Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) est un organe des Nations Unies (ONU) créé en décembre 1991 par la résolution 46/182 de l’Assemblée générale. La résolution a été conçue pour renforcer la réponse de l’ONU aux urgences complexes et aux catastrophes naturelles.
POSTE 1 : AGENT FINANCIER ASSOCIÉ, P2 (Poste Temporaire)
Cadre organisationnel
Le poste est à pourvoir au sein de la Division des opérations et du plaidoyer (OAD), Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). OCHA est la partie du Secrétariat des Nations Unies chargée de rassembler les acteurs humanitaires pour assurer une réponse cohérente aux urgences. OCHA veille également à ce qu’il existe un cadre dans lequel chaque acteur peut contribuer aux efforts globaux de réponse. La mission d’OCHA est de mobiliser et de coordonner une action humanitaire efficace et fondée sur des principes en partenariat avec des acteurs nationaux et internationaux pour soulager les souffrances humaines lors de catastrophes et d’urgences ; défendre les droits des personnes dans le besoin ; promouvoir la préparation et la prévention et faciliter les solutions durables. Cette offre d’emploi temporaire est annoncée pour le poste d’agent administratif associé à Bangui, en République centrafricaine (RCA). Sous la supervision générale du Chef de Bureau (HoO), OCHA République Centrafricaine, le titulaire relève du Responsable Administratif et Financier, Chef d’Unité.
Responsabilités
Dans le cadre des pouvoirs délégués, l’agent administratif associé sera responsable des tâches suivantes :
L’ADMINISTRATION DU PERSONNEL:
• Dirige la tenue à jour du tableau d’effectifs du département, conseille le chef d’unité sur les moyens d’optimiser les ressources et assure la liaison avec les bureaux organiques.
• Supervise le travail de l’adjoint aux ressources humaines, de l’adjoint administratif et des commis administratifs.
• Vérifie l’exactitude et approuve les actions du personnel.
• Conseille le personnel sur les droits et assure la liaison avec le service du personnel.
• Vérifie le résumé mensuel du statut de service.
• Rédige ou dirige la rédaction de la correspondance relative au personnel.
• Assurer la liaison avec les agents administratifs de l’unité pour assurer la disponibilité des fonds pour diverses actions de personnel, dans le cadre des différents fonds fiduciaires du DHA.
RECRUTEMENT et PLACEMENT :
• Conseille le chef d’unité sur les postes vacants à venir.
• Initie et assiste les titulaires et/ou les superviseurs dans la rédaction des descriptions de poste pour le poste du personnel national ainsi que pour le poste international ; prépare les demandes d’annonces de postes vacants.
• Examine les listes restreintes reçues du PNUD pour les postes de personnel national et prépare le travail des panels départementaux, coordonne la recommandation des candidats par le Département.
• Rédige la correspondance concernant les candidatures spontanées et sélectionne les candidats à inscrire sur la liste pour un recrutement ou des consultants à court terme.
AUTRES RESPONSABILITÉS :
• Supervise la tenue du personnel et des dossiers liés au personnel et assure le maintien d’un système de classement efficace et transparent.
• Examine les procédures d’administration du personnel dans l’unité et lance les améliorations/rationalisations si nécessaire.
• Supervise et/ou fournit des conseils sur les questions et pratiques en matière d’administration financière et d’information de gestion à ses collègues subalternes.
• Supervise les travaux liés à l’approvisionnement et à l’évaluation des contrats/paiements des fournisseurs et des entrepreneurs individuels pour les services. Et fournit un soutien à la gestion et à la supervision des voyages d’OCHA RCA, certifie les demandes de voyage dans l’ERP (UMOJA) et les fonctions connexes, met en œuvre des procédures pour garantir que les contrôles de gestion financière du programme de voyages sont conformes à la politique et aux pratiques de l’ONU.
• Effectue d’autres travaux connexes selon les besoins.
Compétences
PROFESSIONNALISME : Connaissance et compréhension de l’aide humanitaire, des secours d’urgence et des questions humanitaires connexes. Capacité à identifier les problèmes, à les analyser et à participer à leur résolution. Capacité à développer des sources pour la collecte de données. Compétences conceptuelles analytiques et évaluatives pour mener des recherches et des analyses indépendantes, y compris une connaissance et une expérience de l’utilisation de diverses sources de recherche, y compris les sources électroniques sur Internet, l’intranet et d’autres bases de données. Capacité à faire preuve de jugement dans le contexte des missions confiées, à travailler sous pression, parfois dans un environnement très stressant (par exemple conflits civils, catastrophes naturelles et misère humaine). Se montre fier de son travail et de ses réalisations ; fait preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; est consciencieux et efficace dans le respect des engagements, le respect des délais et l’obtention des résultats ; est motivé par des préoccupations professionnelles plutôt que personnelles ; fait preuve de persévérance face à des problèmes ou des défis difficiles ; reste calme dans les situations stressantes. Assumer la responsabilité d’intégrer les perspectives de genre et d’assurer la participation égale des femmes et des hommes dans tous les domaines de travail.
TRAVAIL D’ÉQUIPE : Travailler en collaboration avec des collègues pour atteindre les objectifs de l’organisation ; sollicite des commentaires en valorisant véritablement les idées et l’expertise des autres ; est disposé à apprendre des autres ; place l’agenda de l’équipe avant l’agenda personnel ; soutient et agit conformément à la décision finale du groupe, même lorsque ces décisions ne reflètent pas entièrement sa propre position ; partage le mérite des réalisations de l’équipe et accepte la responsabilité conjointe des lacunes de l’équipe.
ORIENTATION CLIENT : considère tous ceux à qui les services sont fournis comme des « clients » et cherche à voir les choses du point de vue des clients ; établit et entretient des partenariats productifs avec les clients en gagnant leur confiance et leur respect ; identifie les besoins des clients et les associe aux solutions appropriées ; surveille les développements en cours à l’intérieur et à l’extérieur de l’environnement des clients pour se tenir informé et anticiper les problèmes ; tient les clients informés des progrès ou des revers des projets ; respecte les délais de livraison des produits ou services au client.
Formation
Un diplôme universitaire du niveau de la maîtrise ou équivalent) en commerce ou en administration publique, en finance, en comptabilité, en droit ou dans un domaine connexe est requis. Un diplôme universitaire de premier niveau combiné à deux (2) années supplémentaires d’expérience admissible peut être accepté à la place du diplôme universitaire supérieur.
Un diplôme universitaire de premier niveau et aucune expérience ne seront acceptés pour les candidats ayant réussi l’examen du programme des jeunes professionnels/concours national de recrutement des Nations Unies (NCRE) ou l’examen professionnel des services généraux (G à P).
Expérience professionnelle
Au moins deux (2) années d’expérience à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés dans l’administration, les finances, la gestion des ressources humaines, ou la réussite de l’examen du programme pour jeunes professionnels (YPP)/du concours national de recrutement des Nations Unies (NCRE) ou du service général aux professionnels. Un examen (G à P) est obligatoire.
Une expérience humanitaire sur le terrain (cadre réel où une mission et/ou un projet est mis en œuvre) dans des situations d’urgence (urgence complexe ou catastrophe naturelle) est souhaitable.
Une expérience de l’utilisation d’un système de planification des ressources de l’entreprise (ERP) tel qu’Umoja, notamment pour l’organisation des voyages et la gestion du temps, est souhaitable.
Une expérience professionnelle dans le domaine du financement humanitaire est souhaitable.
Une expérience dans la région de l’Afrique de l’Ouest et centrale est souhaitable.
Connaissances linguistiques
Le français et l’anglais sont les langues de travail du Secrétariat des Nations Unies. Pour le poste annoncé, la maîtrise du français est requise. La connaissance de l’anglais est souhaitable. La connaissance d’une autre langue officielle de l’ONU est souhaitable.
Méthode d’évaluation
L’évaluation des candidats qualifiés peut comprendre un exercice d’évaluation qui peut être suivi d’un entretien axé sur les compétences.
POSTE 2 : Spécialiste des affaires humanitaires / Chef(fe) d’unité Coordination civilo-militaire et accès, P4
Cadre organisationnel
Ce poste est situé dans la Division des opérations et du plaidoyer du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA). OCHA fait partie du Secrétariat de l’ONU chargée de réunir les acteurs humanitaires en vue d’assurer la cohérence des interventions en situation d’urgence. Le Bureau veille également à ce qu’il existe un cadre permettant à chaque acteur de contribuer à l’action globale. Il a pour mission de mobiliser et de coordonner une action humanitaire efficace et fondée sur des principes, en partenariat avec des acteurs nationaux et internationaux, pour atténuer les souffrances humaines en cas de catastrophe et de situation d’urgence, de défendre les droits des personnes dans le besoin, de promouvoir la préparation et la prévention et de faciliter la mise en œuvre de solutions durables.
Cette offre d’emploi spécifique est annoncée pour le poste de Spécialiste des affaires humanitaires / Chef(fe) d’unité Coordination civilo-militaire et accès, basé à Bangui, en République Centrafricaine(RCA). Sous la supervision générale du Chef de Bureau OCHA RCA, le/la titulaire relève du Chef de Bureau Adjoint.
Responsabilités
Dans le cadre des pouvoirs qui lui sont délégués, le/la titulaire sera responsable des tâches suivantes :
1. Conseiller en matière de coordination civilo-militaire humanitaire et d’accès :
a) En sa qualité de responsable des affaires humanitaires/chef de la section coordination civilo-militaire et accès humanitaire, de chef de l’OCHA et de conseiller du HC en matière de relations civilo-militaires, le responsable des affaires humanitaires établira les liens nécessaires avec les officiers supérieurs des forces militaires internationales et des forces militaires nationales, les officiers de liaison militaire et le personnel des agences des Nations unies, y compris tout personnel civil de mission concerné, et le personnel de coordination civilo-militaire des ONG appropriées.
b) Contrôler, analyser et rendre compte de toutes les réalisations et de tous les progrès majeurs, ainsi qu’identifier et suivre tous les points de friction potentiels ou réels dans les relations entre les communautés humanitaire et militaire.
c) Servir de point focal principal pour toutes les questions, y compris la politique liée à la coordination civilo-militaire et à l’accès humanitaire, en étroite consultation avec le chef d’OCHA RCA ou le coordinateur humanitaire.
d) Préparer, ou apporter une contribution substantielle à la préparation de politiques, de documents de synthèse et de rapports sur la coordination civilo-militaire et les questions d’accès humanitaire à présenter à diverses agences du système des Nations unies et aux membres du Comité permanent interorganisations (IASC). Contribuer aux rapports réguliers du Bureau sur les questions de coordination civilo-militaire et d’accès humanitaire.
2. Politique de coordination et d’accès civilo-militaire et plaidoyer :
a) Diriger, le cas échéant, l’élaboration de lignes directrices nationales sur les relations civilo-militaires, sur la base des « Lignes directrices sur l’utilisation des ressources militaires et de la protection civile dans le cadre des opérations de secours en cas de catastrophe » et des « Lignes directrices sur l’utilisation des ressources militaires et de la protection civile pour soutenir les activités humanitaires des Nations unies dans les situations d’urgence complexes », ainsi que du « Document de référence du CPI sur les relations civilo-militaires dans les situations d’urgence complexes », du document de travail et des lignes directrices non contraignantes du CPI sur « l’utilisation d’escortes militaires ou armées pour les convois humanitaires », des résolutions applicables du Conseil de sécurité et d’autres instruments pertinents.
b) Veiller à ce que les lignes directrices spécifiques à chaque pays et les lignes directrices génériques mentionnées ci-dessus soient correctement diffusées et comprises à la fois par les acteurs humanitaires et les forces militaires présentes, ainsi que par les acteurs locaux, le cas échéant. Promouvoir et assurer l’adhésion aux lignes directrices susmentionnées au sein de l’ensemble de la communauté humanitaire et donner des conseils sur les conséquences potentielles d’une remise en cause de ces principes.
c) Organiser, avec une représentation humanitaire et militaire pertinente et équilibrée, des ateliers sur les relations civilo-militaires, en préconisant l’adhésion aux lignes directrices et principes applicables et en se concentrant sur des exemples positifs, contribuer à une relation de travail positive entre les militaires internationaux concernés et les membres du CPI.
d) En outre, agir en tant que défenseur de la promulgation des concepts, principes et activités de l’UN-CMCoord, de la promotion et de la protection des principes humanitaires et de la diffusion des lignes directrices relatives à l’UN-CMCoord.
3. Maintenir le réseau UN-CMCoord et le groupe de travail sur l’accès humanitaire en veillant à ce que les cadres, les lignes directrices et les produits d’analyse de l’information soient régulièrement mis à jour et partagés :
a) Dans ce contexte, établir et maintenir le dialogue et la coordination avec les forces militaires et de sécurité dans la zone de responsabilité. Identifier, établir et maintenir le contact avec les homologues militaires appropriés, en particulier les forces militaires internationales déployées, et assurer l’échange mutuel d’informations sur les activités et les questions humanitaires en cours. Conseiller les forces militaires dans la zone de responsabilité sur les mécanismes de coordination humanitaire internationale. Ces mécanismes peuvent inclure l’équipe de pays des Nations unies, les équipes de sécurité ou de gestion des catastrophes des Nations unies, les groupes humanitaires, etc.
b) Parallèlement, établir et maintenir le contact avec les acteurs humanitaires dans la zone de responsabilité et servir de canal d’information et de défenseur de leurs intérêts auprès des organisations militaires/paramilitaires concernées.
c) diriger des groupes de travail, des réunions et des consultations avec d’autres agences des Nations unies et des partenaires humanitaires, ou y participer ; organiser des réunions sur les questions relatives à la CCMoord-ONU avec les chefs d’agences et/ou d’autres entités appropriées
d) Créer et maintenir, le cas échéant, un forum d’échange d’informations pour les parties prenantes et les parties intéressées par les relations civilo-militaires et participer aux réunions pertinentes.
4. Affaires humanitaires et accès :
a) Diriger et/ou participer à des projets complexes et de grande envergure, y compris des missions d’évaluation des catastrophes ou d’autres missions ; coordonner l’aide humanitaire internationale et l’aide d’urgence pour les situations d’urgence complexes et les catastrophes ; assurer le soutien nécessaire (par exemple, personnel, financement, équipement spécialisé, fournitures, etc.) ; préparer des rapports de situation à l’intention de la communauté internationale, en rendant compte de la situation à ce jour et en précisant les besoins non satisfaits des pays touchés.
b) Travailler en partenariat avec d’autres agences humanitaires pour planifier et évaluer des programmes complexes d’aide humanitaire et d’aide d’urgence ; contribue à faire en sorte que les dernières découvertes, les enseignements tirés, les orientations politiques, etc. soient intégrés dans ces activités, y compris les considérations liées à l’égalité des sexes.
c) Établir et entretenir des contacts avec des responsables gouvernementaux, d’autres agences des Nations Unies, des organisations non gouvernementales, des missions diplomatiques, les médias, etc. ; mettre en place des mécanismes appropriés pour faciliter la collaboration et l’échange d’informations tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du système des NationsUnies, notamment en ce qui concerne l’alerte rapide et la planification des mesures d’urgence.
5. Autres fonctions :
a) Agir en tant que point focal de sécurité pour le bureau national d’OCHA en RCA, établir et maintenir l’engagement avec le système de gestion de la sécurité de la RCA, le cas échéant.
b) Effectuer d’autres tâches selon les besoins.
Compétences
PROFESSIONNALISME : Connaître un large éventail de questions se rapportant à l’aide humanitaire, aux secours d’urgence et aux questions de droits de l’homme connexes ; savoir faire preuve d’une capacité d’analyse théorique et stratégique, et notamment d’une aptitude à analyser et à exposer clairement les aspects humanitaires de questions complexes exigeant une action coordonnée des organismes des Nations Unies ; avoir une aptitude démontrée à résoudre les problèmes et à utiliser avec discernement ses connaissances techniques pour résoudre des problèmes aussi divers que complexes ; connaître la région ou le pays d’affectation, notamment la situation politique, économique et sociale ; savoir négocier et rapprocher les points de vue pour parvenir à un accord ; être capable de travailler dans des circonstances extrêmement contraignantes, parfois dans des conditions très stressantes (troubles civils, catastrophes naturelles et situations de détresse humaine, par exemple) ; connaître les mandats institutionnels, les politiques et les principes directeurs relatifs aux affaires humanitaires, ainsi que les organismes des Nations Unies ; avoir une aptitude confirmée à mener des études approfondies et à formuler des conclusions et des recommandations ; savoir rattacher les questions et les perspectives relatives aux affaires humanitaires, notamment les questions de genre, aux programmes politiques, économiques et sociaux ainsi qu’aux programmes relatifs aux droits de l’homme mis en œuvre dans la région ou le pays considéré. Tirer fierté de son travail et de ses réalisations ; faire preuve de compétence professionnelle et de maîtrise du sujet ; apporter à l’exécution de ses tâches la conscience et le souci d’efficacité voulus pour être en mesure d’honorer les engagements contractés, de tenir les délais impartis et d’obtenir les résultats escomptés ; agir pour des motifs professionnels plutôt que personnels ; persévérer face aux obstacles et aux difficultés ; garder son calme dans les situations de crise. Prendre la responsabilité de tenir compte des questions de genre et d’assurer l’égale participation des femmes et des hommes dans toutes les activités.
ESPRIT D’ÉQUIPE : collaborer avec ses collègues afin d’atteindre les objectifs de l’Organisation ; solliciter les apports, apprécier à leur juste valeur les idées et la compétence de chacun et être disposé à apprendre d’autrui ; faire passer l’intérêt de l’équipe avant son avantage personnel ; accepter les décisions finales du groupe et s’y plier, même si elles ne cadrent pas parfaitement avec sa position propre ; partager les réussites de l’équipe et assumer sa part de responsabilité dans ses échecs.
APTITUDE A PLANIFIER ET A ORGANISER : Définir clairement des buts compatibles avec les stratégies convenues ; hiérarchiser les activités et tâches prioritaires; modifier les priorités en fonction des besoins ; prévoir suffisamment de temps et de ressources pour mener sa tâche à bien ; tenir compte des risques et des imprévus dans la planification ; suivre l’exécution des plans et les modifier s’il y a lieu ; tirer le meilleur parti du temps dont on dispose.
SÛRETÉ DE JUGEMENT/APTITUDE À DÉCIDER : Discerner les éléments clefs dans les situations complexes et aller rapidement au cœur du problème. Recueillir toute l’information nécessaire avant de prendre une décision. S’interroger sur l’incidence à la fois bénéfique et préjudiciable que les décisions peuvent avoir avant de se déterminer. Ne prendre de décisions qu’après en avoir mesuré les conséquences pour autrui et pour l’Organisation. Ne proposer de lignes d’action ou formuler de recommandations qu’en toute connaissance de cause. Vérifier les hypothèses en les confrontant aux faits. S’assurer que les dispositions qu’il est envisagé de prendre répondent aux besoins explicitement ou implicitement exprimés. Savoir prendre des décisions douloureuses quand les circonstances l’exigent.
Formation
Diplôme universitaire du niveau de la maîtrise en sciences politiques, sciences sociales, administration publique, études internationales, économie, ingénierie, sciences de la terre ou de toute autre discipline apparentée. À défaut, un diplôme universitaire de premier cycle assorti de deux (2) années supplémentaires d’expérience pertinente.
Expérience professionnelle
Au moins sept (7) années d’expérience professionnelle, à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés, dans les affaires humanitaires, la préparation aux situations d’urgence, la gestion des secours en cas de crise ou de situation d’urgence, la reconstruction, le développement ou dans un domaine connexe sont exigées.
Une expérience de la négociation de l’accès humanitaire dans un contexte d’urgence complexe avec des acteurs étatiques et non étatiques est exigée.
Une expérience humanitaire sur le terrain (cadre réel où une mission ou un projet est mis en œuvre) dans des situations d’urgence (urgence complexe ou catastrophe naturelle) est souhaitable.
Une expérience de la coordination civilo-militaire ou une expérience des forces militaires dans le cadre d’opérations humanitaires de grande envergure est souhaitable.
Une expérience acquise au sein d’une organisation appliquant le régime commun des Nations Unies ou d’une organisation internationale comparable est souhaitable.
Une expérience dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre est souhaitable.
Connaissances linguistiques
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat de l’ONU. Pour le poste à pourvoir, la maîtrise de l’anglais et du français est exigée. La connaissance d’une autre langue officielle des Nations Unies est souhaitable.
Méthode d’évaluation
Les candidat(e)s qualifié(e)s pourront être invité(e)s à participer à une évaluation puis, éventuellement, à un entretien axé sur les compétences.
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