EXPERTISE FRANCE recrute pour ces 02 postes (19 Septembre 2023)

EXPERTISE FRANCE recrute

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : Expert Formation sur le processus budgétaire, Projet PAGO2 SENEGAL (H/F) / Expert technique en appui à la Coordination nationale de l’action climatique projet TBC (H/F)

Lieu du Travail : Sénégal - Côte d'Ivoire

Description de l'emploi

Expertise France est l’agence publique de conception et de mise en œuvre de projets internationaux de coopération technique. EXPERTISE FRANCE recrute. L’agence intervient autour de quatre axes prioritaires :

  • gouvernance démocratique, économique et financière ;
  • paix, stabilité et sécurité ;
  • climat, agriculture et développement durable ;
  • santé et développement humain.

Dans ces domaines, Expertise France assure des missions d’ingénierie et de mise en œuvre de projets de renforcement des capacités, mobilise de l’expertise technique et joue un rôle d’ensemblier de projets faisant intervenir de l’expertise publique et des savoir-faire privés.

 

 

POSTE 1 : Expert Formation sur le processus budgétaire, Projet PAGO2 SENEGAL (H/F)

 

Description de la mission

Objectifs de la mission et résultats attendus

Pour rappel, l’engagement 2 du PAN du Sénégal a pour objectif d’améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques, à travers notamment la participation des citoyens au processus budgétaire, le renforcement du contrôle budgétaire et l’accès des citoyens aux informations budgétaires.

A ce titre, l’atelier de formation a pour objectifs de :

  1. Sensibiliser les citoyens sur la redevabilité ainsi que sur les mécanismes de préparation, d’exécution et de suivi du budget, les différents types de contrôle et leur impact sur la gestion budgétaire ;
  2. Renforcer les capacités des OSC sur l’analyse du budget et sur le suivi citoyen des investissements publics.

L’atelier permettra ainsi de favoriser la participation des citoyens au processus budgétaire national, de renforcer la transparence et la confiance entre le Gouvernement et les citoyens sur l’utilisation des ressources publiques et la reddition des comptes et enfin, en tant que pays, de se conformer davantage aux engagements internationaux en matière de transparence budgétaire.

Aussi, dans le cadre du soutien à l’Axe 1 du PAN du Sénégal, l’objectif de cette action est de contribuer à la formation des membres du Comité National PGO sur les techniques d’analyse du budget de l’Etat afin de les préparer à comprendre le budget et les orientations budgétaires pour un meilleur plaidoyer et participation de leur part à l’instar du Comité Multi-acteur de Suivi budgétaire au niveau national.

 

 

Les résultats attendus de cette session de formation sont :

  • Les documents budgétaires sont rendus accessibles et compréhensibles du fait d’une adaptation et appropriation ;
  • Les connaissances des acteurs de la société civile sur les finances publiques et la mise en œuvre du budget-programmes sont renforcées ;
  • Le plaidoyer et l’accès à l’information budgétaire des citoyens sont renforcés.

Méthodologie

L’activité consistera en la tenue d’un atelier de formation sur le suivi du budget national, le niveau de mise en œuvre du budget programme et les perspectives d’actions de la société civile en particulier dans cette dynamique de basculement intégral qu’implique la réforme des finances publiques.

L’atelier pourra se tenir en deux journées avec des travaux de groupes et des séances de restitution en plénière avec l’appui d’au moins un facilitateur pour la présentation introductive et la synthèse finale des livrables que sont le rapport d’atelier et les supports de formation.

Livrables

Les principaux livrables attendus de cet atelier technique sont :

  1. a)Les principaux supports utilisés pour la formation ainsi que la documentation pertinente ;
  2. b)Un rapport succinct de l’atelier contenant notamment les recommandations et prochaines étapes.

 

 

Description du projet ou contexte

Lors de sa co-présidence du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert-PGO de Septembre 2016 à Septembre 2017, la France s’était engagée à soutenir la transparence de l’action publique au niveau international par un soutien aux pays francophones dans la mise en œuvre de leur plan d’action. Le Gouvernement français a ainsi mis en place, via un financement de l’Agence Française de Développement-AFD, le Projet d’Appui aux Gouvernements Ouverts Francophones (PAGOF).

Sur cette base, l’AFD a décidé de confier à Expertise France qui est l’agence française de coopération technique internationale ce projet à destination des pays d’Afrique francophone et, ainsi, d’accompagner ces derniers dans la mise en œuvre de leurs réformes de gouvernement ouvert.

Dans cette nouvelle phase, le PAGOF2 continuera son appui aux côtés des administrations et de la société civile de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, de la Tunisie, du Sénégal et du Maroc dans la mise en œuvre des engagements techniques du Gouvernement Ouvert et dans la mise en place de leur Plan d’Action National.

L’objectif général du #PAGOF est de soutenir et accompagner les administrations et la société civile (dont les médias) des pays bénéficiaires dans la réalisation de leurs engagements en lien avec le Gouvernement Ouvert afin de respecter les principes du PGO que sont la transparence de l’action publique et l’accès aux données, l’intégrité de l’action publique et des agents publics et l’utilisation des nouvelles technologies en faveur de l’ouverture et de la redevabilité. Il vise également à sensibiliser et soutenir les efforts des pays d’Afrique francophone dans leur démarche d’adhésion au PGO.

 

 

Contexte et justification de cette activité

Depuis l’entrée en vigueur de la loi organique n° 2011-15 du 08 juillet 2011 relative aux lois de finances, adoptée dans le cadre de la transposition des directives du cadre harmonisé des finances publiques au sein de l’UEMOA de 2009, le Sénégal a entamé progressivement la mise en œuvre du Budget Programme avant de le généraliser en 2022. L’ambition de cette réforme est d’adapter les systèmes de gestion des finances publiques des Etats membres de l’UEMOA aux normes et pratiques internationales. Parmi les innovations apportées par ce nouveau cadre harmonisé des finances publiques, on peut citer notamment des éléments fondamentaux comme :

  • Le renforcement de la transparence et de l’efficacité dans la gestion des finances publiques, de la prévision à l’exécution budgétaire ;
  • Le renforcement du contrôle par le Parlement ;
  • La création des conditions d’une information claire et régulière des citoyens.

 

 

Dans ce contexte, le Sénégal, après son adhésion au Partenariat pour un Gouvernement Ouvert (PGO) en 2018, est en train de mettre en œuvre son premier Plan d’Action National (PAN-PGO) 2021-2023. Les douze engagements du Plan d’Action du Sénégal sont structurés autour de trois (3) axes stratégiques qui sont :

1)      Axe 1 : Amélioration de la transparence dans la gestion publique et de l’accès à l’information ;

2)      Axe 2 : Amélioration de l’accès au service public et de la qualité des services rendus aux usagers ;

3)      Axe 3 : Renforcement de la participation et de l’engagement citoyens.

 

 

Dans le cadre du Projet d’Appui aux Gouvernements Ouverts Francophones -PAGOF, l’objectif est d’appuyer l’opérationnalisation des engagements du Sénégal contenus dans son Plan d’Actions National (PAN-PGO). Ainsi, pour le PAGOF2, appuyer l’engagement 2 du PAN -Plan d’Action National- « Renforcer les mécanismes de transparence budgétaire » contribuerait à renforcer la participation citoyenne dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques budgétaires par une meilleure maîtrise de l’information.

Le budget d’un Etat est l’expression de la volonté politique de prendre en charge les attentes citoyennes. Par conséquent, il doit être le reflet des préoccupations de la population. Une des fonctions principales du budget public porte sur la dimension sociale parce qu’il doit assurer une répartition solidaire des revenus et des richesses à même de réduire les inégalités sociales et spatiales.

C’est pourquoi en renforçant les mécanismes de transparence budgétaire, l’on participe à la qualité et à l’efficacité de la dépense publique par des processus de redevabilité accrus mais aussi à la consolidation de la confiance entre l’administration et les citoyens.

In fine, la transparence budgétaire est une des conditions de l’amélioration des politiques publiques et de l’adhésion citoyenne au civisme fiscal grâce à une confiance renforcée entre les populations et les agents publics.

 

 

Profil souhaité

Profil requis de l’expert

Qualifications et compétences

  • Excellente connaissance des politiques et réformes en matière de finances publiques dans l’UEMOA ;
  • Connaissance des mécanismes et de la loi portant réforme des finances publiques, fonctionnement des parties prenantes du processus budgétaire : Ministères, Assemblée nationale etc.
  • Connaissance des principes de gouvernement ouvert, de gouvernance transparente, de lutte contre la corruption.
  • Excellentes compétences rédactionnelles et orales.

Expérience professionnelle générale et spécifiques :

  • Expérience dans la mise en œuvre de projet/activités sur les principes de bonne gouvernance et transparence des affaires publiques, fiscalité au sein de l’administration centrale et locale ;
  • Expérience dans l’élaboration de modules de formation, d’ingénierie de formation, de développement de curricula ;
  • Compétence en animation et facilitation de sessions de formation à destination de hauts cadres de l’administration, du secteur privé et des OSC/ONG.

 

 

 L’expert retenu devra proposer une offre technique et financière sur une base de six (06) jours comprenant :

–          Deux (02) jours de préparation technique de l’atelier ;

–          Deux (02) jours de facilitation de l’atelier ;

–          Deux (02) jours de rédaction du rapport final de l’atelier.

 

 

Informations complémentaires

Date et lieu : L’atelier de formation se tiendra en octobre 2023 à Dakar (Dates et lieu à confirmer)

Langue de travail :Français

Possibilité également de soumettre votre dossier ( offre technique et financière)  via  [email protected]

 

 

Critères de sélection des candidatures

Le processus de sélection des candidats s’opérera selon le(s) critère(s) suivant(s) :

  • Formation/compétences/expériences du candidat
  • Formation/diplômes du candidat en lien avec la mission d’expertise
  • Compétences du candidat en lien avec la mission d’expertise
  • Expériences du candidat en lien avec la mission d’expertise
  • Compréhension linguistiques attendues du candidat
  • Connaissances du candidat du contexte local (pays ou région d’intervention)
  • Compréhension par le candidat du rôle de la mission au sein du projet de coopération

 

 

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POSTE 2 : Expert technique en appui à la Coordination nationale de l’action climatique projet TBC (H/F)

 

Description de la mission

Le poste consiste principalement à apporter une assistance technique au MINEDD dans le cadre de sa mission de coordination nationale de l’action climatique, coordination impliquant de nombreux ministères sectoriels ainsi que la société civile, le secteur privé, etc…

Les tâches spécifiques sont les suivantes :

–          Appuyer les initiatives du MINEDD et du Projet en vue de la mise en place formelle d’une Coordination nationale de l’action climatique, potentiellement sous la forme d’une Commission Nationale de Lutte contre les Changements Climatiques qui pourrait être composée d’un Comité de Pilotage, d’un Comité Technique, d’un Secrétariat Exécutif Permanent et de Groupes de Travail, et qui pourrait notamment être en charge de :  (i) de coordonner les multiples initiatives en cours en favorisant les synergies et l’alignement, (ii) de donner les orientations de l’action climatique et s’assurer qu’elles sont suivies par l’ensemble des Ministères concernés, et (iii) de faire les arbitrages nécessaires ;

 –          Appuyer la fonctionnalité du dispositif impliquant des points focaux « climat » dans les différents ministères transversaux et sectoriels, agences sous tutelle, et au sein de la Primature ;

 –          Appuyer l’identification des besoins au sein de la DLCC et du MINEDD dans la perspective de mise en place d’une équipe fonctionnelle dédiée à la supervision de la concertation interministérielle en matière de suivi des engagements climatiques de la Côte d’Ivoire ;

 –          Lorsque cette Coordination sera en place, appuyer le MINEDD dans son rôle d’organisation et d’animation des réunions ;

 –          Assurer le lien permanent entre les responsables du MINEDD et du Projet et les différents points focaux des organes de cette Coordination, au niveau des différents Ministères sectoriels, des représentants de la société civile, du secteur privé. Il s’agira notamment d’assurer une bonne circulation des informations pour que d’un côté les Ministères sectoriels puissent être toujours correctement informés des activités et de l’agenda de l’action climatique du MINEDD, et pour que le MINEDD puisse être toujours correctement informés des actions des autres Ministères en lien avec les CDN (préparation ou mise en œuvre de projets concourant à la mise en œuvre des CDN, perspective d’élaboration de documents de politiques publiques intégrant spécifiquement les enjeux climatiques, etc…) ;

 –          Stimuler les réflexions au sein des Ministères sectoriels sur leurs besoins concernant la préparation de projets concrets concourant à la mise en œuvre des CDN, l’élaboration de documents de politiques publiques intégrant les enjeux climat ou le développement d’outils pour la mise en œuvre efficace et efficiente de stratégies existantes. Stimuler la proposition de requêtes de financement auprès des outils du Projet, notamment la Facilité Bas Carbone pour le financement de telles études / démarches. Participer au suivi des études / démarches qui seront financées, en lien avec les Ministères concernés ;

 –          Appuyer la mise en œuvre concrète des recommandations qui seront formulées par la Coordination Nationale et qui pourront être couvertes par le Projet, en lien avec l’équipe Projet ;

 –          Appuyer l’élaboration de notes pour le Ministre ou tout décideur, en vue de défendre les positionnements portés par la DLCC et/ou issus des activités du Projet ;

 Cette liste n’est pas exhaustive et l’Expert technique devra être disponible pour mener toute activité en lien avec ses compétences et avec les objectifs du projet, notamment celui que la RCI puisse disposer d’une Coordination nationale de l’action climatique fonctionnelle et efficace.

 

 

Positionnement du poste :

–          L’expert.e technique travaillera en lien direct opérationnel avec le Coordinateur National du projet au niveau de la DLCC du MINEDD et en lien hiérarchique avec le Chef du projet Transition Bas Carbone d’Expertise France ;

–          Les missions du poste impliquent une bonne coordination avec les autres directions compétentes du MINEDD ainsi que les autres ministères sectoriels concernés et leurs partenaires ;

 

 

Description du projet ou contexte

L’Accord de Paris, en tant que nouvel instrument universel de mise en œuvre de la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC), s’est fixé comme objectif de limiter l’augmentation du réchauffement à 2°C, voire 1,5°C à l’horizon 2100.

A l’instar des autres parties de la CNUCC, la Côte d’Ivoire a présenté ses engagements climatiques sous la forme d’une Contribution déterminée au niveau national (CDN) dans laquelle le pays s’était engagé à réduire de 28,5% ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici 2030. Comme le prévoit l’Accord de Paris, cet objectif a été revu à la hausse dans la version révisée de la CDN ivoirienne en date de mai 2022. La Côte d’Ivoire s’engage ainsi à réduire ses émissions de GES de 30,41% d’ici 2030 par rapport à un scénario de référence. Par ailleurs, alors que la Côte d’Ivoire figure parmi les pays les plus vulnérables au changement climatique et que les manifestations de ce climat changeant (hausse des températures, baisse de la pluviométrie, périodes sèches plus intenses, élévation du niveau de la mer) devraient s’intensifier dans les prochaines années, et priorise également des secteurs clés pour lesquels des mesures d’adaptation au dérèglement climatique doivent être menées (agriculture, forêts et utilisation des terres, ressources en eau, santé et zones côtières).

La CDN oriente ainsi les changements nécessaires vers une transition sobre en carbone et résiliente au changement climatique. Les actions et mesures qui composent la CDN ivoirienne concernent les principaux secteurs économiques du pays, en passant par les forêts, l’agriculture, l’énergie, et les déchets, et supposent une mobilisation de l’ensemble des acteurs institutionnels nationaux, entités infranationales, secteur privé, société civile et médias.

 

 

Description du projet

Dans le cadre d’une délégation de fonds de l’Union européenne, Expertise France met en œuvre un projet d’accompagnement du renouvellement et de la mise en œuvre des engagements climatiques de la Côte d’Ivoire, depuis janvier 2023.

Ce projet d’une durée de 4 ans d’un budget total de 5,9 millions d’euros vise à : rehausser la performance climatique de la Côte d’Ivoire, en accompagnant le Gouvernement ivoirien dans la mise en œuvre et le suivi de ses engagements climatiques (tant d’atténuation que d’adaptation) selon une approche participative et inclusive (objectif spécifique du projet).

Pour ce faire, le projet contribuera à l’atteinte de trois principaux résultats :

  • Le suivi de la mise en œuvre de la CDN et son rapportage sont coordonnés par le MINEDD. (création d’une structure interministérielle Climat centralisation des mécanismes de MRV, révision de la CDN – listes des activités non exhaustive)
  • Le stratégie nationale Climat est déclinée et intégrée dans des politiques nationales transversales et sectorielles. (renforcement des capacités de points focaux sectoriels et de parlementaires, financement d’études de préfaisabilités– listes des activités non exhaustive)
  • Les enjeux liés aux changements climatiques sont davantage connus par les acteurs non étatiques (cycles de formations pour des acteurs clés, financement d’initiatives de la société civile – listes des activités non exhaustive)

 

En effet, le projet ambitionne de contribuer aux objectifs décrits précédemment en intervenant non seulement auprès des acteurs institutionnels mais aussi auprès des acteurs politiques et non étatiques afin de favoriser un portage plus large des engagements climatiques de la Côte d’Ivoire et une meilleure appropriation du sujet par toutes les parties prenantes nationales.

 

 

Contexte de la mission

Les Contributions Déterminées Nationales révisées de la Côte d’Ivoire ont été soumises à la CCNUCC en mars 2022. Elles sont le fruit d’un processus participatif ayant impliqué un grand nombre de partenaires.

Pour rappel, elles mettent l’accent sur les mesures d’adaptation dont le coût (12 Mds US$) est supérieur au coût des mesures d’atténuation (10 Mds US$). Les CDN prévoient 20 mesures d’adaptation dans 5 secteurs vulnérables (agriculture/élevage/aquaculture, forêts et utilisation des terres, ressource en eau, santé, et zones côtières).

Pour ce qui concerne les mesures d’atténuation, les CDN considèrent 2012 comme année de référence et prévoient de façon inconditionnelle une réduction d’émission de GES de 37 millions teqCO2 par rapport à un scénario BAU à horizon 2030 (soit -30,41%), et de façon conditionnelle une réduction d’émission de GES de 120 millions teqCO2 par rapport au scénario BAU (soit -98,95%). Cela se traduit par 38 mesures d’atténuation, dont 27 inconditionnelles, dans 5 secteurs (énergie, déchets, agriculture, foresterie, procédés industriels).

Les CDN prévoient qu’en Côte d’Ivoire, « la mise en œuvre des CDN est placée sous l’égide du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable ». Pour un fonctionnement efficace du dispositif de gouvernance des CDN, il est prévu de s’appuyer sur les principes d’inclusion, d’appropriation et de coordination.

La figure suivante illustre le schéma de Gouvernance des CDN :L’organe de « Gouvernance et Stratégie » apparaissant dans ce schéma, incluant la Primature, n’est pas formellement en place.

 

Profil souhaité

 Formation

Au moins une maîtrise/ master (BAC +5) en sciences de l’environnement, en management de projets ou des organisations ou dans des domaines connexes

 Expérience

  • Un minimum de 5 ans d’expérience dans la mise en œuvre de politiques publiques concourant à l’action climatique ;
  • Expérience avérée et réussie dans la mise en œuvre d’activités techniques impliquant une coordination interministérielle ;
  • Connaissances détaillées des concepts, outils et méthodologies d’action en lien avec l’Accord de Paris sur le Climat, et dans la mise en œuvre des CDN ;
  • Très bonne connaissance des enjeux liés au changement climatique (atténuation et adaptation) en Afrique de l’Ouest.

Compétences

  • Excellentes capacités de travail en équipe, de mobilisation et d’animation de processus multi-acteurs ; capacité à fédérer et à créer du lien ;
  • Excellentes aptitudes de communication et capacité d’exprimer des idées de façon claire, concise et efficace, tant à l’oral qu’à l’écrit.
  • Très bon sens de l’écoute et capacité à comprendre les positionnements et les contraintes des différents acteurs d’un processus ;
  • Connaissance des applications des technologies de l’information et des communications (TIC) et parfaite maîtrise des outils bureautiques (Word, Excel, PowerPoint)
  • Parfaite maîtrise du français écrit et parlé.
  • Compétences de communication orale et écrite en anglais.

 

 

Informations complémentaires

Curriculum vitae (CV)

Lettre de motivation mentionnant au moins 2 références

Durée du contrat sur la durée du Projet soit jusqu’en décembre 2026

Prise de poste attendue pour octobre 2023

 Possibilité également de transmettre le dossier de candidature au mail suivant : [email protected]

Rémunération : selon grille salariale EF et profil

 

 

NB : Les candidat(e)s intéressé(e)s par cette opportunité sont invité(e)s soumettre leur dossier dans les meilleurs délais.

Expertise France se réservant la possibilité de procéder à la présélection avant cette date. Le processus de sélection des candidatures se fera en trois temps :

  • Dans un premier temps, une liste restreinte sera établie librement par Expertise France.
  • Dans un deuxième temps, les candidat(e)s de la liste restreinte pourront être invité(e)s à passer des tests écrits visant à évaluer leurs compétences technique et linguistiques.
  • Dans un troisième temps, les candidate(e)s sélectionné(e)s pourront être convié(e)s à un entretien.

 

 

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