Ce poste est à pourvoir au sein de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO), au Centre d’opérations conjoint de Goma. L’officier des opérations conjoint relève directement du chef de section et est responsable de la connaissance intégrée de la situation, de la gestion de crise et de la coordination opérationnelle. Dans les limites des pouvoirs qui lui sont délégués et sous la supervision du chef de section, l’officier des opérations conjoint assumera les fonctions d’adjoint du JOC. Il/elle est responsable de la coordination et de la supervision des responsabilités et des services fournis par le JOC, y compris la gestion d’une équipe intégrée composée de personnel de toute la mission, y compris des composantes militaires, policières et de sécurité.
Responsabilités
Sous l’autorité du Chef du JOC, l’Officier des Opérations Conjointes sera responsable des tâches suivantes : 1. Suivi et rapports :
• S’assure que les membres du personnel du JOC reçoivent des orientations et des directives pour la collecte d’informations et entretient des relations avec les parties prenantes ;
• Examine et assure le traitement et la diffusion en temps opportun des rapports intégrés (y compris les rapports de situation quotidiens et hebdomadaires) au sein de la Mission et au Siège sur les développements importants dans le pays et la région.
• Examine et envoie des rapports d’incident (« flash ») sur des événements importants et urgents et de nouveaux développements affectant la mise en œuvre du mandat de l’ONU et la paix et la stabilité dans le pays.
• Rédige ou supervise la préparation de rapports spécialisés, de câbles codés et de courriels officiels.
• Supervise et examine la rédaction et les rapports des autres membres du personnel et peut remplir le rôle du Chef du JOC en son absence.
• Gère les bases de données des rapports opérationnels et du SAGE, accessibles par et pour l’utilisation des composantes intégrées de la mission.
• Gère l’échange d’informations opérationnelles avec les partenaires externes, y compris les membres de la communauté diplomatique, les partenaires humanitaires et de la société civile.
2. Soutien à la gestion de crise :
• S’assure que la mission et les acteurs clés (membres de l’équipe de gestion de crise, personnel du JOC, etc.) sont préparés aux crises, connaissent les procédures et que les procédures opérationnelles standard et autres directives sont à jour.
• Sous la supervision de la direction du JOC et du chef d’état-major de la mission, organise des réunions de gestion de crise au sein de la mission et avec le siège de l’ONU.
• Supervise le soutien du JOC aux réunions de gestion de crise (soutien du secrétariat, présentations, points de discussion si nécessaire, liaison avec les techniciens et la gestion des installations).
• Assure la liaison régulière avec les composantes de la mission, l’appui à la mission et l’équipe de pays des Nations Unies (UNCT) afin de fournir des informations en temps opportun pendant une crise.
3. Coordination opérationnelle :
• Soutient l’organisation de réunions de coordination opérationnelle, selon les besoins, assure la liaison avec les composantes de la mission, l’appui à la mission et l’UNCT et surveille la mise en œuvre des décisions.
• Soutient les mécanismes réguliers de coordination opérationnelle (par exemple, les demandes de vol et de vol spécial). • Assure la liaison avec les sections de la mission, l’appui à la mission et l’UNCT pour aider à coordonner les opérations.
• Collabore avec le Centre d’analyse conjoint de la mission (JMAC), le Centre des opérations de sécurité (SOC), le Centre des opérations de police (POC), le Centre des opérations militaires (MOC) et le Centre de soutien à la mission (MSC).
• Soutient l’unité de protection des civils dans la rédaction/révision des rapports/présentations basés sur la base de données du JOC.
• Soutient le Système de gestion de la résilience organisationnelle (ORMS) de la mission.
4. Centre d’information et de communication :
• Soutient la facilitation des contacts entre la direction de la mission, le siège et les autres acteurs.
• S’assure qu’une base de données à jour des coordonnées du personnel clé est maintenue au JOC.
5. Assiste le chef du JOC dans la gestion, notamment :
• Supervise le recrutement, la formation et la gestion des officiers des opérations ; établit les tableaux de service, si nécessaire ; supervise les soumissions budgétaires, si nécessaire ; et entretient les relations avec les composantes, les secteurs, les bureaux régionaux et le siège de l’ONU de la mission.
• Soutient l’élaboration de procédures opérationnelles normalisées (SOP), d’outils et de modèles au niveau de la mission (pour les rapports, la gestion de crise, les communications, etc., reflétant la politique et les orientations du DPO) et assure leur mise en œuvre (y compris par la formation et l’évaluation).
• Prépare et fournit des briefings pour les réunions de la haute direction, les délégations de haut niveau, le corps diplomatique et d’autres produits selon les instructions de la haute direction.
• Agit en tant que chef du JOC, selon les besoins. 6. Exécute d’autres tâches à la demande du chef du JOC ou du chef de cabinet de la mission.
Compétences
Professionnalisme : Aptitude à identifier les questions politiquement sensibles et opérationnellement importantes ; aptitude à coordonner les interventions avec divers acteurs, y compris extérieurs à l’ONU ; aptitude à mener des présentations efficaces en résumant et en articulant clairement les enjeux opérationnels, en proposant des options et en transmettant l’information de manière concise ;
Connaissance du travail en environnement opérationnel. Aptitude à informer les hauts fonctionnaires. Fierté de son travail et de ses réalisations. Compétences professionnelles et maîtrise du sujet. Conscience et efficacité dans le respect des engagements, des délais et des résultats. Motivation par des préoccupations professionnelles plutôt que personnelles. Persévérance face aux problèmes et aux défis difficiles ; maintien du calme dans les situations stressantes. Prise de responsabilité pour l’intégration des perspectives de genre et la garantie de la participation égale des femmes et des hommes dans tous les domaines de travail.
Communication : S’exprimer clairement et efficacement à l’oral et à l’écrit. Écoute les autres, interprète correctement les messages des autres et répond de manière appropriée. Pose des questions pour clarifier les choses et manifeste un intérêt pour la communication bilatérale. Adapte le langage, le ton, le style et le format à l’auditoire. Fait preuve d’ouverture dans le partage de l’information et tient les gens informés.
Travail d’équipe : Collaborer avec ses collègues pour atteindre les objectifs de l’organisation. Solliciter les contributions en valorisant sincèrement les idées et l’expertise de chacun ; être disposé à apprendre d’eux. Placer l’intérêt de l’équipe avant son intérêt personnel. Soutenir et appliquer une décision finale du groupe, même si celle-ci ne reflète pas entièrement sa position. Partager le mérite des réalisations de l’équipe et assumer sa coresponsabilité pour ses faiblesses.
Jugement/prise de décision : Identifier les enjeux clés d’une situation complexe et aller au cœur du problème rapidement. Recueillir les informations pertinentes avant de prendre une décision. Évaluer les impacts positifs et négatifs des décisions avant de les prendre. Prendre des décisions en tenant compte de leur impact sur les autres et l’organisation. Proposer une ligne de conduite ou formuler une recommandation en se basant sur toutes les informations disponibles. Comparer les hypothèses aux faits. S’assurer que les actions proposées répondront aux besoins exprimés et sous-jacents de la décision. Prendre des décisions difficiles lorsque cela est nécessaire.
Éducation
Un diplôme universitaire supérieur (maîtrise, doctorat ou équivalent) en sciences politiques, sciences sociales, relations internationales ou dans un domaine connexe est requis. Un diplôme universitaire de premier cycle (licence ou équivalent) assorti de deux années supplémentaires d’expérience professionnelle pertinente peut être accepté à défaut.
Expérience professionnelle
Un minimum de sept (7) années d’expérience à des niveaux de responsabilité de plus en plus élevés dans les affaires politiques ou internationales, les opérations et la gestion de crise, ou dans des domaines connexes, est requis. Une vaste expérience de la rédaction de documents politiques et de l’information de hauts fonctionnaires est requise.
Une expérience professionnelle pertinente de la gestion d’une équipe ou d’un bureau est requise. Au moins deux (2) années d’expérience de travail dans ou à l’appui d’une opération sur le terrain du système commun des Nations Unies ou d’une organisation internationale comparable travaillant sur des questions politiques, de sécurité ou liées au mandat dans la région géographique des opérations sont requises. Une expérience de la collecte et de l’analyse de données et d’informations et de la préparation de visualisations à l’aide de technologies innovantes et d’entreprise, y compris Situational Awareness Geospatial Enterprise (SAGE), est souhaitable.
Une expérience du système de gestion de la résilience organisationnelle (ORMS) est souhaitable. Une expérience de travail dans un centre d’opérations conjoint ou dans un environnement opérationnel comparable où les employés pourraient être amenés à travailler en dehors des heures normales de bureau, par exemple le week-end ou le soir, et doivent être en mesure de modifier leur horaire si nécessaire pour répondre à ces besoins est requise.
Langues
L’anglais et le français sont les langues de travail du Secrétariat des Nations Unies. Pour ce poste, l’anglais est obligatoire. La maîtrise du français est souhaitable. Le tableau ci-dessous indique le niveau minimum requis pour chaque compétence dans ces langues, conformément au Cadre de référence des langues des Nations Unies (veuillez consulter https://languages.un.org pour plus de détails).