L’Agence des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) recrute pour ces 08 postes (29 Juillet 2022)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 08 postes

Description de l'emploi

L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture est une agence spécialisée des Nations Unies qui dirige les efforts internationaux pour vaincre la faim et améliorer la nutrition et la sécurité alimentaire. Sa devise latine, fiat panis, se traduit par « qu’il y ait du pain ». Elle a été fondée le 16 octobre 1945. 

POSTE 1

ASSISTANT(E) FINANCIER

Cadre organisationnel

La FAO, par l’intermédiaire de ses bureaux dans les pays ou Représentations de la FAO, aide les Gouvernements à élaborer des politiques, des programmes et des projets pour lutter contre la faim et la malnutrition et fournit un appui technique au développement durable des secteurs agricole, halieutique et forestier de ces pays. Les activités des bureaux Pays de la FAO comprennent la conception et la mise en œuvre de programmes sur le terrain adapté au pays, la liaison avec les représentants locaux des bailleurs de fonds et des activités actives de sensibilisation et de vulgarisations liées aux initiatives de la FAO.

L’Assistant(e) en Finances fournit un service d’assistance à la mise en œuvre des activités liées aux projets et aux budgets de SFC, Gabon puis Sao Tomé.  

Position hiérarchique

Sous la supervision générale du Coordonnateur Sous-Régional de la FAO pour l’Afrique Centrale (SFC), et la supervision directe du Chargé de l’Administration & des Finances.  

Domaine de spécialisation

Suivi des activités budgétaires, financières ainsi que celles relatives aux projets actifs à SFC Libreville et Sao Tomé & Principe.

Tâches et responsabilités

L’Assistant(e) Financier aura pour objectifs de :

  • Procéder à une analyse synthétique des dépenses des projets en difficulté ;
  • A l’aide de la liste des transactions, faire une répartition de charges sur les projets présentant un solde positif ;
  • Faire valider les centres de coûts identifiés au superviseur ;
  • Elaborer les formulaires GL pour les ajustements identifiés ;
  • Etablir une communication au jour le jour avec RAF (Bureau Régional basé à Accra) ;
  • Emettre les tickets pour certaines corrections d’engagements ;
  • Vérifier la prise en compte des corrections sur le ‘’Financial Statements’’ ;
  • Affecter les charges du programme régulier à chaque fonctionnaire technique ;
  • Elaborer un fichier Excel pour le suivi régulier des projets/Budgets à commenter en réunions ;
  • Contribuer à la rédaction des rapports d’activités de SFC ;
  • Procéder aux vérifications physiques des écritures comptables ;
  • Procéder aux validations des transferts bancaires ;
  • Superviser sur demande les activités administratives ;
  • Réaliser d’autres tâches selon les besoins.

LES CANDIDATS SERONT SÉLECTIONNÉS EN FONCTION DES CRITÈRES SUIVANTS :

Conditions minimales à remplir

  • Diplôme universitaire en Comptabilité, Gestion, Administration, Finance, etc.
  • 5 ans d’expérience professionnelle en gestion : administrative, des projets, financière, etc.
  • Connaissance pratique (niveau C) du français. La connaissance de l’anglais serait un avantage à considérer.
  • Etre de nationalité Gabonaise ou détenir une autorisation de travail valide.

Compétences de base exigées par la FAO

  • Attention portée aux résultats
  • Avoir l’esprit d’équipe
  • Sens de la communication
  • Établissement de relations constructives
  • Partage des connaissances et amélioration continue

Aptitudes techniques/fonctionnelles

  • Bonne capacité de jugement, sens de l’initiative, de responsabilité et d’organisation du travail ;
  • Bon esprit analytique, bonne capacité de travailler sous pression et aptitude à produire des rapports ;
  • Aptitude confirmée à travailler en équipe dans un environnement multiculturel ;
  • Bonne capacité de communication ;
  • Avoir une expérience de travail avec le système des Nations Unies (un atout).
  • Avoir une expérience pratique des opérations.

Critères de sélection

  • Capacité démontrée à fournir un soutien opérationnel à des programmes et à plusieurs projets avec plusieurs donateurs.
  • Capacité et volonté de voyager dans le pays pour soutenir la mise en œuvre du programme de terrain, y compris dans des situations d’urgence et/ou de sécurité incertaine.
  • Capacité de travailler avec un minimum de direction et de supervision.
  • Degré de connaissance des activités du programme de terrain des Nations Unies ou d’autres agences.
  • Compétences de supervision et de coordination et capacité à créer une synergie dans un environnement d’équipe.
  • Excellentes compétences en communication, en rédaction et en présentation
  • Connaissance package MS Office et capacité à s’adapter aux différents systèmes de la FAO (FPMIS, GRMS, IMIS)
  • La connaissance d’une autre langue de l’Organisation serait un atout.
  • Aptitude confirmée à travailler comme membre effectif d’une équipe et à fournir des résultats dans les délais impartis ;
  • Avoir travaillé dans des pays en développement et/ou sinistrés serait un atout.

 

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POSTE 2

5 Animateurs(-ices) – Programme Résilience

Cadre organisationnel

LA FAO au Tchad exécute en appui au Gouvernement plusieurs projets et programmes dans le pays. Parmi ceux-ci, l’Organisation envisage de mettre en œuvre le projet ‘Renforcer la cohésion sociale, la résilience et l’autonomisation des femmes et filles au Lac et au Kanem’. Il a une durée de trois ans et son objectif est de renforcer la cohésion sociale, la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi que l’autonomisation et la résilience des femmes et des jeunes filles face au changement climatique dans les provinces du Lac et du Kanem – en particulier dans les départements de Wayi, Mamdi Kanem et Nord Kanem. Il est ainsi une contribution à la promotion des droits des femmes et des jeunes filles des localités ciblées, notamment dans le processus de prise de décision. C’est dans son cadre qu’il est prévu le recrutement de 5 Animateurs-ices (dont 01 pour le département de Mamdi à Bol, province du Lac ; 01 pour le département de Wayi à Ngouri, province du Lac. 02 pour le département de Kanem à Mao, province du Kanem ; 01 pour le département du Nord Kanem  (Nokou et Rig-Rig), province du Kanem) dont les mandats sont d’appuyer la mise en œuvre des actions programmées.

Position hiérarchique

Sous la supervision générale du Coordinateur Programme Résilience, et sous la supervision directe du chef d’antenne de la FAO du Lac et/ou du Kanem, les animateurs-ices devraient remplir les fonctions suivantes.:

Domaines de spécialisation 

Développement rural

Tâches et responsabilités 

•    Animer les activités du projet sur le terrain, auprès des bénéficiaires ;
•    Participer au ciblage des bénéficiaires ;
•    Vérifier le ciblage des bénéficiaires identifiés par le partenaire ;
•    Participer à l’identification des groupements de femmes et des filles ayant les capacités organisationnelles pour les activités ciblées;
•    Identifier, autant que faire se peut, les besoins potentiels en formation complémentaire et superviser des sessions de renforcement de capacités des bénéficiaires qui en découlerait;
•    Constituer le relais de la coordination du projet auprès des bénéficiaires et des organisations des bénéficiaires;
•    Établir un lien avec les institutions gouvernementales et les services de vulgarisation ;
•    Participer aux négociations avec les autorités coutumières ;
•    Accompagner et contribuer à la supervision de toute distribution en faveur des bénéficiaires;
•    L’animateur sera en contact permanant avec l’équipe de la coordination du projet. Il donnera un appui :
– Méthodologique, pour la bonne compréhension des activités du projet par les bénéficiaires ;
– Organisationnel, pour la gestion des moyens mis à disposition du poste (dotation carburant, location véhicule, gestion des manœuvres…)
– Communicationnelle en assurant une remontée régulière d’informations au niveau du chef de projet, à travers le chef d’antenne.
•    L’animateur réalisera toute autre activité relative au projet sur demande du Coordinateur Programme Résilience et du chef d’antenne du Lac ou du Kanem, selon son lieu d’affectation.

LES CANDIDATS SERONT SÉLECTIONNÉS EN FONCTION DES CRITÈRES SUIVANTS :

Conditions minimales à remplir

–    Être de nationalité tchadienne ;
–    Avoir un diplôme universitaire (Bac+2) en Développement rural, Agriculture, Elevage, Médiation sociale, ou équivalents ;
–    Excellentes capacité de communication, de rédaction et de présentation en français et en anglais. Parfaite maîtrise des langues/dialectes locales ;
–    Avoir une expérience de travail confirmée d’au moins trois (3 ans) en milieu communautaire agropastoral (Ps : Un nombre d’années d’expérience éprouvée similaire à celles envisagées pourrait être valorisées en lieu et place du diplôme requis).

Compétences de base exigées par la FAO

•    Attention portée aux résultats
•    Avoir l’esprit d’équipe
•    Sens de la communication
•    Établissement de relations constructives
•    Partage des connaissances et amélioration continue

Aptitudes techniques/fonctionnelles 

•    Avoir une bonne familiarité avec les techniques d’animation communautaire ;
•    Etre disponible.

Critères de sélection

•    Capacité à travailler en autonomie avec un minimum de direction et de supervision ;
•    Connaissance des agences du SNU et d’autres institutions impliquées dans la mise œuvre de programmes sur le terrain ;
•    Compétences de coordination et de management, habilité à superviser et à construire des synergies au sein d’équipes.

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POSTE 3

Consultant Juridique National

Cadre organisationnel

L’Agence suédoise de développement et coopération Internationale (ASDI), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) collaborent dans un projet quinquennal intitulé: Transformation Global des Forêts pour les gens et le climat: focus sur l’Afrique de l’Ouest.

Le projet est mis en œuvre par la FAO en partenariat avec la CEDEAO, avec le soutien financier de SIDA pour accompagner la mise en œuvre du Plan de convergence de la CEDEAO pour la gestion et l’utilisation durables des écosystèmes forestiers en Afrique de l’Ouest, adopté en 2013. Il Convergence vise à mobiliser un soutien politique, institutionnel, financier et technique pour résoudre les problèmes forestiers transfrontaliers dans les 15 États membres de la CEDEAO.

L’objectif du projet est de renforcer la prise de décision sur la gestion des forêts et des terres en Afrique de l’Ouest à travers trois domaines des sept domaines prioritaires du plan de convergence 

Domaine Prioritaire 1: Connaissance de l’état et de la dynamique des écosystèmes forestiers

Domaine Prioritaire 2: Lois, politiques et stratégies relatives aux forêts et aux terres au niveau sous-régional; et

Domaine Prioritaire 3: Démonstration de pratiques communautaires d’utilisation durable des forêts et des terres et encouragement de la coopération Sud-Sud

Plus précisément, le domaine prioritaire 2 cherche à soutenir en deux phases : i) le développement de cinq rapports juridiques pour les pays de l’écosystème de la forêt tropicale de Haute Guinée (Phase I)  et ii) deux rapports juridiques pour deux pays de la région du Sahel/savane (Phase II) , basés sur les besoins des pays afin d´améliorer la gestion durable des forêts, ainsi que la lutte contre les menaces transfrontalières pesant sur les écosystèmes forestiers de l’Afrique de l’Ouest.

Dans la région de la CEDEAO, de nombreux États membres considèrent la faiblesse de la gouvernance et des institutions du secteur forestier, ainsi que le manque de cohérence entre les lois et leur mise en œuvre à travers les frontières, comme étant les défis majeurs à la gestion durable des forêts. 

L’engagement des communautés locales dans la gestion communautaire des forêts et l’application des lois forestières varient à travers la sous-région, mais présentent un potentiel pour lutter contre les facteurs de déforestation, y compris l’exploitation forestière illégale et l’empiètement agricole.

La participation des communautés est souvent limitée par le manque de droits fonciers reconnus pour accéder aux ressources forestières et les gérer – des droits qui, s’ils étaient garantis, bénéficieraient à la fois aux moyens de subsistance locaux et à la gestion des forêts.

Au cours des phases I et II, des analyses des lacunes juridiques seront menées dans sept pays au total où la législation forestière est actuellement en cours de révision ou d’élaboration, et où les principales préoccupations transfrontières liées à la gestion des forêts peuvent être abordées. En plus de ces critères, les pays confrontés à des taux de déforestation élevés, selon les études techniques entreprises dans le domaine ont été priorisés.

La première phase implique l’écosystème forestier de Haute Guinée impliquant cinq États (Côte d’Ivoire, Libéria, Ghana, Guinée et Sierra Leone), en raison d’une demande croissante et incontrôlée de terres forestières et de ressources naturelles, et de la fragmentation, de la transformation et la conversion des terres forestières en d’autres types d´usages (Banque mondiale 2015). 

La deuxième phase de cette évaluation concerne la zone Sahel/Savane de l’Afrique de l’Ouest, où Le Sénégal et la Gambie ont été identifiés pour cette zone compte tenu de l’étendue de leur frontière commune, de l´importance de la gestion communautaire de forêts, et du processus de décentralisation en cours dans les deux pays. 

Ce projet encouragera les pays limitrophes à parvenir à un consensus sur les préoccupations transfrontières liées aux ressources naturelles et aux forêts. Cela peut être réalisé par exemple par l’adoption d’accords harmonisés, homologués et /ou multi-bilatéraux visant à promouvoir la cohérence entre les législations nationales ou à mettre en œuvre des cadres réglementaires, avec la participation des communautés locales et des parties prenantes concernées.

Position hiérarchique

Le/la Consultant(e) Juridique National(e) sera sous la supervision générale du coordonnateur du bureau sous-régional de la FAO pour l’Afrique de l’Ouest et sous la supervision administrative directe du représentant du bureau-pays de la FAO.  Il travaillera sous la supervision technique du gestionnaire de projet, du juriste forestier au siège et du juriste basé au bureau sous-régional, en étroite collaboration avec l’assistant FAOR chargé de programme du bureau- pays et en consultation avec les homologues nationaux concernés,

Domaine de spécialisation

L’objectif de cette étude est d’analyser le cadre juridique lié aux forêts et de soumettre des recommandations pour promouvoir des réformes juridiques et / ou mettre en œuvre les dispositions légales nécessaires pour protéger les forêts et réduire la déforestation dans la région cible, en collaboration avec les institutions nationales compétentes et d’autres acteurs clés. Le rapport juridique se concentrera sur les principaux moteurs de la déforestation et de la dégradation des terres, en tenant compte d’une approche communautaire et en centrant l’analyse des lacunes juridiques sur les questions transfrontières liées aux forêts affectant plus d’un pays de la région de la CEDEAO. Cette analyse se fera en étroite concertation avec les parties prenantes aux niveaux national et sous-régional, y compris les points focaux, les interlocuteurs gouvernementaux et les institutions locales concernées (publiques, privées, OIG, ONG, organisations communautaires et décentralisées) impliquées dans la planification et gestion des forêts, des ressources naturelles et de l’environnement.

Tâches et responsabilités

Le consultant juridique national sera responsable des tâches suivantes:

  • Élaborer un plan de travail à présenter dans les 15 premiers jours de la consultation, y compris la description des produits, la méthodologie et le calendrier.
  • Développer une analyse juridique, basée sur le plan préparé par la FAO, en se concentrant sur la législation forestière, tenant compte des instruments régionaux et internationaux, en mettant en évidence les opportunités existantes, les contraintes et les incohérences entre et au sein des secteurs liés aux forêts, qui affectent la gestion durable des forêts, en se concentrant spécifiquement sur les contraintes juridiques qui 1) qui alimentent les problèmes affectant les écosystèmes forestiers transfrontaliers, et 2)  limitent l’engagement des communautés locales (y compris les groupes vulnérables, les femmes, les PA et les jeunes) dans la gestion durable des forêts. Un examen des instruments réglementaires pertinents (y compris les lois, les actes, les règlements, les décrets, les résolutions et les instruments / pratiques coutumiers) ainsi que des entretiens avec les principales parties prenantes des entités gouvernementales non gouvernementales serviront de base pour l’élaboration de l’analyse juridique.
  • Sur la base de l’analyse des contraintes juridiques, le consultant inclura un ensemble de recommandations pour améliorer ou pour mettre en œuvre le cadre juridique forestier, y compris les arrangements institutionnels et multilatéraux nécessaires pour résoudre les problèmes forestiers transfrontaliers et améliorer la gestion durable de la foresterie communautaire.  L’analyse devrait inclure un examen des systèmes de partage des bénéfices qui dérivent des forêts, du commerce légal (vs illégal) du bois et des produits forestiers non ligneux entre les pays, des outils de planification de la gestion forestière, de la sécurité foncière des terres et des forêts, ainsi que des programmes de cogestion des aires protégées. Une perspective de genre sera appliquée à l’analyse et aux recommandations.
  • Organiser un atelier (ou une réunion virtuelle) en étroite collaboration et sous la direction des autorités nationales pour partager et valider les résultats et les recommandations de l’analyse des lacunes juridiques, en invitant les parties prenantes nationales et sous-régionales pertinentes, y compris les points focaux, les interlocuteurs gouvernementaux et les institutions locales (publiques, privées, OIG, ONG, organisations communautaires et décentralisées) impliquées dans la planification et la gestion des forêts, des ressources naturelles et de l’environnement.

Les bureaux pays de la FAO et l’équipe du siège / sous-régionale fourniront un appui logistique et technique selon les besoins. Les parties prenantes concernées seront invitées à assister à l’atelier.  

  • Présenter le rapport juridique finale aux autorités nationales pour sa validation finale, afin de promouvoir la compréhension et l’appropriation de l’analyse et des recommandations de la part du Gouvernement.

LES CANDIDATURES SERONT EXAMINÉES EN REGARD DES CRITÈRES SUIVANTS:

Conditions minimales à remplir

  • Maîtrise ou licence en droit, de préférence avec une spécialisation en droit de l’environnement, des forêts ou des ressources naturelles
  • Au moins 5 ans d’expérience professionnelle dans le domaine juridique, en particulier dans l’évaluation des cadres juridiques et institutionnels régissant le secteur forestier et ses secteurs connexes, y compris les droits fonciers et communautaires.
  • Aptitude avérée à rédiger clairement et précisément en français (niveau C) et à mener des analyses approfondies mais succinctes sur les questions juridiques avec des recommandations spécifiques et pratiques; et connaissance moyenne (niveau B) de l’anglais, de l’arabe, du chinois ou du russe. Pour les PSA, seule le Français est exigé et pour le niveau. 

Compétences de base exigées par la FAO

  • Attention portée sur les résultats
  • Avoir l’esprit d’équipe
  • Savoir communiquer
  • Établir des relations constructives
  • Partage des connaissances et amélioration continue

Critères de sélection

  • Connaissance de la structure et du contenu normatif de la législation relative à la foresterie Tant au niveau national, régional qu’international
  • Compréhension des implications de genre et de gouvernance de la gestion des forêts et des ressources naturelles.
  • Aptitude avérée à établir de bonnes relations avec une variété de parties prenantes, y compris les institutions gouvernementales, les ONG et les communautés locales, et à mener des travaux de terrain.
  • Expérience de travail en République du Sénégal.
  • Expérience de travail sur des projets de donateurs internationaux hautement préférée.

Aptitudes techniques/fonctionnelles

  • Expérience du travail dans plus d’un lieu ou domaines d’activité différents
  • Très bon sens de l’organisation et capacité à respecter des délais serrés
  • Capacité à prioriser les tâches
  • Capacité à travailler de manière harmonieuse et efficace dans une équipe multiculturelle
  • Capacité à travailler en étroite collaboration avec les institutions nationales et les entités gouvernementales

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POSTE 4

SPÉCIALISTE NATIONAL DE LA RESTAURATION ET DE LA GESTION FORESTIÈRE, MEMBRE DE L’ÉQUIPE DE L’ÉVALUATION À MI-PARCOURS 

Cadre organisationnel

Le but de l’évaluation à mi-parcours (MTR) est de fournir des contributions pour mieux orienter le projet de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en République Centrafricaine GCP/CAF/002/GFF en le rendant plus pertinent pour les besoins du pays.

Le projet GCP/CAF/002/GFF « Restauration des forêts et des paysages soutenant la résilience des paysages et des moyens de subsistance en République centrafricaine (RCA) » fait partie de l’Initiative pour la restauration qui a pour objectif de promouvoir la restauration et la gestion durable des écosystèmes forestiers en république centrafricaine pour réduire les émissions de carbone liées à la déforestation et inverser la dégradation des forêts et des sols.

L’objectif global du projet TRI RCA est de contribuer à la restauration et à l’entretien de paysages critiques pour fournir des avantages environnementaux mondiaux et un développement économique et des moyens de subsistance plus résilients, à l’appui du défi de Bonn.

Les activités de restauration sont particulièrement pertinentes en RCA, qui souffre depuis des décennies d’instabilité politico-militaire et d’une croissance lente, la dernière crise de 2013 étant la plus critique. La grande majorité des populations locales souffrent d’extrême pauvreté et d’insécurité alimentaire, et leurs moyens de subsistance dépendent fortement des ressources naturelles. Pour l’instant, il y a très peu d’expériences passées en matière de restauration des terres en RCA. En termes de projets en cours, aucun d’entre eux ne cible directement les questions de restauration, mais ils pourraient améliorer le cadre institutionnel favorable à la RFP et compléter les activités de RFP.

Ce projet est mis en œuvre dans cinq sites pilotes du Sud-Ouest, ciblant des terres abandonnées considérées comme improductives. Les populations locales sont encouragées à « revenir sur leurs pas » et à restaurer ces terres abandonnées, au lieu de se précipiter et d’étendre le front pionnier loin des villages. Plus de 3 200 ha pourraient alors être restaurés, en utilisant des pratiques d’agroforesterie et d’agroécologie. Sur ce total, près de 1 250 ha pourraient être restaurés grâce à un partenariat public privé innovant entre l’État, une société forestière et les populations locales. Les populations locales bénéficieraient également d’un appui pour la mise en place d’Activités Génératrices de Revenus (AGR) complémentaires.

Position hiérarchique

Sous la supervision directe du responsable du budget du projet (BH), Mme Perpetua Katepa Kalala, Représentante de la FAO pour la RCA, et de la supervision technique du consultant principal pour l’évaluation à mi-parcours, le spécialiste contribuera à cette évaluation pour son domaine d’expertise et sera chargé de soutenir le consultant principal. Son mandat découle des termes de référence de l’évaluation à mi-parcours et doit s’y conformer pleinement. Il/Elle fournira des contributions comme convenu avec le consultant principal et le MTR manager (RM). Le membre de l’équipe rend compte au BH.

Domaine de spécialisation

Programme de l’évaluation, de la restauration et de la gestion forestière

Tâches et responsabilités

De manière spécifique, il est chargé de :

•    Examiner la documentation pertinente mise à disposition par le représentant de la FAO en RCA (RM) et l’Unité d’exécution du projet en RCA : le document de projet, le cadre logique du projet, les rapports d’avancement et finaux, les rapports d’atelier et techniques, entre autres ;
•    Conformément à l’approche méthodologique décrite dans les termes de référence, contribuer à l’élaboration d’outils de collecte de données, y compris des questionnaires, des listes de contrôle et des protocoles d’entretien, le cas échéant ; dans la mesure du possible, participer à la finalisation du programme de travail de l’équipe d’évaluation à mi-parcours ;
•    Participer activement à la collecte des données primaires, tel que requis et identifié dans la matrice d’évaluation à mi-parcours, sous la direction du consultant principal lors des visites de sites, en organisant et en facilitant des entretiens et des réunions (en face à face ou virtuels) avec les parties prenantes, telles que les entités gouvernementales, les partenaires du projet (la liste des parties prenantes sera fourni avec la documentation), le représentant de la FAO, les partenaires externes, les bénéficiaires du projet, les organisations internationales, le secteur privé, la société civile, les universités et les instituts de recherche;
•    Fournir une expertise spécialisée dans la restauration et la gestion forestière, en évaluant les résultats, les livrables et les activités menées dans son domaine spécifique ;
•    Contribuer à la consolidation de toutes les informations recueillies au cours du processus d’évaluation à mi-parcours dans un format structuré suivant les questions et critères clés de l’évaluation à mi-parcours ;
•    S’assurer que toutes les données primaires et secondaires collectées sont enregistrées au cours du processus d’évaluation à mi-parcours et organisées dans un format structuré suivant les questions clés de l’évaluation à mi-parcours, sur la base desquelles toutes les conclusions seront triangulées ;
•    Participer à l’analyse et à la discussion sur les informations collectées au cours de l’évaluation à mi-parcours au sein de l’équipe d’évaluation à mi-parcours pour identifier les principales constatations qui répondent aux problèmes et aux questions de l’évaluation à mi-parcours, et formuler des conclusions et recommandations préliminaires dans son domaine d’expertise spécifique, comme discuté et convenu avec le consultant principal et le RM ;
•    Fournir des contributions (y compris rédigées, comme requis par le consultant principal de l’évaluation à mi-parcours) sur les domaines spécifiques d’évaluation, conformément aux termes de référence généraux, pour tous les livrables, y compris: le rapport initial, les séances de débriefing après les missions sur le terrain, le projet de rapport d’évaluation à mi-parcours conformément aux spécifications fournies dans les termes de référence, et de participer à la prise en compte et à l’intégration de tout retour d’information sur le projet de rapport des examinateurs des parties prenantes (par exemple, le responsable du budget, le point focal FAO GEF CU, les homologues gouvernementaux, les parties prenantes de la communauté locale), le cas échéant, et soutenir le consultant principal lors de la finalisation du rapport, au besoin.

En termes de rapportage, ou si des informations ou conseils sont requis de la FAO par le consultant, il /elle doit adresser ses demandes au BH, au RM, au point focal FAO GEF CU et au consultant principal de l’évaluation à mi-parcours.

LES CANDIDATS SERONT SÉLECTIONNÉS EN FONCTION DES CRITÈRES SUIVANTS:

Conditions minimales à remplir 

Le spécialiste doit avoir les compétences techniques et l’expérience suivante :

–    Être de nationalité centrafricaine ;
–    Avoir diplôme universitaire en gestion forestière, agriculture, gestion des ressources naturelles, développement social et économique ou évaluation ;
–    Avoir Cinq ans d’expérience dans un domaine technique pertinent et une bonne compréhension du contexte national et local ;
–    La connaissance pratique de l’anglais et du français est obligatoire

Compétences de base exigées par la FAO

•    Attention portée aux résultats
•    Avoir l’esprit d’équipe
•    Sens de la communication
•    Établissement de relations constructives
•    Partage des connaissances et amélioration continue

Critères de Sélection 

•    Dispose d’une Expérience pertinente dans la conception, la planification et / ou la réalisation d’évaluations de projets de développement ; avec des compétences démontrées en matière de collecte et d’analyse de données quantitatives et qualitatives, avec une expérience avérée en conduite d’évaluation formative, de processus et d’impact ;
•    Une expérience de réalisation d’évaluation à mi-parcours de projet FEM serait un atout ;
Une expertise sur la gouvernance, la restauration des paysages forestiers, les investissements du secteur privé, le dialogue sur les politiques, l’égalité des sexes, ou une combinaison de celles-ci, appliquée aux instruments et pratiques politiques ;
•    Une connaissance des travaux / procédures de la FAO et du FEM, ou d’autres agences des Nations Unies, serait un atout ;
•    Maîtrise d’Excel, Word, PowerPoint, MS Office.