Le PNUD est le réseau mondial de développement des Nations Unies, qui plaide en faveur du développement durable, de la croissance inclusive et du renforcement de la résilience. Avec une présence dans plus de 170 pays, le PNUD aide les pays à trouver des solutions locales à des défis complexes en matière de développement.
POSTE : Analyste en finance durable
1. Description du bureau/unité/projet :
Le Plan stratégique 2022-2025 du PNUD souligne notre engagement continu à éradiquer la pauvreté, à accompagner les pays dans leur cheminement vers les ODD et à œuvrer en faveur de l’Accord de Paris. Dans le cadre du Réseau mondial des politiques du Bureau d’appui aux politiques et aux programmes, les pôles Nature, changement climatique, énergie et déchets (NCE&W) du PNUD promettent et mettent à l’échelle des approches intégrées de l’ensemble de la gouvernance et des solutions fondées sur la nature qui rétablissent la pauvreté et les inégalités, renforcent les moyens de subsistance et la croissance inclusive, atténuent les conflits, les migrations forcées et les déplacements, et promeuvent des systèmes de gouvernance plus résilients qui font progresser les programmes de paix et de sécurité qui y sont liés.
Au cours des dernières décennies, les outils et les solutions de financement de la biodiversité ont démontré leur importance pour la réalisation des objectifs de biodiversité et des objectifs plus larges de développement durable. L’amélioration du choix, de la conception et de la mise en œuvre de solutions de financement efficaces et bien adaptées renforcera les chances des pays d’atteindre les objectifs nationaux et mondiaux en matière de biodiversité. Les plans de financement de la biodiversité sont de plus en plus reconnus comme un outil pertinent pour aider les pays à identifier et à combler le déficit de financement de la biodiversité, grâce notamment aux travaux de l’initiative de financement de la biodiversité, BIOFIN (www.biofin.org). En décembre 2022, les parties à la Convention sur la diversité biologique ont adopté le Cadre mondial pour la biodiversité de Montréal-Kunming. Ce cadre comprend de nombreux objectifs liés au financement. L’objectif 19 sur la mobilisation des ressources fait référence à la conception et à la mise en œuvre par les pays de plans nationaux de financement de la biodiversité. Cet objectif est parfaitement aligné avec ceux de BIOFIN qui est mis en œuvre dans plusieurs pays par le PNUD et qui vise notamment à orienter davantage de financements provenant de toutes les sources possibles pour la réalisation des objectifs globaux et nationaux en faveur de la biodiversité.
Le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) a créé un programme mondial pour aider les pays à élaborer un diagnostic de base, renforcer les capacités, améliorer la gouvernance et élaborer un plan national de financement de la biodiversité. Le plan de financement de la biodiversité comprend une analyse systémique de l’économie du pays, notamment pour cartographier les mécanismes de financement existants, les subventions susceptibles d’avoir des effets néfastes sur la nature, les facteurs de perte et de gain de biodiversité, les dépenses publiques et privées engagées pour atteindre les objectifs de biodiversité et les besoins financiers nationaux d’un pays en matière de biodiversité. Le plan de financement de la biodiversité lui-même consiste en une série d’actions visant à augmenter de manière significative le financement disponible, en les rendant plus durables ou à supprimer progressivement les flux financiers nuisibles et à améliorer l’efficacité des dépenses disponibles. Le programme permet un partage actif des expériences entre les pays et comprend une plateforme de partage des connaissances et la fourniture d’un soutien technique continu aux équipes nationales.
La mise en œuvre de ce programme au Togo permettra d’élaborer le premier plan national de financement de la biodiversité. La mise en œuvre nationale dirigée sera par un chef de projet, l’Analyste en finance durable avec le soutien d’une équipe technique et en coordination avec la direction des ressources forestières du ministère de l’environnement et des ressources forestières, du ministère de l’économie et des finances et le comité de pilotage national en étroite collaboration avec le PNUD.
A cet effet, les présents Termes de référence concernent le recrutement par le PNUD de l’Analyste en finance durable qui sera appuyé par l’assistant du programme environnement du PNUD et des consultants recrutés pour réaliser différents livrables devant concourir au Plan national de financement de la biodiversité dont il a la responsabilité.
2. Étendue des travaux
L’Analyste en finance durable sera responsable de la supervision et de la gestion globale des activités dans le pays, en veillant à ce qu’un plan de travail et un budget adéquat soient en place et mis en œuvre dans les délais fixés, avec une équipe nationale efficace et des partenariats solides. Le chef de projet travaillera en étroite collaboration avec l’équipe technique composée de consultants spécialisés en politique environnementale, ou encore en financement de la biodiversité avec l’appui de l’assistant de programme Environnement du bureau du PNUD, afin de s’assurer que les mécanismes de mise en œuvre et les groupes de travail techniques sont établis et se réunissent régulièrement, que tous les ateliers, études techniques et autres activités planifiées sont organisés en temps voulu et qu’ils répondent aux normes de qualité attendues.
On attend de lui/elle qu’il/elle ait une expérience substantielle pour assurer l’intégration horizontale et la cohérence des flux de travail/études, ainsi que des services de conseil et l’assurance qualité des produits et processus nationaux tout au long de la durée du projet national. Il/elle sera responsable des sections pertinentes de la production de l’analyse des politiques et des institutions (API), de l’analyse des dépenses en matière de biodiversité (ADB) et de l’évaluation des besoins financiers (EBF). Il/elle dirigera également la préparation du plan de financement de la biodiversité et supervisera l’identification et la mise en œuvre des solutions de financement demandées. Il/elle sera également spécifiquement responsable des activités de sensibilisation des parties prenantes nationales (gouvernement, délégation des donateurs, universités, etc.) et internationales pertinentes, et de la préparation de rapports de synthèse, de notes politiques, de communiqués de presse et de notes d’information pour le gouvernement, le PNUD, etc.
Principales tâches et responsabilités :
Gestion de projet
- Superviser l’identification, la sélection et le travail des consultants et spécialistes nationaux, en étroite collaboration avec le bureau national du PNUD et l’unité de gestion globale et d’appui technique du projet (GPMTSU).
- En consultation avec le bureau national du PNUD et la GPMTSU, élaborer/réviser le plan de travail et le budget et soumettre les projets de plans de travail/budgets en temps voulu.
- Superviser le travail des consultants nationaux et des institutions afin de s’assurer que les résultats sont fournis dans les délais, dans le respect du budget fixé et selon des normes de qualité élevée ; faciliter, guider et contrôler le travail de l’équipe nationale ;
- Travailler avec l’assistant de programme environnement afin de s’assurer que les exigences administratives et les budgets sont gérés et exécutés en temps voulu et de manière appropriée, dans le respect des règles et réglementations du PNUD et des bailleurs de fonds.
- Organisateur de tous les ateliers pertinents du projet de manière consultative, en impliquant une grande variété de parties prenantes au financement de la biodiversité, y compris le gouvernement, le secteur privé, les ONG, les donateurs et le monde universitaire.
- Discuter avec les ministères des finances, de l’environnement et d’autres parties prennent les clés de la mise en place d’un comité de pilotage national et assurer le suivi de la mise en place formelle et de la convocation régulière du comité, et élaborer des rapports de réunion à partager avec le comité de pilotage, le bureau de coordination du PNUD et le GPMTSU.
- Maintenir une communication régulière avec les ministères de l’environnement et des finances pour le développement et l’achèvement de tous les rapports et produits.
- Assurer la liaison entre les processus et les produits du projet et les processus nationaux pertinents en matière de planification, de biodiversité et de finances, tels que les mises à jour de la SPANB et la mise en œuvre du cadre mondial pour la biodiversité.
- Veiller à l’identification en temps utile des risques liés à la mise en œuvre au niveau national et les communiquer à l’Unité de gestion du projet.
- Organisateur des réunions régulières de l’équipe nationale et des appels mensuels avec le conseiller technique de l’équipe globale (GPMTSU).
- Assurer la participation des membres de l’équipe nationale aux appels techniques régionaux.
- Participant aux réunions régionales et mondiales organisées par l’équipe globale (GPMTSU).
Tâches et responsabilités techniques
- Agir en tant que principal contact technique pour la mise en œuvre du projet avec la GPMTSU en ce qui concerne toutes les questions et problèmes qui se posent au cours de la mise en œuvre nationale.
- Fournir une technique de leadership clé sur toutes les questions financières et assurer l’intégration horizontale et la cohérence des flux de travail/études.
- Fournir une orientation générale et un contrôle de la qualité pour les quatre principaux résultats du projet. Apporter un soutien technique à l’équipe nationale du projet pour mener à bien tous les résultats de la méthodologie BIOFIN, de manière cohérente et de haute qualité.
- S’assurer que les versions préliminaires de tous les travaux sont envoyées régulièrement au conseiller technique global et à la GPMTSU afin de fournir un soutien et de s’assurer que le retour d’information est correctement intégré dans les rapports nationaux.
- Produire de la recherche et Développer les sections sur les subventions et les incitations financières dans l’API conformément aux orientations fournies par le GPMTSU et les documents d’orientation écrits (en particulier le Manuel BIOFIN).
- Fournir un soutien et les orientations nécessaires pour la collecte des données, l’analyse et les conclusions de l’ADB.
- Soutenir la collecte de données, la modélisation, la vérification de la qualité et la validation de l’EBF.
- Élaborer un plan de financement de la biodiversité (PFB) conformément aux orientations fournies par l’équipe mondiale BIOFIN, du GPMTSU et aux documents d’orientation écrits (en particulier le manuel BIOFIN).
- Participe activement aux formations et au partage des connaissances
Reporting/Communication/S&E
- Signaler au bureau national du PNUD et au GPMTSU tout retard dans les livrables nationaux par rapport au plan de travail.
- Diriger le suivi, les rapports et l’évaluation du projet au niveau national, rédiger des rapports mensuels et trimestriels pour examen par l’expert principal et soumission à l’équipe BIOFIN mondiale.
- Coordonner l’élaboration des rapports d’atelier pour l’atelier de démarrage et tous les ateliers techniques.
- Réviser tous les rapports techniques si nécessaire.
- Assurer l’alignement du travail national sur les méthodologies globales telles que le manuel BIOFIN et d’autres.
- Assurer la liaison avec les initiatives et programmes pertinents du PNUD et d’autres organisations pour soutenir l’exécution du projet, y compris BIOFIN, le programme de soutien aux SPANB, le programme de soutien à l’action précoce du FEM, le Nature Hub, et d’autres organisations et initiatives.
- Examiner les rapports finaux de l’examen national des politiques et des institutions, de l’examen des dépenses en matière de biodiversité, de l’évaluation des besoins financiers et du plan de financement de la biodiversité.
- Développer, en collaboration avec les autres membres de l’équipe, au moins une publication succincte par an, des communiqués de presse et des produits web et médiatiques.
3. Arrangement institutionnel
Au niveau global, ce programme-cadre sera soutenu par une unité de gestion de projet et d’appui technique (GPMTSU).
Au niveau national, chaque pays dispose, d’unité nationale de gestion de projet (NPMU), d’un chef de projet/Analyste en finance durable à temps plein et de consultants, tels qu’un consultant spécialiste national en politique environnementale et un spécialiste national du financement de la biodiversité.
L’unité de gestion nationale, en fonction de la disponibilité serait installée dans les locaux de la Direction des ressources forestières du ministère de l’environnement et des ressources forestières ou de toute autre institution gouvernementale selon la disponibilité. Elle devra travailler en principe aux côtés du personnel gouvernemental. Un conseiller technique spécialisé de l’équipe globale, la GPMTSU, sera disponible pour soutenir le travail de chaque pays. Le chef de projet est le représentant le plus haut placé de l’unité nationale de gestion et est responsable de la gestion quotidienne globale du projet pour le compte du partenaire de mise en œuvre, y compris la mobilisation de tous les entrants du projet, la supervision du personnel du projet, des parties responsables, des consultants et des sous-traitants. Le chef de projet présente généralement les principaux résultats et documents au mécanisme national de gouvernance approprié et à GPMTSU pour examen et approbation, y compris les rapports d’avancement, les plans de travail annuels, les ajustements des niveaux de tolérance et les registres des risques.
4. Compétences
Compétences comportementales fondamentales | |||||||||||||||||||||||||||
Obtenir des résultats : | NIVEAU 1 : Se concentrer sur l’obtention de résultat de qualité et à impact. Toujours s’efforcer d’atteindre ou de dépasser les normes d’excellence | ||||||||||||||||||||||||||
Sortir des sentiers battus / penser de façon innovante : | NIVEAU 1 : Aller au-delà des approches conventionnelles et des méthodes établies | ||||||||||||||||||||||||||
Apprendre sans arrêt / Apprentissage permanent : | NIVEAU 1 : Rechercher activement des opportunités d’apprendre et de se perfectionner, aussi bien professionnellement que personnellement. Se tenir au courant des Nouvelles évolutions dans son domaine professionnel | ||||||||||||||||||||||||||
S’adapter tout en souplesse / S’adapter et être flexible: | NIVEAU 1 : Accueillir tout changement avec flexibilité et adopter de Nouvelles idées, approches et méthodes de travail. | ||||||||||||||||||||||||||
Agir avec détermination : | NIVEAU 1 : Poursuivre sa mission avec motivation et énergie | ||||||||||||||||||||||||||
Collaborateur et nouer des partenariats : | NIVEAU 1 : Faire preuve d’empathie et d’intelligence émotionnelle, en tenant compte des besoins et des sentiments des autres / de chacun | ||||||||||||||||||||||||||
Favoriser la diversité et l’inclusion : | NIVEAU 1 : Traiter tous les individus avec respect, prendre en compte les aspects éthiques et faire preuve de sensibilité vis-à-vis de toutes les spécificités de chacun | ||||||||||||||||||||||||||
Gestion du personnel N / A.
Compétences transversales et techniques
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Qualifications minimales du candidat retenu pour le NPSA
Exigences minimales en matière d’éducation |
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Minimum d’années d’expérience professionnelle pertinente |
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Compétences requises | N / A |
Compétences souhaitées en plus des compétences abordées dans la section Compétences | Une expérience en matière de politiques liées à l’environnement ou à la biodiversité est souhaitée.
Justifier d’une expérience dans la collecte et du traitement de données et d’informations scientifiques en lien avec la biodiversité, les finances durables ou tout autre domaine connexe. Justifier d’une expérience dans la gestion d’équipes de travail et la supervision d’évaluations techniques, de rapports et de documents techniques. Une expérience des projets du PNUD serait un atout. |
Langue(s) requise(s) | La maîtrise du français est requise
Une connaissance de l’anglais serait un atout |
Certificats professionnels | N / A |
7. Les documents suivants seront exigés des candidats :
CV personnel ou P11,
CV personnel, indiquant tous les postes occupés précédemment et leurs principales fonctions sous-jacentes, leur durée (mois/année), les qualifications, ainsi que les coordonnées (courriel et numéro de téléphone) du candidat, et au moins trois (3) références professionnelles les plus récentes de superviseurs antérieurs. Les références peuvent également inclure des paires.
Une lettre de motivation (1 page maximum) indiquant pourquoi le candidat estime qu’il est apte à occuper le poste.