Le Bureau de la FAO recrute pour ces 2 postes (01 Octobre 2024)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 02 Postes

Niveau Requis : Master, Diplôme d'études secondaires

Année d'Expérience Requise : 4 ans, 5 ans

Lieu du Travail : Côte d'Ivoire / RDC

Description de l'emploi

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est une agence spécialisée qui dirige les efforts internationaux pour vaincre la faim. Notre objectif est de parvenir à la sécurité alimentaire pour tous et de veiller à ce que les gens aient un accès régulier à une nourriture de qualité suffisante pour mener une vie active et saine.

POSTE 1 : Spécialiste en appui institutionnel au secteur forestier  – Côte d’Ivoire

Date de dépublication : 18/oct./2024, 21:59:00

 

Cadre organisationnel

La Côte d’Ivoire a connu l’un des taux de déforestation et de dégradation des forêts les plus rapides au monde, avec seulement 2,77 millions d’hectares de forêts restantes et presque aucune forêt vierge en dehors des parcs nationaux.

Selon le niveau d’émission de référence pour la Côte d’Ivoire (NERF), le couvert forestier national était de 7,8 millions d’hectares en 1990, 5,09 millions en 2000, 3,4 millions en 2015 et 2,9 millions en 2020 (IFFN, 2021). Les estimations indiquent que 250 000 hectares de forêts ont été perdus chaque année entre 1990 et 2015,4 ce qui représente une perte d’environ 1,5 million d’hectares. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de l’utilisation des terres, du changement d’affectation des terres et de la foresterie (UTCATF) ont été estimées à 5,5 millions de tCO2 eq en 2014, ce qui représente environ 13,75 % des émissions nationales totales de GES.
L’agriculture contribue à 62% de la déforestation, dont 38% sont dus à la production de cacao ; la Côte d’Ivoire est en effet l’un des premiers producteurs mondiaux de cacao.

Le Gouvernement de la Côte d’Ivoire a déployé des efforts pour faire face à cette perte rapide des forêts, notamment en s’engageant dans la mise en œuvre d’activités REDD+. Engagé dans le cadre de la mise en œuvre de son processus REDD+ depuis 2011, avec l’appui entre autres du Programme ONU-REDD, de la Banque Mondiale, de l’AFD et de l’EFI parmi ses partenaires techniques et financiers, le pays est en phase de finalisation des outils de mise en œuvre de la REDD+ pour leurs opérationnalisations. Cette phase bénéficie parmi les appuis des partenaires techniques de l’appui du projet PROMIRE et du Programme ONU-REDD.

Les activités du projet PROMIRE financé par le Fond Vert du Climat et en cours de mise en œuvre s’appuient sur les acquis des années de préparation de la Côte d’Ivoire à la REDD+. Elles s’appuient également sur les résultats et les enseignements du projet pilote REDD+ de La Mé, qui a soutenu les activités d’une Coopérative de producteurs de cacao biologique. Le projet vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en offrant des avantages connexes en matière d’adaptation par les communautés de ces pratiques agricoles à faible émission de carbone entrainant une augmentation de la valeur ajoutée par hectare, une diversification accrue des moyens de subsistance et une indépendance vis-à-vis des fonds publics, notamment en améliorant la connexion des petits exploitants agricoles aux institutions financières.

Dans le cadre de ce projet, de nombreuses activités visent aussi à renforcer la mise en œuvre de la REDD+ et permettre au pays d’accéder aux potentielles sources actuelles de financement climatique disponibles. De façon conjointe avec le programme ONU-REDD, un accent est mis sur la nécessité de tenir compte des aspects liés à l’amélioration du cadre juridique forestier et climatique notamment afin de clarifier les droits en matière d’émissions réduites, et arrangements nécessaires pour distribuer les bénéfices. Certains de ces aspects seront pris en compte dans le contexte de la loi en matière de changement climatique qui est en cours de développement dans le pays.

 

Position hiérarchique

Il/Elle travaillera sous la supervision générale du Représentant de la FAO en Côte d’Ivoire, et sous la supervision technique du Chargé de programme et la supervision technique de l’Equipe HaltDef du Siège de la FAO, et en collaboration étroite avec le SEP-REDD+.

Domaine de spécialisation

Il/Elle doit posséder une expertise en matière de gouvernance, instruments de politiques et institutionnels forestiers/environnementaux en Côte d’Ivoire. Il/Elle aura la charge de l’analyse du contexte national pour le renforcement institutionnel du mécanisme de partage des bénéfices et de la clarification de la titularité des émissions réduites, ainsi que pour le renforcement et l’institutionnalisation du système national de surveillance des forêts.

Tâches et responsabilités

Tâches liées au partage de bénéfice et titularité des émissions réduites:

En fonction de l’évolution du contexte national:
•    Apporter un appui technique à la task-force nationale créée sous l’égide du point focal de l’article 6 de l’accord de Paris, notamment aux discussions portant sur les projets de textes (instruments normatifs) en matière de titularité des émissions réduites et partage de bénéfice et le lien avec les outils mis en place (dont le registre, plan cadre de partage de bénéfices).
•    Identifier les arrangements nécessaires visant à renforcer/clarifier le cadre institutionnel lié aux marchés de carbone (et non carbone si pertinent) sur la base du cadre réglementaire en cours d’élaboration.
•    Faire une analyse comparée des arrangements institutionnels et des règlementations en vigueur en s’inspirant des expériences d’autres pays (Kenya, Zambie, Gabon, RDC, etc.) pour formuler des recommandations concernant les instruments visant á règlementer le partage de bénéfices, l’accès aux financements climatiques, la titularité ou certification des émission réduites en Côte d’Ivoire.
•    Examiner les instruments existants en matière de partage de bénéfices et droits carbone, au regard du standard ART TREES (Concept Note/ section 6), mettant en évidence quels sont les instruments pertinents (accords etc.) pour définir le partage des bénéfices avec les acteurs privés, les collectivités territoriales décentralisées, ainsi que les communautés locales si nécessaire;
•    Examiner de manière concise comment les accords avec les bénéficiaires ont été créés dans le cadre de l’ERP Tai et gérés.
•    Apporter au SEP-REDD un appui technique voire soutenir le renforcement de ses capacités sur le processus d’homologation des projets, les transactions carbone et le marché carbone.

Tâches liées au Système National de Surveillance des Forêts:

Poursuivre et renforcer l’analyse pour une institutionnalisation du Système National de Surveillance des Forêts (SNSF) à travers les actions suivantes:
•    Identifier et analyser les éléments contenus dans le cadre institutionnel forestier/environnemental qui soutient ou peut soutenir le fonctionnement d’un Système National de Surveillance des Forêts (SNSF) en mettant l’accent sur le secteur de l’AFOLU. En particulier, identifier les normes et dispositions (légales et réglementaires) qui établissent le cadre institutionnel et définissent les rôles et fonctions des entités institutionnelles du SNSF impliquées aux niveaux national et local. Identifier les sources nécessaires et la propriété des données.
•    Analyser et évaluer les besoins et les lacunes liés aux procédures d’accessibilité des données et à leur utilisation par les différentes entités ayant pour mandat de mettre en œuvre des tâches de surveillance des forêts, en mettant l’accent sur la préparation des inventaires de gaz à effet de serre, le MRV pour REDD + et le NDC (implications institutionnelles, juridiques et de processus).
•    Identifier les systèmes d’information nationaux qui pourraient être liés au système national de gestion des forêts et qui pourraient fournir des informations techniques afin de renforcer les fonctions du système national de gestion des forêts. Identifier les instruments juridiques et institutionnels qui permettraient d’établir des liens entre les systèmes existants de surveillance des forêts, améliorant ainsi la gestion et la production de données sur les forêts, y compris les pouvoirs et la portée des informations générées par ces systèmes.
•    Identifier les principaux défis, obstacles et opportunités identifiés à la fois dans la mise en œuvre du SNSF et dans l’établissement de liens entre les différents systèmes d’information.
•    Identifier les principales plateformes, forums et autres mécanismes existants qui peuvent faciliter l’échange de données pour les processus de suivi, de mesure et de rapport du SNSF.
•    Identifier l’instrument le plus approprié pour réglementer ces aspects, et proposer à quel niveau la décision d’établir la réglementation devrait être prise.
•    Contribuer à la rédaction d’un projet de proposition concernant les dispositions institutionnelles/réglementaires du SNSF et le présenter lors d’un atelier national.

 

LES CANDIDATURES SERONT EXAMINÉES EN REGARD DES CRITÈRES SUIVANTS:

Conditions minimales à remplir  

•    Diplôme universitaire en sciences politiques ou matières liées à la gouvernance des forêts / ressources naturelles
•    Cinq années d’expérience professionnelle pertinente dans le secteur forestier, ou liée aux ressources naturelles et dans le domaine de la politique, des institutions, de la gouvernance et des questions connexes et expériences avec les institutions qui opèrent dans le secteur des forêts et de l’environnement, ou d’autres secteurs similaires.
•    Connaissance courante (Niveau C) du français
•    Ressortissant de Côte d’Ivoire ou résident du pays avec un permis de travail régulier.

 

Compétences de base exigées par la FAO

•    Attention portée aux résultats
•    Avoir l’esprit d’équipe
•    Sens de la communication
•    Établissement de relations constructives
•    Partage des connaissances et amélioration continue.

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POSTE 2 : Assistant(e) Administratif(ve) – RDC

Date de dépublication : 15/oct./2024, 21:59:00

 

 

Cadre organisationnel

L’objectif principal de la FAO en République démocratique du Congo, sous le leadership du Représentant est d’assister le Gouvernement à développer et mettre en œuvre des politiques, programmes et projets pour réduire la faim et la malnutrition, assurer la sécurité alimentaire, développer l’agriculture, la pêche, la foresterie, l’environnement, ainsi que la gestion durable des ressources naturelles.

Pour y parvenir, la Représentation s’est dotée en décembre 2019, d’un Cadre de Programmation Pays qui précise les priorités convenues avec le Gouvernement ainsi que les axes stratégiques d’intervention de la FAO dans le pays, les ressources à mobiliser et le cadre de coopération avec les autres partenaires techniques et financiers présents en RDC.

Dans le cadre de l’exécution de son programme, le bureau de la FAO en République Démocratique du Congo souhaite recruter un(e) Assistant (e) Administratif (ve) SC – 5.

Position hiérarchique

Sous la supervision générale du Représentant de la FAO en République Démocratique du Congo (RDC) et la supervision directe de son Assistant/e en charge de l’Administration, l’Assistant (e) Administratif (ve) effectuera spécifiquement les tâches suivantes :

Domaine de spécialisation

Administration, Ressources Humaines, Finance, Logistique

Tâches et responsabilités

•    Tenir des dossiers financiers et contrôler les systèmes du bureau ; tenir les régies d’avances ; rapprocher les dépenses, balances, paiements, bilans et autres données utiles aux rapports et aux transactions quotidiennes ; gérer la petite caisse du bureau du pays ; surveiller les comptes des projets et des programmes dont la responsabilité lui a été attribuée.
•    Recueillir, saisir, sélectionner et analyser des données à partir de diverses sources telles que les systèmes d’information et les bases de données de la FAO ; vérifier l’exactitude des documents de données ; effectuer les calculs nécessaires.
•    Vérifier la disponibilité des fonds de tous les programmes ; s’assurer que les décaissements opérationnels correspondent aux budgets approuvés et que tous les documents engageant l’Organisation soient complets et cohérents.
•    Préparer la correspondance administrative et financière ; préparer des versions préliminaires de la correspondance afin de vérifier les données, répondre aux demandes et obtenir des informations supplémentaires en matière de transactions et de questions financières, selon les besoins.
•    Tenir des dossiers détaillés des prévisions budgétaires, des obligations et des soldes disponibles ; participer à la consolidation des propositions de budget ; préparer les données financières destinées à l’élaboration des prévisions budgétaires et à la planification financière.
•    Produire des rapports sur l’état budgétaire des comptes du bureau, et, selon les besoins, des comptes des projets ; signaler toute variation par rapport aux budgets.
•    Maintenir des registres d’inventaire locaux et s’assurer que les actifs soient dûment inscrits, entretenus et protégés.
•    Tenir à jour un système de classement des documents administratifs et financiers.
•    Surveiller la réception des contributions du gouvernement et le transfert de propriété des équipements de l’Organisation.
•    Assurer la liaison avec les banques locales et les institutions financières afin de se tenir à jour des informations financières et règlementaires (taux d’échange et d’intérêt, règlementations et procédures, suivi des comptes bancaires, etc.).
•    Soutenir la rationalisation des procédures et des pratiques et l’introduction de nouvelles technologies de l’information dans le bureau.
•    Appuyer les tâches liées à l’administration du personnel et de l’équipement.
•    S’acquitter d’autres tâches connexes selon les besoins.

Le travail du ou de la titulaire du poste a un impact sur l’efficacité et le respect des délais dans la prestation de services d’appui administratif ainsi que sur l’ensemble des résultats de l’unité de travail.

 

LES CANDIDATURES SERONT EXAMINÉES EN REGARD DES CRITÈRES SUIVANTS:

Conditions minimales à remplir

•    Diplôme d’études secondaire,
•    Quatre (4) ans d’expérience professionnelle pertinente dans l’administration, la comptabilité et la gestion de bureau
•    Connaissance courante écrite et orale du français.
•    Avoir la nationalité congolaise (RDC)

Compétences de base exigées par la FAO

•    Attention portée aux résultats
•    Avoir l’esprit d’équipe
•    Sens de la communication
•    Établissement de relations constructives
•    Partage des connaissances et amélioration continue

Critères de sélection

•    Bonne capacité de jugement, confidentialité, intégrité, sens de l’initiative, sens élevé de responsabilité et de l’organisation du travail
•    Bon esprit analytique, bonne capacité à travailler sous pression, aptitude à organiser des priorités
•    Aptitude confirmée à travailler en équipe dans un environnement multiculturel et entretenir régulièrement des relations de travail harmonieuses et effectives aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation
•    Connaissance du système des Nations Unies
•    Expérience précédente auprès de l’Organisation des Nation Unies et connaissance des règlements de l’organisation des Nations Unies
•    Capacité de communiquer de manière claire et concise
•    Maitrise des outils de communication : Outlook et ses fonctions listes de distribution, rappels, synchronisation etc
•    Une expérience avec les agences des Nations Unies ou les ONG internationales est un atout
•    Bonne connaissance de l’outil informatique (Word, Excel, Power point, Outlook et autres logiciels)
•    Connaissance courante (niveau C) du français
•    Connaissance de l’anglais est un atout.

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