L’Organisation mondiale de la Santé est une agence spécialisée de l’Organisation des Nations unies pour la santé publique créée en 1948. Elle dépend directement du Conseil économique et social des Nations unies et son siège se situe à Pregny-Chambésy, dans le canton de Genève, en Suisse.
Objectif du conseil
Suivre et évaluer les campagnes OCV au niveau mondial et améliorer la qualité de la mise en œuvre des campagnes.
Arrière-plan
En novembre 2013, le conseil d’administration de GAVI a approuvé une contribution au stock mondial de vaccins contre le choléra destiné à être utilisé dans les situations d’épidémie et d’endémie. L’objectif est de contribuer à accroître l’accès au vaccin anticholérique oral dans les situations d’épidémie.
Le monde est confronté à une crise aiguë du choléra depuis 2022. Vingt-neuf pays ont signalé des cas de choléra en 2023, les épidémies touchant davantage de personnes que les années précédentes. Les données préliminaires indiquent également des taux de mortalité plus élevés, en partie en raison de la surcharge des systèmes de santé dans les nombreux pays touchés par de grandes épidémies de choléra.
Cela se traduira probablement par une utilisation plus fréquente des VCO dans les situations d’urgence qui nécessitent une coordination solide, la collaboration technique de multiples partenaires et des orientations fondées sur des données probantes couvrant tous les aspects de l’utilisation des VCO.
Pour mettre en œuvre des campagnes de vaccination à grande échelle, il est important de documenter correctement les campagnes et d’analyser les données qui conduiront à de meilleures prises de décisions.
Par conséquent, une assistance technique est nécessaire pour aider les pays à mettre en œuvre rapidement des campagnes de vaccination de masse contre le VCO afin de contrôler les épidémies à l’aide d’autres mesures et pour documenter la mise en œuvre des campagnes.
Livrables
- Livrable 1 – Suivi et évaluation hebdomadaires des campagnes de lutte contre le choléra, mises à jour complètes de la base de données/tableau de bord et rapport annuel des campagnes. Examen des demandes de budgets associés aux vaccins et mise en œuvre des campagnes. Prévu
pour : décembre 2024 - Livrable 2 – Concevoir/améliorer les outils de suivi pour l’OCV en consultation avec les partenaires du GTFCC, développer des outils pour améliorer le suivi et l’évaluation.
Prévu pour : septembre 2024 - Livrable 3 – Fournir une analyse de l’utilisation des vaccins anti-COV. Présentation des données sur les vaccins anti-COV.
Date prévue : octobre 2024 - Livrable 4 – Améliorer les outils de formation et soutenir l’organisation de formations internationales.
Prévu pour : décembre 2024 - Livrable 5 – Appui ponctuel sur le terrain aux bureaux de pays et au ministère de la Santé sur n’importe quelle partie du cycle de vie de la campagne (demande, planification de la campagne, mise en œuvre de la campagne, enquête de couverture post-campagne…).
Prévu pour : décembre 2024 - Livrable 6 – Participer à une discussion stratégique de haut niveau sur la vaccination anti-COVID-19, en collaboration avec les partenaires du GTFCC, notamment les donateurs et les instituts de recherche.
Date prévue : décembre 2024
Qualifications, expérience, compétences et langues
Diplômes d’études :
Essentiel:
- Diplôme universitaire supérieur en santé publique ou dans une discipline liée à la santé publique ou en contrôle des maladies transmissibles.
Souhaitable:
- Formation continue en épidémiologie de terrain, programme européen de formation en épidémiologie d’intervention (EPIET), programme du CDC Epidemic Intelligence Service, ou expérience équivalente.
Expérience:
Essentiel:
- Au moins 7 années d’expérience pertinente de travail dans le domaine de la prévention et du contrôle des maladies infectieuses.
Souhaitable:
- Expérience dans la surveillance ou la réponse au choléra et la mise en œuvre de campagnes de vaccination de masse.
Compétences:
Essentiel:
- Bonne compréhension de l’épidémiologie du choléra.
- Bonne capacité d’organisation, de synthèse et de présentation d’informations à différents publics.
- Bonnes compétences rédactionnelles.
- Forte expertise en surveillance, évaluation des risques, gestion des données, analyse de données, y compris dans un contexte international, avec capacité démontrée à promouvoir des approches opérationnelles pragmatiques.
- Solides compétences analytiques et capacité à organiser et à synthétiser clairement les résultats.
- Capacité avérée à bien interagir dans des environnements multidisciplinaires et transversaux, impliquant des éléments techniques, culturels et politiques et à promouvoir le consensus.
Langues requises :
Essentiel:
- Connaissance approfondie de l’anglais.
- Connaissance approfondie du français.
Emplacement
Hors site : À domicile.
Voyage
Le consultant est amené à se déplacer.
Rémunération et budget (frais de déplacement exclus) :
Rémunération:
Niveau de bande B – 7 000 à 9 980 USD par mois.
Frais de subsistance (Des frais de subsistance sont payables aux consultants sur place recrutés à l’international) :
N / A
Durée prévue du contrat :
4 mois.
Informations Complémentaires
- Cet avis de vacance peut être utilisé pour identifier des candidats pour d’autres postes de conseil similaires au même niveau.
- Seuls les candidats sérieusement pris en considération seront contactés.
- Un test écrit peut être utilisé comme forme de sélection.
- Si votre candidature est retenue pour un entretien, vous devrez fournir, à l’avance, une copie scannée du ou des diplômes/certificats requis pour ce poste. L’OMS ne prend en compte que les qualifications d’enseignement supérieur obtenues auprès d’un établissement accrédité/reconnu dans la base de données mondiale sur l’enseignement supérieur (WHED), une liste mise à jour par l’Association internationale des universités (AIU)/Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). La liste est accessible via le lien : http://www.whed.net/ . Certains certificats professionnels peuvent ne pas apparaître dans la WHED et nécessiteront un examen individuel.
- Pour plus d’informations sur les opérations de l’OMS, veuillez consulter : http://www.who.int .
- L’OMS s’engage en faveur de la diversité de ses effectifs.
- L’OMS a un environnement sans fumée et ne recrute pas de fumeurs ou d’utilisateurs de toute forme de tabac.
- Les candidatures de femmes et de ressortissants d’États membres non représentés ou sous-représentés sont particulièrement encouragées.
- L’OMS est fière de disposer d’un personnel qui adhère aux normes éthiques et professionnelles les plus élevées et qui s’engage à mettre en pratique la Charte des valeurs de l’OMS .
- L’OMS applique une tolérance zéro à l’égard de l’exploitation et des abus sexuels, du harcèlement sexuel et d’autres types de comportement abusif (c’est-à-dire la discrimination, l’abus d’autorité et le harcèlement). Tous les membres du personnel de l’OMS ont un rôle à jouer dans la promotion d’un lieu de travail sûr et respectueux et doivent signaler à l’OMS tout cas avéré ou suspecté d’exploitation et d’abus sexuels, de harcèlement sexuel et d’autres types de comportement abusif. Pour s’assurer que les personnes ayant des antécédents avérés d’exploitation et d’abus sexuels, de harcèlement sexuel ou d’autres types de comportement abusif ne sont pas embauchées par l’Organisation, l’OMS procédera à une vérification des antécédents des candidats retenus.
- Les consultants doivent exécuter les travaux en tant qu’entrepreneurs indépendants à titre personnel et non en tant que représentants d’une entité ou d’une autorité quelconque. L’exécution des travaux dans le cadre d’un contrat de consultant ne crée pas de relation employeur/employé entre l’OMS et le consultant.
- L’OMS n’assume aucune responsabilité concernant les impôts, droits, cotisations de sécurité sociale ou autres contributions payables par le consultant. Le consultant est seul responsable de la retenue et du paiement des impôts, droits, cotisations de sécurité sociale et autres contributions qui lui sont applicables dans chaque lieu/juridiction où les travaux prévus aux présentes sont exécutés, et le consultant n’a droit à aucun remboursement de la part de l’OMS.
- Les consultants travaillant en Suisse doivent s’inscrire auprès des autorités fiscales cantonales suisses compétentes et des autorités de sécurité sociale, dans les délais prescrits (Les directives émises par la Mission suisse sont disponibles à l’adresse suivante : https://www.eda.admin.ch/missions/mission-onu-geneve/fr/home/manuel-regime-privileges-et-immunites/introduction/Manuel-personnes-sans-privileges-et-immunites-carte-H/Non fonctionnaires et stagiaires.html.
