Des postes vacants au Programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) : POSTULEZ (12 décembre 2025)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : 04 postes

Lieu du Travail : RCA/Nigéria/Gabon

Description de l'emploi

Le programme des Volontaires des Nations Unies (VNU) est au sein des Nations Unies l’organisation qui, au niveau mondial, est chargée de promouvoir le volontariat pour la Paix et le Développement. Le volontariat profite à la fois à l’ensemble de la société et à la personne qui se porte volontaire. Les Volontaires des Nations Unies contribuent à la paix et au développement en faisant du plaidoyer pour le volontariat en général, en encourageant les partenaires à intégrer le volontariat dans leurs programmes de développement et en mobilisant des volontaires.

TITRE 1 : Mobilisateurs/trices Communautaires (02 postes) – RCA

Mission et objectifs

ONU Femmes est l’entité des Nations Unies consacrée à l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. L’inégalité des sexes est omniprésente, avec une limitation d’accès à emplois décents pour les femmes, des écarts salariaux entre hommes et femmes. Partout dans le monde les femmes et les filles se voient régulièrement refuser l’accès à l’éducation et à la santé, elles sont sous-représentées dans les domaines économique et de prise de décision politique et souffrent de la violence et de la discrimination . Un champion mondial des femmes et des filles , ONU Femmes a été créée pour accélérer le progrès dans la satisfaction à leurs besoins à travers le monde . En juillet 2010, l’Assemblée générale des Nations Unies a créé ONU Femmes, l’entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. ONU Femmes a pour mande : – d’appuyer des organes intergouvernementaux, tels que la Commission de la condition de la femme, dans l’élaboration de politiques, de règles et de normes mondiales ; – d’aider les États Membres à appliquer ces règles, et est prêt à fournir un appui technique et financier approprié aux pays qui le demandent et à forger des partenariats performants avec la société civile ; et – de demander des comptes au système des Nations Unies sur ses propres engagements en faveur de l’égalité des sexes, avec notamment un suivi régulier des progrès enregistrés dans l’ensemble du système.

 

Contexte

La République centrafricaine (RCA) fait face à une combinaison de crises climatiques, humanitaires et socio-économiques qui fragilisent les communautés rurales, en particulier les femmes et les jeunes. Les chocs climatiques, tels que les inondations et les sécheresses récurrentes, aggravent la vulnérabilité liée aux conflits, aux déplacements et aux inégalités de genre, accentuant l’insécurité alimentaire dans les zones rurales. En 2024, plus de 1,8 million de personnes ont souffert d’insécurité alimentaire aiguë, dont une majorité de femmes et d’enfants déplacés internes. Les préfectures du Mbomou et du Haut-Mbomou figurent parmi les régions les plus touchées, où plus de 50 % de la population fait face à une insécurité alimentaire extrême. Les femmes, qui représentent plus de la moitié de la population, dépendent fortement de l’agriculture pluviale et des ressources naturelles pour la survie de leur ménage, ce qui les expose davantage aux effets des catastrophes climatiques.

Le projet Central Emergency Response Fund (CERF) ONU Femmes 2025, intitulé « Appui à des solutions vitales pour renforcer la résilience des femmes et des jeunes face aux catastrophes climatiques », est mis en œuvre conjointement avec la FAO et d’autres acteurs locaux. Il vise à promouvoir des moyens de subsistance durables, sensibles au genre et adaptés au climat, à renforcer la sécurité alimentaire, et à développer la capacité d’adaptation des communautés rurales vulnérables. Le projet s’appuie sur une approche participative impliquant les autorités locales, les organisations communautaires de femmes, les leaders traditionnels, et les services techniques déconcentrés, afin d’assurer la durabilité des résultats et l’appropriation locale. Il soutient également la mise en place de mécanismes d’alerte communautaire genre-climat et de centres multiservices féminins pour renforcer la coordination, la prévention des risques et l’autonomisation économique des femmes dans les zones cibles.

Dans ce cadre, ONU Femmes recrute deux Mobilisateur (trice)s Communautaires (UNV) pour appuyer la mise en œuvre et le suivi des activités dans la zone de Zemio et Rafaï. Le déploiement des Volontaires des Nations Unies (UNV) constitue une valeur ajoutée essentielle à la mise en œuvre du projet. Enracinés dans les communautés locales, les UNV serviront de point de liaison entre ONU Femmes, les autorités locales et les populations bénéficiaires, garantissant une approche participative et sensible au genre. Leur présence sur le terrain permettra de renforcer la mobilisation communautaire, le suivi des activités, la collecte de données et le retour d’information sur les progrès du projet.

Les UNV contribueront directement aux résultats attendus, notamment à l’amélioration de la résilience des femmes et des jeunes face aux chocs climatiques, à la réduction des risques de Violences Basées sur le Genre (VBG), et à la promotion d’une gouvernance locale inclusive et durable. Par leur engagement, ils renforceront la visibilité du programme, la confiance communautaire et la durabilité des acquis au-delà de la période du financement CERF.

Description de la tâche

Objectif du poste

Le/la Mobilisateur (trice) Communautaire soutiendra la planification, le suivi, la collecte des données et la coordination locale afin d’assurer une mise en œuvre efficace, participative et sensible au genre des activités du projet Central Emergency Response Fund (CERF), en collaboration étroite avec les partenaires et autorités locales, sous la supervision directe du Spécialiste Humanitaire, Réintégration et Consolidation de la Paix.

Responsabilités principales

A. Mobilisation et Sensibilisation Communautaire

– Organiser des séances de sensibilisation sur les thématiques du projet : adaptation au changement climatique, résilience communautaire, Violences Basées sur le Genre (VBG), cohésion sociale et leadership féminin.

– Appuyer la création et l’animation des comités communautaires de résilience et de paix.

– Assurer le lien permanent entre les bénéficiaires, les autorités locales, les leaders communautaires et les partenaires d’exécution.

– Promouvoir la participation active des femmes et des jeunes ainsi que d’autres personnes vulnérables dans les processus décisionnels locaux liés à la gestion des ressources naturelles et à la paix communautaire.

– Encourager la participation inclusive et les initiatives de cohésion sociale dans les zones ciblées par le projet.

B. Suivi et Rapportage du Projet.

– Collecter régulièrement les données sur les activités, les bénéficiaires et les résultats atteints, selon les outils et formats définis par ONU Femmes.

– Contribuer à la documentation des bonnes pratiques, des réussites et des leçons apprises à travers des études de cas et témoignages.

– Produire des rapports hebdomadaires et mensuels de suivi, incluant des statistiques désagrégées par sexe et par âge.

– Documenter les histoires de succès en collaboration avec les partenaires sur place.

– Appuyer les missions de supervision, les évaluations conjointes et la vérification des activités sur le terrain avec les partenaires techniques (Agences du Système des Nations Unies, services déconcentrés, ONG locales).

– Signaler promptement toute difficulté opérationnelle, sécuritaire ou communautaire à la coordination du projet.

C. Appui à la Coordination locale et au Partenariat

– Renforcer la synergie entre ONU Femmes et les acteurs locaux (ONG, services techniques déconcentrés, leaders communautaires, associations des femmes et des jeunes) pour promouvoir une mise en œuvre inclusive et participative.

– Participer activement aux réunions de coordination humanitaire locales (clusters, sous-groupes sectoriels, comités préfectoraux, etc.) et partager les informations pertinentes relatives aux activités du projet CERF.

– Faciliter la communication, la sensibilisation et la visibilité du projet à travers des activités conjointes avec les autorités locales et les partenaires communautaires.

– Soutenir la remontée d’informations locales vers l’équipe de coordination du projet afin d’éclairer la planification, le suivi et l’adaptation des interventions selon les réalités du terrain.

Critères d’éligibilité
Âge

18 à 80 ans

Expérience requise

Aucune expérience requise

Nationalité

Le candidat doit être ressortissant ou résident légal du pays d’affectation.

 

Exigences liées à la mission
Expérience pertinente

6 mois

Langues

Français, niveau : courant, requis Sango, niveau : langue maternelle, souhaitable

Niveau d’études requis

Enseignement secondaire

Compétences et valeurs

– Engagement envers l’égalité de genre et les droits humains.

– Bonne aptitude interpersonnelle ;

– Capacité à contribuer au travail en tant que membre d’une équipe ;

– Respect de la diversité et adaptabilité aux autres cultures, environnements et conditions de vie ;

– Disposer d’une capacité à développer et à maintenir les partenariats locaux ;

– Flexibilité, adaptabilité, capacité et volonté de travailler dans les environnements difficiles, éloignés et potentiellement dangereux pour de longues périodes, impliquant des conditions de vie difficiles et peu de confort, et notamment de fréquents déplacements au sein de la zone d’opérations ; disponibilité à être déployé(e) /transféré à d’autres lieux d’affectation dans la zone d’opérations, si nécessaire ;

Compétences et expérience

– Avoir une bonne expérience en suivi,en communication/sensibilisation et mobilisation communautaire.

– Maîtrise de l’utilisation des outils informatiques et de communication.

– Excellentes compétences rédactionnelles et analytiques.

– Capacité à travailler en équipe et à communiquer efficacement.

Domaines d’expertise

Développement communautaire, communication

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Autres postes vacants :

 Associé à la gestion de programme – Nigéria

Coordinateur national – Gabon