La Cour pénale internationale (CPI) est une juridiction pénale internationale permanente, et à vocation universelle, chargée de juger les personnes accusées de génocide, de crime contre l’humanité, de crime d’agression et de crime de guerre.
Remarque :
Il est fait recours aux engagements de courte durée pour répondre à des besoins de durée limitée. La durée de la présente affectation est indiquée ci‑dessus. Un engagement de courte durée, prolongations comprises, ne peut excéder 12 mois.
Le titulaire d’un engagement de courte durée n’est fondé ni juridiquement ni autrement à escompter le renouvellement de son engagement ou la conversion de son engagement en engagement d’un type différent.
Étant donné qu’il s’agit d’un engagement de courte durée, la Cour se réserve le droit de procéder à un recrutement à une classe inférieure à celle indiquée dans l’avis de vacance correspondant à un profil de poste modifié.
Une personne employée par la Cour sur la base d’un engagement à durée déterminée peut poser sa candidature à des postes temporaires. Un fonctionnaire qui se voit offrir un engagement de courte durée est temporairement affecté au poste concerné conformément au paragraphe 4.10 de l’instruction administrative ICC/AI/2016/001. Les postes de catégorie Service Généraux font l’objet d’un recrutement local seulement.
Les conditions d’emploi des fonctionnaires titulaires d’un engagement de courte durée sont régies par l’instruction administrative ICC/AI/2016/001.
Contexte institutionnel
Les bureaux de pays de la Cour pénale internationale (CPI) sont la représentation permanente du Greffe dans les pays de situation et servent de base pour les activités de la CPI dans le pays concerné ainsi que de centre d’appui opérationnel à la Cour dans son ensemble. Au plus proche de l’évolution sociopolitique et de la situation en matière de sécurité du pays, ils recueillent auprès de différentes sources des informations locales et régionales qui influencent la manière dont la Cour mène ses opérations et communique avec ses partenaires extérieurs. Ils doivent donc nouer et entretenir des relations avec des partenaires clés sur le terrain, notamment avec les autorités nationales, les organisations nationales gouvernementales et non gouvernementales, les organisations internationales, les groupes de la société civile et les médias nationaux et internationaux.
Le chef de bureau de pays, qui représente le Greffier dans le pays de situation, est responsable tant de la gestion du personnel que des opérations sur le terrain, y compris de la prestation de services sur le terrain pour les autres organes de la Cour, les parties et les participants. Chaque membre du personnel des bureaux de pays apporte ses compétences et son savoir faire spécifique au sein d’une équipe multidisciplinaire intégrée. Celle ci apporte un appui dans les domaines de la participation des victimes et des réparations, de la sensibilisation, de la sécurité et de l’aide aux témoins, ainsi qu’un soutien administratif et opérationnel.
Fonctions et responsabilités
Sous la supervision directe du fonctionnaire de terrain (participation des victimes et réparations) et la direction générale du chef de bureau de pays, le titulaire du poste s’acquitte des tâches suivantes :
- Partager sa connaissance du contexte local et de la langue locale et fournir des conseils et une assistance pour faciliter les échanges avec les intermédiaires et les communautés de victimes dans le cadre de toutes les activités liées à la participation des victimes et aux réparations ;
- Distribuer des formulaires de demande et d’autres documents se rapportant à la participation des victimes et aux réparations, et en organiser le recueil et la transmission au siège en respectant l’ensemble des protocoles applicables en matière de traitement des informations confidentielles ;
- Organiser et préparer toutes les activités liées à la participation des victimes et aux réparations (notamment des réunions, séances de formation et consultations avec les victimes) et y prendre part activement ;
- Préparer des rapports d’activité et des rapports financiers ; gérer les dossiers et traiter les informations ;
- Faire un premier tri des demandes de participation reçues des victimes afin de déterminer si elles sont dûment complétées et, si nécessaire, demander aux intéressés de communiquer les informations manquantes ;
- Participer à l’élaboration et à la mise en œuvre de stratégies, de plans d’activités et de procédures applicables à la participation des victimes et aux réparations ;
- S’acquitter de toute autre tâche selon que de besoin.
- Qualifications essentielles
Formation :
Diplôme de fin d’études secondaires.
Expérience :
Une expérience professionnelle pertinente d’au moins six ans dans les domaines de la sensibilisation, des activités en matière de réparations ou de participation des victimes ou dans un domaine connexe est requise. Un diplôme universitaire obtenu au terme de trois ou quatre ans d’études peut remplacer deux ans d’expérience pertinente, à seule fin de déterminer l’admissibilité du candidat.
Connaissances, capacités et aptitudes :
- Une connaissance de base de la CPI et une connaissance du rôle des victimes dans les procédures devant celle ci sont souhaitables ; compréhension du contexte dans le pays de situation et connaissance des modes de collaboration avec les organisations internationales ayant une présence locale, les organisations nationales et les particuliers au Mali, et compréhension des exigences en matière de sécurité et de confidentialité ainsi que du contexte social/culturel/politique ;
- Excellentes capacités en matière de communication et de relations interpersonnelles ;
- Aptitude à s’exprimer en public et capacité de faire passer des informations et des messages complexes de manière simple et de façon à être compris des auditoires ciblés ;
- Capacité d’interagir avec des personnes vulnérables ; la connaissance des techniques d’interaction avec les victimes et des techniques de prévention de nouveaux traumatismes est un atout ;
- Capacité de dépister et prévenir d’éventuels problèmes de communication à partir de l’analyse de la situation ; capacité de trouver des solutions à d’éventuels problèmes, y compris à des problèmes imprévus touchant souvent à la planification des ressources et à l’obtention de la coopération d’autrui, par exemple lors de l’organisation d’un événement ;
- Capacité d’organiser son propre travail efficacement et de fournir un appui aux activités menées sur le terrain. La détention d’un permis de conduire constitue un atout ;
- Discrétion et tact ;
- Excellentes compétences en manière d’organisation et d’administration générale ; connaissances en informatique ;
- Sensibilité particulière aux besoins des victimes de violences sexuelles, des enfants, des personnes handicapées et des personnes âgées, et capacité de faire preuve d’empathie ;
- Capacité de traiter comme il se doit les informations confidentielles et sensibles ;
- La détention depuis au moins deux ans d’un permis de conduire en cours de validité sera considérée comme un atout.
Connaissances linguistiques :
La maîtrise du français, parlé et écrit, est requise. Une connaissance pratique de l’anglais est souhaitable. La connaissance de langues du pays de situation est souhaitable. La connaissance d’une autre langue officielle de la Cour (arabe, chinois espagnol ou russe) serait considérée comme un atout.
Cadre de renforcement du leadership de la CPI
Objectif
Collaboration
Personnel
Résultats
Compétences de base de la CPI
Attachement à la mission et aux valeurs de la Cour
Professionnalisme
Esprit d’équipe
Apprentissage et perfectionnement
Réaction à l’incertitude
Interaction
Réalisation des objectifs
Pour en savoir plus sur le leadership et les compétence fondamentales de la CPI.
Informations générales
– Conformément aux dispositions du Statut de Rome, la Cour s’attache à assurer une représentation géographique équitable et l’égalité des sexes au sein de son personnel, ainsi que la représentation des principaux systèmes juridiques du monde (pour les postes de juristes). Les ressortissants des pays figurant sur la liste des États non représentés et sous représentés sont vivement encouragés à postuler. Les candidatures féminines aux postes les plus élevés de la catégorie des administrateurs (classe P) et aux postes de fonctionnaires de rang supérieur (classe D) sont également vivement encouragées. La préférence sera donnée aux ressortissants des États parties au Statut de Rome, ou à ceux des États qui ont signé le Statut et sont engagés dans le processus de ratification, ou encore à ceux des États qui sont engagés dans le processus d’adhésion. Néanmoins, les candidatures de ressortissants d’États non parties pourront également être prises en considération.
– Le candidat retenu sera soumis à la procédure d’habilitation de sécurité du personnel, conformément à la politique en vigueur à la CPI. Cette procédure consiste, entre autres, à s’assurer de l’exactitude des informations fournies dans la notice personnelle et à procéder à une vérification du casier judiciaire. Tous les candidats doivent être en mesure d’adresser sur demande une version électronique de leur passeport et de tous les diplômes mentionnés dans leur notice personnelle ;
– Les candidats peuvent vérifier l’état d’avancement du processus sur le site de recrutement électronique de la CPI ;
– Les fonctionnaires de la catégorie des services généraux ne bénéficient pas de tous les avantages accordés au personnel recruté sur le plan international ;
– La Cour se réserve le droit de ne procéder à aucun recrutement pour ce poste, ou de procéder à un recrutement à une classe inférieure ou sur la base d’un profil de poste modifié.