La Wildlife Conservation Society (WCS) recrute pour ce poste (11 Novembre 2024)

La Wildlife Conservation Society (WCS) est une organisation américaine privée, à but non lucratif et exonérée d’impôt, fondée en 1895, qui sauve la faune en comprenant les problèmes critiques, en développant des solutions fondées sur la science et en prenant des mesures de conservation qui profitent à la nature et à l’humanité.

Avec plus d’un siècle d’expérience, des engagements à long terme dans des dizaines de paysages, une présence dans plus de 60 pays et un historique de création de plus de 150 aires protégées dans le monde, WCS a accumulé les connaissances biologiques, la compréhension culturelle et les partenariats nécessaires. pour garantir que les espaces sauvages et la faune prospèrent aux côtés des communautés locales. En collaboration avec les communautés et les organisations locales, ces connaissances sont appliquées pour résoudre les problèmes de gestion des espèces, des habitats et des écosystèmes essentiels à l’amélioration des moyens de subsistance qui dépendent de l’utilisation directe des ressources naturelles.

Résumé du poste

WCS est un partenaire de préparation (DP) du GCF en soutien à l’Autorité nationale désignée (NDA) de la RDC et au ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) dans le cadre de ce travail. WCS recherche un analyste spatial hautement qualifié et motivé travaillant en collaboration avec les équipes de WCS pour superviser la compilation et l’analyse des données géospatiales pour la modélisation nationale de l’utilisation des terres afin d’aider le gouvernement de la RDC à mettre en œuvre sa stratégie 30×30. Le travail d’expert de l’analyste spatial comprendra une analyse des lacunes dans les données sur la biodiversité, le climat et les pressions humaines, l’application d’algorithmes de planification spatiale pour identifier les zones de conservation prioritaires et l’analyse des risques, vulnérabilités et pressions potentiels dans ces zones prioritaires. Ce travail comprendra également le développement de scénarios spatialement explicites pour la mise en œuvre de la stratégie RDC 30×30. L’expert en analyste spatial devra s’assurer que la planification spatiale s’aligne sur la réforme du régime foncier de la RDC et la loi à venir connexe, garantir que les concessions communautaires forestières et autres mesures de conservation efficaces (OECM) sont prises en compte lors de l’exercice de modélisation. Les différents scénarios d’aménagement du territoire développés doivent être auto-expliqués dans la mesure du possible et mis à la disposition des parties prenantes concernées pour soutenir une prise de décision éclairée et participative.

Tâches et responsabilités

Compiler les cartes nationales existantes de l’intégrité des écosystèmes forestiers, de la biodiversité, des stocks de carbone et d’autres services écosystémiques et effectuer une analyse des zones géographiques prioritaires pour maximiser l’impact positif et les avantages dans les secteurs du climat et de la biodiversité qui peuvent contribuer au maintien de l’intégrité des écosystèmes, y compris les zones protégées, les zones conservées et les OECMS, et les terres autochtones.

• Compiler les cartes et bases de données existantes sur la planification de l’utilisation des terres, y compris les zones protégées, les OECMS, les terres autochtones, les forêts communautaires, les infrastructures planifiées, les projets de développement, la population et les données démographiques, et effectuer une analyse des risques environnementaux, des vulnérabilités et des pressions à travers le pays.
• Développer des scénarios d’aménagement du territoire pour fournir une base de référence sur laquelle une approche intégrée peut être développée pour la mise en œuvre de la stratégie RDC 30×30.
• En collaboration avec le programme WCS-RDC et nos équipes scientifiques et politiques régionales et mondiales, veiller à ce que le développement d’outils géospatiaux soit pleinement conforme aux priorités et aux engagements stratégiques du gouvernement de la RDC dans le cadre des conventions et accords nationaux et internationaux.
• Maintenir une collaboration permanente avec les agences gouvernementales telles que l’ONAT, la DIAF et la DDD, ainsi qu’avec d’autres programmes pertinents tels que CAFI, GEF, Natur’Africa, USAID CARPE, etc. pour assurer l’alignement et la complémentarité.

Exigences minimales

• Un doctorat. en géosciences, aménagement du territoire et modélisation spatiale avec des connaissances pratiques en projections climatiques.
• Au moins 10 ans d’expérience dans la conduite de recherches en sciences du climat, en mettant l’accent sur les implications pour la biodiversité et les écosystèmes et/ou les zones protégées, comme le démontrent les dossiers de publications.
• Familiarité avec les approches recommandées par le GIEC pour les évaluations de la vulnérabilité climatique.
• Expérience dans la coordination d’activités de recherche avec une équipe, des échéanciers et des parties prenantes.
• Capacité à compiler et analyser des données climatiques et socio-économiques.
• Capacité à développer et soumettre pour approbation un ensemble de méthodes permettant d’évaluer la variabilité climatique et les risques liés au changement climatique pour la biodiversité, les écosystèmes, les zones protégées et les communautés vulnérables
• Familiarité avec les modèles climatiques régionaux tels que RegCM3/4 et CRCM ainsi que les modèles globaux tels que HadAM3.
• Capacité à analyser de grands ensembles de données et à assembler des ensembles de données d’observation et des simulations de modèles à l’aide de scripts Matlab, FORTRAN, Python, R, Linux ou d’environnements de script équivalents.
• Expérience avérée dans la prise de décision participative utilisant des données et des informations géospatiales et dans la production de cartes de qualité pour la visualisation.
• Familiarité avec les données géospatiales les plus courantes et pertinentes de la RDC liées, mais sans s’y limiter, à la biodiversité, aux aires protégées, au couvert forestier et à son changement, aux infrastructures, etc.
• Capacité à travailler et à communiquer efficacement en français et en anglais