Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies est la plus grande agence humanitaire au monde qui lutte contre la faim dans le monde. La mission du PAM est d’aider le monde à atteindre l’objectif Faim Zéro de notre vivant. Chaque jour, le PAM travaille dans le monde entier pour s’assurer qu’aucun enfant ne se couche le ventre vide et que les plus pauvres et les plus vulnérables, en particulier les femmes et les enfants, puissent accéder aux aliments nutritifs dont ils ont besoin.
POSTE 1: Conseiller en protection contre l’exploitation et les abus sexuels
CONTEXTE ET OBJET DE LA MISSION :
L’un des pays les plus grands et les moins avancés d’Afrique, la République démocratique du Congo (RDC) s’est classée 175e sur 189 pays selon l’indice de développement humain 2020. Avec 25,9 millions de personnes sous IPC 3 et 4 (insécurité alimentaire sévère), la RDC est l’une des plus grandes crises de la faim au monde. La faim et les conflits s’alimentent mutuellement, les conflits armés et les déplacements généralisés prévalant depuis 25 ans et de multiples autres crises aggravant les défis humanitaires de la RDC.
Le PAM en RDC dispose de trois bureaux de zone (Goma, Kalémie et Kananga et 12 sous-bureaux) qui couvrent le Nord-Kivu, le Sud-Kivu, l’Ituri, le Tangayika, le Kasaï, le Kasaï Oriental, le Kasaï Central et l’Ubanguis opérant dans une situation sécuritaire extrêmement fragile.
Le PAM a une tolérance zéro envers l’EAS et reconnaît qu’il s’agit d’une violation flagrante du pouvoir et d’une forme de violence sexiste que tous les humanitaires doivent prévenir et contrer. L’une des violations les plus graves de ces normes et obligations est l’exploitation et les abus sexuels (EAS) des bénéficiaires par les acteurs humanitaires. L’EAS est une exploitation des positions de pouvoir pour rechercher et/ou recevoir des faveurs ou des avantages sexuels en échange de services humanitaires. Le PAM s’engage à garantir que les droits des communautés à la dignité, au respect et à l’intégrité sont protégés et respectés.
Sous la supervision directe du directeur de pays, le conseiller en protection contre l’exploitation et les abus sexuels (PSEA) aidera le PAM en RDC à mettre en œuvre la politique de tolérance zéro à l’EAS du PAM. Le conseiller PEAS élaborera et mettra en œuvre le plan d’action PEAS du PAM en RDC, qui se concentre sur le renforcement, la coordination et le suivi des efforts pour prévenir et répondre à l’exploitation et aux abus sexuels. Cela comprendra la conceptualisation et la mise en œuvre d’activités de prévention de la PEAS, la réponse aux cas présumés de PEAS qui sont signalés, la garantie d’un soutien approprié aux victimes, la liaison avec les points focaux nationaux PEAS du PAM en RDC, le groupe de travail inter institutions PEAS aux niveaux national et provincial et la contribution à réponse inter-agences à la PEAS. Le conseiller PEAS sera également chargé d’assurer la liaison avec la haute direction aux niveaux national, niveaux régional et international à la fois. Le conseiller PEAS sera également chargé de concevoir et de mettre en œuvre des activités de renforcement des capacités de ciblage pour le personnel et les partenaires du PAM dans différents secteurs, de produire et de diffuser des orientations techniques, des outils et des ressources pertinents.
OBJECTIF DU POSTE :
Le PAM RDC a besoin d’un conseiller PEAS pour mettre en œuvre ses politiques conformément à l’approche du système des Nations Unies en matière de PEAS.
RESPONSABILITÉS/RESPONSABILITÉS :
1. Évaluation des risques liés à la PEAS – Entreprendre une évaluation complète des risques de la présence, des opérations et des activités du PAM afin d’identifier les risques existants et émergents et de présenter des mesures d’atténuation pour adoption par le bureau de pays. Le PAM en RDC a mené une évaluation rapide des risques au début de 2022 qui doit être renforcée et élargie. Les risques identifiés et les mesures d’atténuation doivent également être intégrés dans les documents de risque pertinents du bureau de pays et dans les approches de programme et d’opération, y compris les ressources humaines.
2. Plan d’action – Lancement du plan d’action PEAS du bureau de pays 2022-2024, élaborer un plan d’action mis à jour qui reflète et répond à l’évaluation complète des risques et aux capacités du PAM dans tous les domaines, y compris la chaîne d’approvisionnement, le programme, les ressources humaines, l’administration et la sécurité .Le plan d’action devrait être complété par un plan de mise en œuvre chiffré.
3. Procédures opérationnelles standard – Le conseiller sera chargé de rédiger des procédures opérationnelles standard pour la réponse aux allégations d’EAS dans les opérations du PAM en RDC. La POS doit refléter clairement les rôles et les responsabilités, les ressources et les préférences de la communauté et les commentaires sur la prévention, l’atténuation, la réponse et le soutien du PAM.
4. Approche centrée sur les survivants – En collaboration avec la communauté et d’autres acteurs humanitaires, plaidez pour des activités de PEAS centrées sur les survivants et responsables. Cela peut inclure le plaidoyer pour une augmentation des ressources, le renforcement des mécanismes d’orientation et le renforcement de la capacité du PAM, des partenaires coopérants, de la communauté et d’autres parties prenantes à respecter les bonnes pratiques centrées sur les survivants.
5. Collaboration inter-agences – Représenter le PAM dans le groupe de travail inter-agences sur la PEAS au niveau national, mais également participer au niveau provincial / central pour s’assurer que les besoins de la population touchée par le PAM sont pris en compte dans le forum, les plans et les résultats. Le conseiller sera également chargé d’assurer l’alignement entre le PAM et les pratiques interinstitutions en matière de risque, de prévention, d’atténuation, de réponse et de soutien, y compris l’alignement avec les mécanismes de plainte communautaires.
6. Capacitépartenaires- Superviser la mise en œuvre des outils d’évaluation des partenaires PEAS inter-agences. Les évaluations doivent inclure des plans de soutien des capacités des partenaires et être revues périodiquement pour garantir la réalisation desbesoins et pour refléter tout changement de contexte et de partenaire. Dans la mesure du possible, une collaboration interinstitutions devrait être adoptée pour rationaliser les évaluations et les plans de soutien.
7. Intégration de la PEAS – Identifier les bonnes pratiques, les lacunes et les opportunités existantes pour l’intégration de la PEAS dans tous les programmes et activités du PAM. Superviser l’étude d’impact sur la PEAS et l’adoption et la mise en œuvre des conclusions et des recommandations. Cela devrait être réalisé en collaboration avec des sujets transversaux connexes, notamment le genre, la protection et le PAA et le suivi et les évaluations.
8. Points focaux PEAS – Superviser le réseau des points focaux PEAS du PAM en RDC en s’assurant que les rôles et les responsabilités sont bien compris et exécutés et que les besoins et les opportunités de développement des capacités sont régulièrement examinés et fournis. Il s’agit notamment de s’assurer que tous les points focaux sont en mesure de collaborer avec les réseaux inter-agences PEAS dans leur région.
9. Sensibilisation – Le conseiller sera chargé de développer des approches de sensibilisation innovantes et reflétant les rôles et les responsabilités de son public ainsi que ses besoins et préférences en matière de communication, d’information et de langue. Cela comprend la sensibilisation du personnel du PAM, du personnel des partenaires, des fournisseurs et des sous-traitants, des autorités et des dirigeants locaux, de la communauté et des autres parties prenantes clés.
10. Rapports – Soutenir et conseiller la direction sur le signalement des allégations d’EAS par le biais des mécanismes de l’entreprise, s’assurer que les mécanismes et protocoles de signalement d’EAS sont clairement compris par le personnel du PAM et les partenaires coopérants. Une fois qu’une plainte est reçue, assurez-vous que toutes les informations relatives aux plaintes et aux rapports sont traitées et renvoyées strictement conformément aux protocoles convenus et aux SOP mondiales établies en place, tant au sein du PAM qu’auniveau interinstitutions.
LIVRABLES À LA FIN DU CONTRAT : Décrivez ci-dessus dans les principaux rôles et responsabilités. Les livrables comprennent :
1. Une évaluation complète des risques liés à la PEAS est terminée
2. Le plan d’action PEAS 2022-2024 mis à jour
3. Procédures opérationnelles standard pour la réponse aux allégations d’EAS dans les opérations du PAM en RDC produites et mises en œuvre
4. Documenter et renforcer les bonnes pratiques centrées sur les survivants
5. Capacité des partenaires : outils d’évaluation des partenaires PSEA inter-agences systématisés et mis en œuvre.
6. Intégration de la PEAS – Étude d’impact sur la PEAS achevée et ses conclusions et recommandations adoptées et mises en œuvre
7. Représenter le PAM dans le groupe de travail interinstitutions sur la PEAS au niveau national, mais également participer au niveau provincial/hub pour s’assurer que les besoins de la population touchée par le PAM sont pris en compte dans le forum, les plans et les résultats.
8. Le réseau des points focaux PSEA du PAM en RDC a été géré et dirigé
9. Approches innovantes de sensibilisation (reflétant les rôles et les responsabilités de leur public ainsi que leurs besoins et préférences en matière de communication, d’information et de langue) adoptées et diffusées
10. Orientation et gestion du signalement des allégations d’EAS par le biais des mécanismes institutionnels fournis à la direction principale du PAM.
QUALIFICATIONS ET EXPERIENCE REQUISES :
ÉDUCATION : Diplôme universitaire supérieur en sciences sociales, psychologie, santé publique, travail social, violence sexiste, droit ou domaine connexe. Une formation complémentaire dans le domaine concerné est souhaitable.
EXPÉRIENCE : Au moins six (6) années d’expérience ou plus en matière de PEAS, de genre, de protection, de VBG ou de domaines connexes.
CONNAISSANCES ET COMPÉTENCES:
Connaissance démontrée du travail avec les communautés dans des endroits en profondeur.
Intégrité, objectivité et compétence professionnelle éprouvées.
Sensibilité démontrée à la diversité culturelle et au genre
Solide connaissance des politiques et pratiques des Nations Unies en matière de genre, de PSEA, de protection, de VBG et de questions connexes
Excellentes capacités de recherche et d’analyse
Excellentes compétences rédactionnelles et interpersonnelles
Capacité démontrée à travailler dans une équipe multiculturelle.
LANGUES : Français courant à l’oral et à l’écrit, anglais de niveau pratique.
POSTE 2: Responsable des politiques de programme P3
QUALIFICATIONS MINIMALES STANDARD
Éducation: | Diplôme universitaire supérieur en affaires internationales, économie, nutrition/santé, agriculture, sciences de l’environnement, sciences sociales ou autre domaine pertinent pour l’aide au développement international, ou premier diplôme universitaire avec des années supplémentaires d’expérience de travail et/ou de formations/cours connexes. |
Langue: | Professionnel international : Maîtrise (niveau C) de la langue anglaise. Connaissance intermédiaire (niveau B) d’une deuxième langue officielle de l’ONU : arabe, chinois, français, russe, espagnol et/ou la langue de travail du PAM, le portugais.
Professionnel national : Maîtrise (niveau C) de la langue anglaise et de la langue du lieu d’affectation, si différente. |
CONTEXTE ORGANISATIONNEL
Ces rôles se trouvent probablement au siège (HQ), dans les bureaux régionaux (RB) ou dans les bureaux de pays (CO). Les titulaires de poste sont susceptibles de rendre compte au directeur concerné ou à un poste de programme plus élevé.
Les titulaires de poste sont susceptibles de gérer un portefeuille modéré d’activités pouvant inclure une contribution et / ou une gestion directe de programmes dans des bureaux de pays de complexité modérée, ou une contribution à la formulation de politiques et à la fourniture de conseils techniques au niveau du RB ou du siège pour un domaine d’expertise défini. . Les titulaires de poste opèrent avec une indépendance considérable dans leurs spécialités et peuvent gérer une équipe importante de professionnels juniors et de personnel de soutien |
OBJECTIF DU POSTE
Concevoir et gérer des programmes de taille ou de complexité modérées qui répondent efficacement aux besoins d’assistance alimentaire, ou contribuer à la formulation de politiques et / ou fournir des conseils techniques ou une supervision sur la stratégie et la mise en œuvre du programme.
PRINCIPALES RESPONSABILITÉS (non exhaustives)
- Contribuer à la formulation de politiques de programme à l’échelle du PAM conformes à la fois à la stratégie organisationnelle et aux réalités pratiques des opérations sur le terrain ; ou traduire la politique du programme en pratiques au niveau régional / national. Élaborer des orientations de programme et des modalités et opérations de mise en œuvre, afin d’assurer un lien clair et solide entre le siège et les opérations sur le terrain.
- Fournir des conseils et un soutien aux bureaux de pays sur des questions modérément complexes afin de clarifier les ambiguïtés et de s’assurer que les opérations de politique et de programme sont conformes aux politiques du PAM, aux décisions du Conseil d’administration et à d’autres orientations pertinentes.
- Fournir des conseils techniques ou mobiliser une expertise technique sur les questions de programme et de politique, y compris l’évaluation et l’analyse, le choix des objectifs, des activités, des modalités de transfert et des produits alimentaires appropriés, le déploiement et l’essai d’approches innovantes et l’élaboration de stratégies pour soutenir les efforts du gouvernement pour réduire la faim et dénutrition.
- Aider les homologues des gouvernements et d’autres partenaires à identifier où l’assistance alimentaire peut être utilement employée et fournir un soutien et une expertise technique pour la planification, la formulation et la mise en œuvre de programmes d’assistance alimentaire modérément complexes afin de renforcer l’appropriation par le gouvernement et la communauté et l’efficacité des programmes de sécurité alimentaire et de nutrition au niveau niveaux national et infranational.
- Établir et maintenir des partenariats opérationnels pour identifier les opportunités d’approches et d’initiatives collaboratives qui améliorent les programmes d’assistance et soutiennent le travail de plaidoyer.
- Améliorer le statut de leadership du PAM dans les forums liés à un domaine de spécialisation, par exemple la sécurité alimentaire, la nutrition, les moyens de subsistance, la résilience ou l’engagement dans des contextes humanitaires, de transition et de développement grâce à une participation directe, des séances d’information, des produits d’information et d’autres supports.
- Gérer la recherche opérationnelle et la collecte de preuves sur les questions relatives à l’aide alimentaire.
- Gérer la préparation et la diffusion de rapports analytiques et critiques opportuns, de publications et d’une variété de produits d’information ou de propositions à usage interne ou externe.
- Contribuer aux efforts de mobilisation des ressources pour les projets du PAM, y compris en articulant clairement le besoin d’aide alimentaire et les opportunités de programmes connexes, et suivre la situation des ressources des projets, y compris la disponibilité des produits de base et des liquidités, en demandant conseil à des collègues seniors si nécessaire.
- Conseiller et soutenir le développement de formations fonctionnelles dans des domaines d’expertise afin de renforcer la capacité du personnel et des partenaires du PAM à concevoir et à mettre en œuvre des programmes d’assistance alimentaire efficaces.
- Diriger, motiver et développer une équipe de personnel pour permettre des performances élevées.
- Veiller à la meilleure utilisation des ressources financières affectées pour atteindre les objectifs fixés dans le cadre d’un budget modéré.
- Contribuer à la préparation aux situations d’urgence du bureau de pays, c’est-à-dire l’alerte précoce, l’analyse des risques et la planification d’urgence afin de répondre aux crises et aux besoins humanitaires.
- Autre au besoin.
EXPÉRIENCES SOUHAITÉES POUR L’ENTRÉE DANS LE RÔLE
- Possède une expérience de travail dans l’ensemble du portefeuille du programme, y compris VAM/Nutrition.
- A dirigé un sous-bureau ou une petite équipe de programme de bureau de pays / de zone ou une composante d’un portefeuille de programmes de bureau de pays.
- S’est engagé dans des discussions politiques et a contribué aux décisions politiques.
TERMES ET CONDITIONS
- Les candidates qualifiées sont encouragées à postuler.
- Seuls les ressortissants nigérians ou les titulaires de permis de séjour et de travail valides sont éligibles pour postuler à ce poste. (Pour les postes de niveau G, pour les postes de niveau NO, les candidats doivent être des ressortissants nigérians)
- Les candidatures doivent être soumises et reçues en ligne et en anglais uniquement.
- Seuls les candidats sélectionnés seront contactés. Le démarchage est strictement interdit. Tout démarchage entraînera automatiquement la disqualification du candidat concerné.
DATE LIMITE POUR LES CANDIDATURES
Date limite de soumission des candidatures : 2 février 2023 à 23h59 (GMT+1).