d’identifier les écarts et les défis entre les sexes ;
    • Résultats d’entrevues, de groupes de discussion et de sondages auprès d’élèves, d’enseignants, de parents et d’autorités éducatives ;
    • Analyse détaillée des disparités entre les sexes en matière d’accès, de qualité et de résultats d’apprentissage aux niveaux préscolaire et de l’éducation de base ;
    • Recommandations pour éliminer les obstacles et les disparités identifiés en matière d’accès, de qualité et de résultats en matière d’éducation ;
  • Au moins une étude de cas mettant en évidence les obstacles systémiques/du côté de l’offre ou de la demande (sociaux, culturels et économiques) qui entravent l’accès à l’éducation des adolescentes, y compris les réponses possibles.

 

 

Devoir #3

Présenter les résultats pour validation par les parties prenantes.

Élaborer une feuille de route de mise en œuvre collaborative, qui intègre un cadre de suivi et d’évaluation avec des indicateurs.

Livrables (5 jours ouvrables)

  • Un atelier national est organisé avec les principales parties prenantes et les résultats de l’analyse rapide de genre sont validés.
  • Une présentation PowerPoint (en portugais) qui résume l’analyse comparative entre les sexes avec des diapositives sur les principales constatations.

 

Recommandations

  • Une feuille de route (en portugais) pour soutenir la mise en œuvre des recommandations est élaborée à l’aide d’indicateurs SMART.

 

 

Pour être admissible en tant que défenseur de chaque enfant, vous aurez…

  • Un diplôme universitaire du niveau du master dans le domaine des sciences sociales et comportementales, y compris la sociologie, l’anthropologie, la communication pour le développement, les études de genre, la psychologie et/ou dans une discipline apparentée, est exigé.
    *À défaut, un diplôme universitaire de premier cycle dans un domaine pertinent, assorti de 2 années supplémentaires d’expérience professionnelle, peut être accepté.
  • Expérience avérée de la réalisation d’analyses de genre, de préférence dans le secteur de l’éducation.
  • Un minimum de 5 ans d’expérience professionnelle pertinente dans l’élaboration, la mise en œuvre, l’évaluation et la gestion de stratégies et de contenus de changement social et comportemental est requis.
  • Une expertise avérée dans l’utilisation de la science, des théories, de la recherche et de l’analyse du changement social et comportemental pour soutenir l’élaboration et/ou la mise en œuvre de politiques, de programmes ou de projets de développement est souhaitable.
  • Une capacité avérée à gérer la recherche sociale, y compris des méthodes quantitatives, qualitatives et participatives pour les évaluations formatives, l’identification des facteurs comportementaux et le suivi, la mesure et l’évaluation du changement social est souhaitable.
  • Capacité à s’engager et à travailler avec une variété de parties prenantes (gouvernement, partenaires de développement, société civile, bénéficiaires indirects et directs de programmes/projets).
  • La familiarité avec les approches nouvelles et émergentes telles que l’introspection comportementale, la conception centrée sur l’humain, l’écoute sociale, l’analyse de genre, entre autres, est un atout.
  • Une bonne connaissance des lignes directrices et des processus du GPE est un atout.
  • Analytique, avec de bonnes compétences en informatique et en analyse de données.
  • Connaissance du contexte éducatif de la Guinée-Bissau ou de pays fragiles ou à revenu faible ou intermédiaire.
  • Une expérience de travail dans une organisation des Nations Unies est souhaitable.

 

 

Critères de sélection – Les candidats intéressés doivent soumettre les documents suivants :

  • Une lettre de motivation.
  • Un CV (y compris le nombre d’évaluations de genre réussies effectuées).
  • Une proposition technique.
  • Une proposition financière, y compris le détail de leurs honoraires tout compris (y compris les honoraires professionnels, les frais liés au voyage pour au moins 22 jours en Guinée-Bissau).

La sélection finale sera basée sur le principe du « meilleur rapport qualité prix », c’est-à-dire l’obtention du résultat souhaité au prix le plus bas possible.

 

 

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