Contexte et justification
L’Afrique de l’Ouest comptera plus de 435 millions d’habitants en 2023, dont 55 % vivent dans des zones rurales et dépendent des ressources naturelles pour leur développement socio-économique. L’économie de la région reste dominée par le secteur primaire, en particulier l’agriculture, qui représente 22,2 % du PIB (CEA-UN1, 2023) et fournit entre 22 % et 73 % des emplois selon les pays de la région en 2021 (FAO 2023).
Pourtant, la situation alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest est de plus en plus préoccupante, avec une augmentation constante du nombre de personnes en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle aiguë depuis 2014. Entre 2020 et 2024, le nombre de personnes classées en situation d’insécurité alimentaire a considérablement augmenté, passant de 22,1 millions (6 % de la population analysée) en 2020 à 35,3 millions en mars 2024, soit 9 % de la population analysée. Les taux de malnutrition infantile et maternelle restent critiques, dépassant souvent le seuil d’urgence fixé par l’OMS (15 %), en particulier dans certaines régions du Nigéria, du Mali, du Niger et du Tchad. En 2023, quelque 12,6 millions d’enfants de moins de 5 ans souffraient de malnutrition aiguë, dont 3,2 millions de malnutrition sévère. En outre, 1,5 million de femmes enceintes et allaitantes souffraient de malnutrition aiguë dans plusieurs pays de la région.
Le recul actuel de la sécurité alimentaire et nutritionnelle est dû à une combinaison de facteurs structurels et conjoncturels, ainsi qu’aux interactions complexes entre les chocs climatiques, la croissance démographique, l’érosion des ressources naturelles et des moyens de subsistance, les conflits persistants, les imperfections du marché (variation et volatilité des prix des produits de base) et les effets des pandémies/épidémies.
Face à ces besoins alimentaires et nutritionnels urgents, la CEDEAO et ses partenaires, en appui aux efforts des pays, mettent en place des mesures d’atténuation et de réponse. Toutefois, au-delà de l’aide immédiate requise, la région a pris des engagements fermes pour transformer l’agriculture et renforcer la résilience du système alimentaire. Ainsi, trois domaines d’intervention complémentaires ont été identifiés comme prioritaires pour renforcer la résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest :
- soutenir la base productive du système alimentaire tout en investissant dans une agriculture, des exploitations et des paysages intelligents face au climat
- promouvoir un environnement propice au développement des chaînes de valeur et du commerce intra-régional.
- renforcer les capacités régionales de gestion des risques agricoles.
Pour faire face à ces priorités, la région a reçu un financement de la Banque mondiale afin de mettre en œuvre le Programme de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest (FSRP).
Brève présentation du Programme
Lancé dans le cadre de la mise en œuvre des engagements pris par la région, le Programme de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest (FSRP) vise à renforcer la préparation de l’ s face à l’insécurité alimentaire et à améliorer la résilience des acteurs des systèmes alimentaires, des paysages prioritaires et des chaînes de valeur dans les zones d’intervention du programme.
La première phase du programme a couvert quatre (4) pays (Burkina Faso, Mali, Niger, Togo) et des actions régionales menées par la CEDEAO, le CILSS et le CORAF. Le programme est financé par la Banque mondiale pour un montant d’environ 570 millions de dollars sur une période de cinq (5) ans. Il s’articule autour des cinq (5) composantes suivantes :
Composante 1 (gérée par le CILSS) : Fourniture de services de conseil numérique pour la prévention et la gestion des crises agricoles et alimentaires, avec les principaux objectifs suivants : (i) améliorer les systèmes d’aide à la prise de décision grâce à des services d’information basés sur la demande afin d’améliorer l’efficacité de la prévention et de la gestion des crises agricoles et alimentaires, tout en intégrant les données et en s’appuyant sur la science, l’innovation et les technologies de pointe ; et (ii) renforcer les capacités régionales et la viabilité institutionnelle, ainsi que la capacité d’adaptation au changement climatique.
composante 2 (gérée par le CORAF) : Durabilité et capacité d’adaptation de la base productive du système alimentaire, dont les principaux objectifs sont les suivants : (i) mettre en place des systèmes nationaux et régionaux de recherche agricole ; (ii) renforcer l’environnement politique afin d’assurer la gouvernance des paysages (politiques et réglementations multisectorielles inclusives visant à éviter, réduire et inverser la dégradation des terres) ; et (iii) créer/renforcer des unités de gestion intégrée des paysages afin d’atteindre de manière durable des objectifs multiples (production alimentaire, fourniture de services écosystémiques, protection de la biodiversité et amélioration des moyens de subsistance locaux).
Composante 3 (gérée par la CEDEAO) : Intégration des marchés alimentaires régionaux et du commerce, avec les objectifs suivants : (i) soutenir l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et de réglementations régionales solides afin de faciliter le commerce des biens et des intrants agricoles à l’intérieur et au-delà des frontières nationales en Afrique de l’Ouest, à travers les principaux corridors ; (ii) consolider le système de réserves alimentaires ; et (iii) soutenir le développement de chaînes de valeur stratégiques régionales, avec des impacts positifs tangibles sur la sécurité alimentaire et la nutrition dans la région.
Plus précisément, les activités qui seront menées par le Département de l’agriculture, de l’environnement et des ressources en eau de la CEDEAO sont les suivantes :
Faciliter le commerce à travers les principaux corridors et consolider le système de réserves alimentaires :
Superviser l’élaboration et la mise en œuvre du tableau de bord d’évaluation du commerce et des marchés agricoles de la CEDEAO (EATM-Scorecard) ;
Renforcer et rendre opérationnel l’Observatoire de l’ECOWAS sur le riz en Afrique de l’Ouest en améliorant ses capacités de coordination, d’acquisition de données et de communication régulière sur le développement de la chaîne de valeur du riz.
Stimuler l’harmonisation des politiques régionales de commercialisation agricole sur les questions critiques de la résilience des systèmes alimentaires.
Soutenir le dialogue et la consultation politique multipartite au sein de la CEDEAO. Le FSRP soutiendra la capacité de facilitation de la CEDEAO à organiser des mécanismes inclusifs de dialogue et de consultation multipartite, ainsi que des négociations relatives à la zone de libre-échange continentale et à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ;
Améliorer la performance des réserves régionales de sécurité alimentaire aux trois niveaux (réserve locale, nationale et régionale de sécurité alimentaire – RFSR).
Soutenir le développement de chaînes de valeur stratégiques et régionales :
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- Améliorer l’organisation et le financement des chaînes de valeur régionales stratégiques.
- Promouvoir la compétitivité agricole et les infrastructures de marché, grâce à un soutien aux plateformes commerciales agricoles régionales.
- Renforcer la coordination entre les différents acteurs et promouvoir un environnement favorable au secteur privé.
Composante 4 : Composante de réponse d’urgence contingente (CERC), qui est un mécanisme de financement des dépenses éligibles en cas d’urgence causée par une catastrophe naturelle. L’activation de cette composante permet de débloquer rapidement des fonds afin de réduire les dommages causés aux infrastructures, d’assurer la continuité des activités et de se remettre plus rapidement d’une catastrophe.
À la suite d’une catastrophe majeure, le pays touché peut demander à la Banque mondiale d’affecter des ressources d’autres composantes du FSRP au CERC. Comme condition préalable au déblocage des fonds, un manuel d’intervention d’urgence (ERM) sera élaboré pour chaque pays, précisant les exigences en matière de gestion fiduciaire, de sauvegarde, de suivi et de rapport concernant l’utilisation du CERC, ainsi que toute autre disposition clé relative à la coordination et à la mise en œuvre.
Composante 5 (gérée par la CEDEAO) : cette composante concerne la gestion du programme qui déléguera les tâches techniques relevant des composantes 1 et 2 aux organisations mandatées compétentes (principalement le CILSS pour la composante 1 et le CORAF pour la composante 2). La composante 5 assurera la gestion efficace du programme et le suivi attentif de ses performances et de son impact.
Pour la coordination générale du programme, une unité de coordination régionale (UCR) sera mise en place et composée : i) d’un coordinateur régional, ii) d’un expert en suivi-évaluation, capitalisation et gestion des connaissances, iii) d’un expert en communication et visibilité, iv) d’un assistant à la coordination, v) d’un expert en mesures de sauvegarde environnementale, vii) d’un assistant administratif et financier, et viii) d’un assistant aux achats.
Pour la mise en œuvre opérationnelle de la composante 3 du FSRP, un agent de planification et d’administration sera recruté pour l’Observatoire du riz de la CEDEAO. Le présent cahier des charges concerne ce poste. Le lieu d’affectation est Abuja, au Nigeria.
À propos de l’Observatoire du riz de la CEDEAO
En 2014, la CEDEAO a adopté l’Offensive riz, un cadre stratégique visant à assurer la reprise durable et soutenue de la riziculture en Afrique de l’Ouest et à soutenir les stratégies nationales de développement de la riziculture des États membres. L’objectif est d’atteindre l’autosuffisance en riz d’ici 2025. Afin d’accélérer la mise en œuvre de l’Offensive riz, un plan d’action régional sur le riz a été élaboré en 2020 pour garantir que la région atteigne cet objectif. Sur la base de recherches sur le terrain et des recommandations des partenaires des secteurs public et privé des États membres de la CEDEAO, l’« Observatoire du riz de la CEDEAO » a été créé par la Commission de la CEDEAO, ses partenaires et les parties prenantes. L’Observatoire, hébergé au sein de la Commission de la CEDEAO à Abuja, au Nigeria, coordonne les programmes du secteur rizicole, les investissements publics/privés et les recommandations politiques à l’intention des principaux décideurs. En collaboration avec ses partenaires, notamment les gouvernements africains, les chercheurs, les organisations de développement, le secteur privé et la société civile, l’Observatoire du riz de la CEDEAO s’attachera à garantir la collaboration en matière de développement et la mise en œuvre des recommandations de son conseil d’administration (composé de la Commission de la CEDEAO, du BMGF, de la BAD, de l’IsDB, de la JICA, du BMZ, de l’AGRA, d’AfricaRice et d’autres agences de développement, de représentants des sections nationales et d’autres acteurs du secteur rizicole), de ses comités techniques BID, JICA, BMZ, AGRA, AfricaRice et d’autres agences de développement, des représentants des sections nationales et d’autres acteurs du secteur du riz), de ses comités techniques et de son assemblée générale.
Parallèlement, les chapitres nationaux de l’ERO consacrés au riz sont en cours d’élaboration. Ces chapitres sont principalement composés d’acteurs du secteur privé issus de l’ensemble de la chaîne de valeur, ainsi que de représentants de la recherche, des pouvoirs publics et de la société civile, dans le but de coordonner les investissements et les politiques spécifiques à chaque pays.
Description du poste
Rôles/Responsabilités
Sous la direction du secrétaire exécutif (SE) de l’Observatoire, le responsable de la planification et de l’administration apportera son expérience dans les domaines du programme, de la budgétisation et de l’administration. Il sera chargé de soutenir toutes les structures organisationnelles de l’ERO, d’organiser des réunions techniques et de collaborer directement avec les partenaires de la chaîne de valeur.
Il/elle rendra compte directement au secrétaire exécutif de l’ERO. Le/la responsable assistera le secrétaire exécutif et les autres membres du secrétariat dans la documentation, l’organisation et le classement des informations importantes. En outre, il/elle sera chargé(e) de superviser les budgets, la gestion des salaires, le paiement des factures et la préparation des rapports.
Le lieu d’affectation sera à Abuja, au Nigeria, au Secrétariat de l’ERO situé au sein du Département de l’agriculture et du développement rural (DADR) de la Commission de la CEDEAO.
À ce titre, il/elle sera chargé(e) des trois (3) tâches principales suivantes :
Gestion du Conseil d’administration, des comités techniques et de l’Assemblée générale
- Tenir à jour un calendrier général de toutes les réunions et manifestations de l’Observatoire.
- Développer et tenir à jour une base de données sur les nouvelles initiatives de développement commercial de l’Observatoire et de ses partenaires.
- Aider le SE à organiser et préparer les réunions du Conseil.
- Assurer une meilleure coordination et assurer la liaison entre les équipes régionales et nationales du FSRP, notamment en partageant les résumés des discussions du conseil d’administration et en coordonnant de manière appropriée les activités financées par le FSRP sur le terrain.
- Suivi des indicateurs clés de performance et des approches pour le suivi, l’évaluation et l’apprentissage à partir des activités de l’Observatoire.
- Rédaction des procès-verbaux officiels détaillés des réunions du conseil d’administration, en identifiant les points d’action et les points de décision (probablement tous les trimestres) ;
- Gestion d’une liste de plans d’action, de calendriers et de livrables de tous les experts techniques pour chacun des quatre comités techniques de l’Observatoire (1. Marchés, commerce et normes ; 2. Finances, mécanisation, alignement des donateurs ; 3. R&D – Semences, gestion des sols et de l’eau ; 4. Équité, résilience et MLE).
- Tenir à jour les listes de tous les contacts des membres du conseil d’administration et des comités.
- Aider le SE à suivre toutes les études de recherche menées par les comités techniques, telles qu’approuvées par le conseil d’administration, en fonction du budget disponible, sur une base continue.
- Être responsable de la comptabilité et de la préparation des rapports financiers.
- Assister le responsable de l’ES dans la liaison entre l’Observatoire du riz de la CEDEAO et les sections nationales au niveau des pays.
- Aider à l’organisation des réunions semestrielles de l’Assemblée générale et des salons professionnels.
Gestion des connaissances et administration
- Consolider et tenir à jour les dossiers des membres des comités techniques, des consultants et des prestataires de services.
- Gérer toutes les activités administratives, opérationnelles et de bureau du Secrétariat de l’Observatoire.
- Élaborer et tenir à jour un plan de travail pour le Secrétariat, tel qu’approuvé par le CE ;
- Préparer les rapports annuels.
- Assurer le suivi et rendre compte du budget et des dépenses du Secrétariat, conformément au plan de travail.
- Veiller à la mise en œuvre des travaux préliminaires nécessaires pour les systèmes d’approvisionnement, l’administration, la validation et l’examen des sous-traitants, et veiller à ce que les services soient fournis.
- Aider le SE à vérifier que les prestataires de services sont engagés, soutenus et rémunérés conformément aux politiques et procédures de l’ERO dans les délais convenus.
- Organiser pour le Conseil toute mission spéciale, les déplacements des visiteurs et l’organisation d’événements, y compris la réunion générale semestrielle en partenariat avec la Commission de la CEDEAO.
Rapport d’activité du consultant
Le consultant fournit un rapport d’activité mensuel. Le supérieur hiérarchique du consultant approuve le rapport du consultant dans les trois (3) jours suivant sa remise par le consultant ou indique au consultant, dans le même délai, les raisons pour lesquelles le rapport du consultant n’a pas été approuvé.
Profil et qualifications requises
Qualifications
Titulaire d’un diplôme BAC+4 ans au moins en comptabilité, administration, finances, économie.
Expérience
- Au moins huit (8) ans d’expérience dans l’administration, la comptabilité et la gestion financière ; expérience minimale dans un programme de développement régional.
- Expérience dans l’organisation et la gestion de conférences, d’événements réunissant des acteurs publics et privés et de salons professionnels.
- Expérience professionnelle au sein d’équipes et dans la gestion de processus dépendant de la coopération avec de multiples acteurs.
- Expérience professionnelle au sein d’une grande agence de développement multinationale, de préférence dans un rôle de gestion et de coordination.
- Une expérience professionnelle au sein d’une institution ou d’une agence de la CEDEAO serait un atout majeur.
Compétences
- Une connaissance du secteur agricole ouest-africain, en particulier du riz, est souhaitable.
- Compétences avérées en matière de passation de marchés et de suivi des contrats : rédaction de documents administratifs relatifs aux marchés, rédaction de contrats et de rapports, définition des critères d’attribution des contrats, suivi administratif et financier, participation aux comités d’évaluation des appels d’offres.
- Bonne connaissance des normes internationales en matière de comptabilité et d’audit.
- Excellente maîtrise d’Excel, en particulier dans l’analyse et le traitement de bases de données ; excellentes compétences en rédaction de rapports/propositions et fiabilité dans le respect des délais et des livrables. Connaissance des logiciels de comptabilité – la connaissance du logiciel SAP serait un atout ; intégrité professionnelle et morale.
- Excellentes capacités de communication écrite et orale ; excellentes compétences organisationnelles et respect des délais.
- Très bonne maîtrise des outils bureautiques (Word, Excel, PowerPoint, etc.) ; Compétences en gestion et animation de sites Web.
- Habitué à travailler dans un environnement multiculturel.
- Bonne maîtrise du français et de l’anglais.
Conditions générales pour le poste
Lieu, durée et début de la mission
- L’Expert sera basé à Abuja, Nigeria, auprès de l’Observatoire du Riz de la CEDEAO ;
- La durée de la mission est pour toute la durée de vie du Projet après une période probatoire de six mois. Cependant, un contrat de consultant sera signé pour des période de 12 mois renouvelables sur la durée du projet sous réserve de la disponibilité des fonds, de performance satisfaisante et des besoins du Projet.
- Le début de la mission est envisagé pour le deuxième semestre de 2025 ;
- Le poste est à temps plein ;
- Le(la) Consultant(e) est appelé(e) à s’abstenir de toute situation qui pourrait le mettre en conflits d’intérêts dans le cadre de la mission qui lui serait assignée.
- Le consultant devra travailler dans le respect des principes lignes de conduites établies au sein de l’ARAA
Dossier de candidatures
Les dossiers de candidatures sont constitués de :
Une lettre d’intérêt signée, indiquant le délai de disponibilité ;
Un curriculum vitae récent et signé détaillant l’expérience professionnelle et les missions similaires ;
Trois références professionnelles (nom et prénom, fonctions actuelles et antérieures, adresse électronique et numéro de téléphone) ;
Copie certifiée conforme du diplôme le plus élevé dans le domaine concerné ;
Copies des certificats de travail ou de service mentionnés dans le CV.
La candidature présentée sous le format PDF unique doit être déposée au plus tard le 20 septembre 2025 – à 23H 59 GMT à travers un téléchargement sur Onedrive à l’adresse https://bit.ly/4n1Tu9R.
L’ARAA se réserve le droit de ne pas considérer les candidatures qui ne satisfont pas aux exigences susmentionnées.
Un consultant sera sélectionné conformément à la méthode de sélection des consultants individuels décrite dans le « Règlement des marchés publics » de la Banque mondiale. Une séance d’interview sera organisée avec une short liste des meilleurs candidats présélectionnés. Le meilleur candidat à l’issue de l’interview sera retenu pour les négociations d’un contrat.
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés. L’ARAA se réserve le droit d’annuler ce processus de recrutement au besoin.
Demande d’informations complémentaires
Les consultants intéressés peuvent obtenir de plus amples informations en écrivant aux adresses électroniques suivantes :[email protected] cc : [email protected] ; [email protected] avec l’objet « SCI 32-PLANIFICATION ET ADMINISTRATION ERO « .