Expertise France est l’agence publique de conception et de mise en œuvre de projets internationaux de coopération technique.
Descriptif du projet :
La Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), englobant l’ensemble de l’Afrique, a été créée en 2018 par l’Accord de libre-échange continental africain. La ZLECAf est le plus grand accord de libre-échange (ALE) au monde regroupant 55 pays, plus de 1,3 milliard de personnes et un produit intérieur brut (PIB) combiné évalué à plus de 3 400 milliards de dollars américains. Il s’agit également d’une initiative importante dans la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Union africaine (UA), qui est axé sur la transformation économique du continent.
A ce stade, sur les 54 signataires, 47 Etats ont ratifié et déposé leur instrument de ratification auprès de l’UA et du Secrétariat de la ZLECAF (les derniers en date : le Botswana, les Comores et le Mozambique), dont l’ensemble des Membres des unions douanières CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale) et SACU (Union douanière d’Afrique australe). Madagascar, la Libye, le Soudan et le Soudan du Sud n’ont en revanche toujours pas avancé dans le processus de ratification.
L’Accord de libre-échange continental africain (ZLECAf) vise à créer un marché unique pour les biens et les services en Afrique. L’accord devrait stimuler le commerce intra-africain de 52,3% d’ici 2022 et augmenter le produit intérieur brut (PIB) de l’Afrique de 450 milliards de dollars d’ici 2035. Le Nigeria, qui est la plus grande économie d’Afrique subsaharienne, peut bénéficier considérablement de l’accord.
Le Nigeria a signé l’accord de la ZLECAf le 7 juillet 2019 et a déposé son instrument de ratification à la Commission de l’UA le 5 décembre 2020. Suite à la signature de l’accord de la ZLECAf, le président Muhammadu Buhari a approuvé la création du National Action Committee, NAC, inauguré le 19 novembre 2019 pour proposer des stratégies viables pour la mise en oeuvre de la ZLECAf au Nigéria.
Profil souhaité
Compétences/Qualifications :
- Excellentes compétences de communication écrite et orale, en anglais (Niveau CECR C1 minimum, C2 préférable) et en français ; capacités à écrire de manière claire et concise en anglais et en français.
- Capacités de mobilisation de responsables gouvernementaux des ministères, de départements et d’agences, ainsi que des représentants du secteur privé et des associations de producteurs agricoles.
- Connaissance générale des relations commerciales régionales sur le continent africain, particulièrement le commerce transfrontalier de produits agro-alimentaires entre les huit Communautés économiques régionales (CER) reconnues par l’Union africaine.
- Compréhension générale des mécanismes de financement du développement, en particulier des coopératives de crédit et des institutions financières coopératives.
- Capacités d’identification des opportunités de développement technique et logistique des chaînes de valeur agroalimentaires à privilégier dans le contexte de la ZLECAf.
- Capacité de synthèse et d’élaboration de recommandations et d’orientations.
- Connaissance des produits et services financiers à destination des TPME et des agro-industries.
- Connaissance des structures logistiques (approvisionnement, transport) agroalimentaires (marchés ruraux et marchés agroalimentaires de gros).
- Connaissance des procédures commerciales régionales, transfrontalières et internationales, des systèmes d’information sur les marchés et des exigences des normes de qualité pour l’agriculture.
- Bonne compréhension des enjeux institutionnels et politiques des pays de la ZLECAf.
- Excellentes compétences organisationnelles, de conseil à la prise de décision et de communication dans un contexte international et multidisciplinaire.
- Capacité à faire preuve d’innovation, d’initiative, d’adaptabilité et d’ingéniosité dans un environnement multiculturel africain.
- Capacité de synthèse et d’élaboration de recommandations et d’orientations.
Expérience professionnelle :
- L’organisme d’accueil souhaite accueillir un candidat ayant au moins 5 ans d’expérience professionnelle dans des programmes de développement. Des formations complémentaires pourraient être proposées avant départ, si nécessaire.
- Diplôme universitaire supérieur ou expérience professionnelle équivalente dans un domaine lié à l’agriculture, l’agrobusiness, l’économie du développement et les politiques commerciales agricoles internationales.
- Pratique professionnelle de l’anglais (niveau C) et du français.
- Expérience de travail à l’international, particulièrement sur le continent africain.
- Expérience dans l’analyse politique et économique, technique et scientifique.