Catholic Relief Services a été fondé en 1943 par les évêques catholiques des États-Unis pour servir les survivants de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Depuis lors, nous avons augmenté en taille pour atteindre plus de 100 millions de personnes dans 101 pays sur les cinq continents.
Introduction et contexte
Six ans après une flambée de violence majeure, les besoins humanitaires restent répandus parmi les communautés touchées par la crise dans la province du Tanganyika, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). L’amélioration des conditions de sécurité dans certaines parties de la province a permis à des dizaines de milliers de ménages déplacés par la violence en 2016 et 2017 de retourner dans les communautés d’origine; cependant, la plupart des rapatriés luttent pour subvenir à leurs besoins fondamentaux et reprendre des moyens de subsistance productifs dans les communautés qui ont brûlé et pillé pendant les périodes de conflit. Pour les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI), l’insécurité persistante a empêché leur retour dans leurs communautés d’origine, les laissant dépendantes d’options de subsistance limitées, du soutien des communautés d’accueil et de l’aide humanitaire alors qu’elles subissent un déplacement à long terme. Des flambées périodiques de violence continuent également d’entraîner de nouveaux déplacements dans la province du Tanganyika. Au total, OCHA a estimé que 1,2 million de personnes dans la province avaient besoin d’une aide humanitaire au début de 2020, les rapatriés et les personnes déplacées étant classés comme les groupes les plus vulnérables de la province. [1]
Depuis 2017, le projet DRIVE (Displaced and Returnee Households Invite Recovery in RD Congo) mis en œuvre par Catholic Relief Services (CRS), avec le soutien financier du Bureau d’aide humanitaire (BHA) de l’USAID et de ses prédécesseurs, l’Office of Foreign Disaster Assistance (OFDA) et le Office of Food for Peace (FFP), fournit une aide multisectorielle vitale aux ménages touchés par la crise dans l’est de la RDC et à Kinshasa. Au cours des six phases initiales de mise en œuvre, le projet DRIVE a touché plus de 97 354 ménages (environ 339 004 personnes) ayant des besoins opportuns fondés sur l’IFN, l’eau, l’assainissement et l’alimentation grâce à une approche de mécanisme de réponse rapide. Le 27 mars 2021, CRS a lancé une septième phase du projet, ciblant un total de 96 000 personnes déplacées et rapatriés (16 000 ménages) dans la province du Tanganyika pour une aide d’urgence sur 12 mois de mise en œuvre. En plus de continuer à répondre aux besoins d’urgence en matière d’hébergement et d’établissement (S &S), WASH et alimentaires, le projet a augmenté son soutien aux moyens de subsistance pour les communautés rapatriées, ciblant 6 000 ménages au total (36 000 personnes), parmi les rapatriés recevant une aide dans d’autres secteurs. En novembre 2021, le projet a atteint avec succès 43 206 personnes grâce à 4 interventions menées en partenariat avec trois organisations nationales Caritas Kalemie-Kirungu, Caritas Kongolo et Caritas Manono. Les interventions ont atteint les communautés dans trois des six territoires du Tanganyika (voir l’annexe 1 pour la carte des interventions du projet), le projet fournissant une assistance par le biais de foires de bons et de distributions directes en espèces. À la fin du projet DRIVE, une équipe dirigée par un évaluateur externe effectuera une évaluation finale afin de déterminer les réalisations et les résultats du projet et de générer des apprentissages à appliquer au cours des phases futures de la mise en œuvre.
Questions de recherche
L’évaluation finale portera sur les questions de recherche suivantes :
1) Dans quelle mesure le projet a-t-il atteint ses objectifs?
a) Quelsont été les principaux résultats du projet ? Comment se comparent-ils aux résultats intermédiaires, aux objectifs stratégiques et au but du projet?
b) Dans quelle mesure le projet a-t-il été mis en œuvre tel que prévu?
c) Quel effet le projet a-t-ileu sur le bien-être des participants ? Quel effet le projet a-t-il eu sur les marchés locaux ?
d) Quels sont les résultats ou les effets imprévus du projet en ce qui concerne les participants au projet ou d’autres intervenants au projet (p. ex., marchés locaux, collectivités d’accueil)?
e) Comment les résultats du projet varient-ils selon le sous-ensemble de la population participante?
2) Quels facteurs ont contribué aux résultats du projet?
a) Dans quelle mesure la stratégie du projet, y compris la stratégie de ciblage, les stratégies d’engagement communautaire, le choix des modalités et les activités complémentaires, était-elle pertinente?
b) Dans quelle mesure la stratégie du projet, y compris la stratégie de ciblage, les stratégies d’engagement communautaire, le choix des modalités et les interventions complémentaires, était-elle appropriée?
c) Dans quelle mesure la stratégie du projet a-t-elle été exécutée efficacement?
d) Dans quelle mesure le projet était-il responsable devant les participants?
e) Comment le projet a-t-il communiqué avec les participants?
f) Dans quelle mesure le projet a-t-il intégré la protection et l’égalité des sexes dans la conception, la mise en œuvre et le suivi des activités?
g) Comment le projet a-t-il utilisé les données générées par les systèmes de suivi, d’évaluation, de responsabilisation et d’apprentissage (MEAL)?
h) Quel rôle les partenaires du projet ont-ils joué dans le projet?
i) Dans quelle mesure le projet s’est-il coordonné avec d’autres acteurs?
3) Quels défis le projet a-t-il rencontrés lors de l’exécution des activités? Qu’a fait le projet pour s’adapter à ces défis ?
4) Quelles leçons apprises et quelles pratiques exemplaires ont été tirées du projet qui peuvent être appliquées aux phases futures de la mise en œuvre?
De plus, l’évaluation comprendra une analyse des forces, des faiblesses, des possibilités et des menaces (FFPM) afin d’éclairer les programmes futurs.
Il convient de noter que, conformément au plan de suivi et d’évaluation du projet, les données de suivi post-activité (PDM) recueillies après chaque intervention du projet seront utilisées pour calculer les valeurs finales des indicateurs du projet. Les données d’évaluation finale recueillies en ce qui concerne les indicateurs du projet serviront principalement à mieux comprendre les changements résultant des activités du projet et la permanence des changements.
Méthodologie
Pour générer une compréhension nuancée des résultats du projet et des facteurs contribuant à ces résultats, l’évaluation finale de DRIVE utilisera une approche à méthodes mixtes. Le consultant externe, travaillant en RDC, assurera la direction générale de l’évaluation, soutenu par un membre du personnel de CRS RDC, qui assistera le consultant dans l’exécution quotidienne des activités d’évaluation dans la province du Tanganyika. CRS peut également fournir au consultant un chef d’équipe adjoint indépendant, recruté sur la base de son expérience de la réalisation d’évaluations similaires dans la province du Tanganyika avec des consultants externes. CRS dispose des informations pour un certain nombre d’agents recenseurs par l’intermédiaire de ses partenaires Caritas que le consultant peut interviewer, sélectionner et recruter pour les activités de collecte de données primaires du 11 au 28 février. L’évaluateur externe recueillera des données supplémentaires au moyen d’entrevues qualitatives directement sur le terrain ou d’appels en ligne avec des intervenants internes et externes. En plus de la collecte de données primaires, l’évaluation finale comprendra un examen documentaire des documents et des ensembles de données du projet DRIVE et des sources secondaires pertinentes pour les activités humanitaires dans la province du Tanganyika.
Méthodes quantitatives
Afin de recueillir des données sur les résultats et les effets des activités du projet, ainsi que sur les perceptions des participants quant à la pertinence et à la pertinence du projet, l’équipe d’évaluation finale mènera une enquête au niveau des ménages. L’équipe d’évaluation recueillera des données à l’aide de tablettes et de l’application de collecte de données électronique CommCare. L’évaluateur externe élaborera l’outil de collecte de données quantitatives de l’évaluation en fonction des questions de recherche de l’évaluation et du plan de suivi du rendement du projet, et le personnel de la SRC examinera la pertinence et la pertinence de l’outil. Après la numérisation de l’outil dans CommCare, l’évaluateur et le chef d’équipe du CRS testeront la version électronique de l’outil pour permettre d’effectuer les derniers ajustements avant la formation des membres de l’équipe sur l’outil.
Échantillonnage : Méthodes quantitatives
Afin de tirer des conclusions solides concernant les résultats de l’aide de DRIVE, l’évaluation utilisera une stratégie d’échantillonnage par grappes stratifiée en deux étapes. Les participants seront séparés en deux strates (ou groupes). Le groupe 1 sera composé de ménages recevant une aide d’urgence de base (S & S, WASH et alimentation), tandis que le groupe 2 sera composé de l’aide d’urgence de base et de l’assistance complémentaire (S & S, WASH, alimentation et agriculture). Une taille d’échantillon cible sera générée pour chaque groupe, avec un niveau de confiance souhaité (CL) de 95 %[2] et une marge d’erreur (ME) de 6 %. Au sein de chaque groupe, un échantillon aléatoire de villages sera sélectionné, la probabilité qu’un village donné soit sélectionné proportionnellement au nombre de participants au projet résidant dans le village donné par rapport à tous les participants servis au sein du groupe. Au cours de la deuxième étape de l’échantillonnage, les ménages seront sélectionnés au hasard pour la collecte de données dans chaque village ciblé à partir de la base de données des participants au projet. Lors de la communication des résultats globaux du projet, une pondération appropriée sera utilisée pour refléter le suréchantillonnage relatif des participants du groupe 2 par rapport à la proportion qu’ils constituent de la population totale des participants.
À la lumière de la dynamique de mise en œuvre du projet, deux aménagements seront effectués lors du prélèvement de l’échantillon de villages couverts par l’enquête auprès des ménages. Premièrement, les villages où la mise en œuvre du projet est toujours en cours ou où la PDM est prévue mais n’a pas encore été achevée ne seront pas ciblés pour l’évaluation. Il s’agit de s’assurer qu’une période de temps suffisante s’est écoulée entre la fourniture de l’aide et l’évaluation finale et d’éviter d’alourdir le fardeau des communautés en effectuant la PDM et l’évaluation finale aux mêmes endroits pendant une période relativement courte. Deuxièmement, pour tenir compte de la possibilité que les villages soient inaccessibles en raison de l’état des routes sur un territoire, l’évaluateur externe générera une liste de villages de réserve (deux par territoire couvert). Pour tenir compte des ménages qui n’étaient pas présents au moment de la collecte des données, une liste de 15 ménages de réserve sera également générée pour chaque village sélectionné.
Analyse : Méthodes quantitatives
L’analyse des données quantitatives recueillies consistera principalement en un calcul des fréquences pour les variables catégorielles et les moyennes, des médianes et des écarts-types pour les variables numériques. Le cas échéant, les résultats seront ventilés en fonction du sexe et de la composition par sexe de la direction des ménages. Pour les ifN et les mesures d’intérêt de l’indice de sécurité alimentaire[3], des intervalles de confiance seront également calculés, et des tests t indépendants seront utilisés pour évaluer s’il existe une différence statistiquement significative dans les résultats entre les groupes recevant le colis d’urgence de base et ceux recevant le paquet d’urgence de base (S & S, WASH et alimentation) et les activités complémentaires (S & S, WASH, alimentation et agriculture). Le cas échéant, compte tenu des questions de recherche de l’évaluation, l’évaluateur externe analysera les données quantitatives ventilées par statut de participant (rapatrié, PDI, famille d’accueil), par intervention et par d’autres variables pertinentes identifiées lors de la collecte des données (p. ex., territoire, moment de l’aide). L’évaluateur externe effectuera tout le nettoyage des données et la génération de statistiques à l’aide d’Excel et de Stata. L’évaluateur externe analysera les données de référence et comparera les résultats entre la collecte des données de référence et les données d’évaluation finales.
Méthodes qualitatives
Des données qualitatives seront recueillies au moyen de discussions de groupe de discussion (FGD) avec les participants au projet et les fournisseurs et d’entrevues avec des informateurs clés (ICI) avec les intervenants internes et externes du projet. Deux membres de l’équipe de collecte de données, supervisés par un chef d’équipe, animeront des discussions de groupe. Un recenseur dirigera chaque discussion de groupe de discussion tandis que l’autre recenseur agira à titre de preneur de notes. Les discussions de groupe de discussion seront menées à l’aide d’un guide de discussion, avec des adaptations mineures en fonction de la composition du groupe (p. ex., sexe, type d’aide reçue). Les discussions de groupe de discussion porteront sur les perceptions des participants à l’égard des résultats et de leur durabilité, ainsi que sur la pertinence et la pertinence des activités du projet. En plus de mener des FGD au niveau communautaire, l’équipe d’évaluation mènera des discussions de groupe avec les fournisseurs d’aide d’urgence de base dans chaque territoire couvert par le projet (fournisseurs S&S/WASH NFI, vendeurs de produits alimentaires, etc.), ainsi que des FGD avec des fournisseurs agricoles, où des activités agricoles ont été mises en œuvre. Les discussions de groupe avec les fournisseurs porteront sur l’efficacité de l’organisation des foires de bons et les effets des activités du projet sur les fournisseurs et sur les marchés locaux en général.
En plus des groupes de discussion, l’évaluation comprendra des entrevues avec des informateurs clés avec des personnes clés.
les parties prenantes externes et internes du projet, avec un objectif provisoire de 21 KII au total. L’évaluateur externe mènera toutes les entrevues internes avec les intervenants, qui comprendront des entrevues avec la haute direction de CRS RDC, des membres clés du département des opérations de CRS DRC et des membres de l’équipe de projet DRIVE. Les entretiens avec les parties prenantes externes cibleront les membres des organisations homologues, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, les groupes d’urgence concernés et le personnel de Caritas. Tous les KII seront menés à l’aide de guides d’entrevue élaborés en fonction des questions de recherche de l’évaluation et adaptés au rôle des personnes interrogées dans la mise en œuvre du projet. Les IIC avec les parties prenantes internes du projet se concentreront sur la mesure dans laquelle le projet a été mis en œuvre conformément à la stratégie du projet, les défis rencontrés lors de la mise en œuvre du projet et les meilleures pratiques développées, ainsi que les leçons apprises lors de la mise en œuvre du projet. Les KII avec des organisations homologues, OCHA et des clusters se concentreront sur la pertinence et la pertinence des activités du projet DRIVE compte tenu du contexte humanitaire dans la zone du projet et sur l’efficacité de la participation de CRS à la coordination des activités humanitaires. Les KII avec le personnel de Caritas se concentreront sur la pertinence, la pertinence et l’efficacité de la stratégie du projet, en mettant particulièrement l’accent sur la nature de la collaboration entre CRS et Caritas.
*Échantillonnage : Méthodes qualitatives
Des discussions de groupe de discussion auront lieu dans les mêmes villages sélectionnés pour la collecte de données quantitatives décrites dans la section précédente, avec deux discussions prévues par site. L’échantillonnage de commodité sera utilisé pour former des groupes de discussion, avec des dirigeants communautaires (chefs de villages, personnel infirmier ou autres points focaux communautaires des enseignants ont fourni des critères généraux sur la base desquels organiser des groupes (par exemple. Relais communautaires,). L’équipe d’évaluation s’efforcera d’organiser des discussions distinctes entre les groupes de discussion entre hommes et femmes, en s’efforçant d’inclure des participants d’âges différents et d’inclure autant que possible les personnes handicapées. Dans certains cas, il peut être nécessaire d’organiser des groupes de discussion mixtes en raison de contraintes de temps, de la disponibilité limitée de personnes d’un sexe donné ou des préférences des participants ou des dirigeants communautaires.
En ce qui concerne les informateurs clés internes et externes auprès des organisations de pairs, de l’OCHA, des clusters et des groupes de travail, et de Caritas, l’évaluateur externe choisira les personnes à interviewer en fonction de la nature de leur collaboration avec le projet DRIVE.
Analyse : Méthodes qualitatives
Les données recueillies pendant les FGD seront consolidées par ceux qui mènent les discussions et saisies dans les matrices de réponses par les membres de l’équipe responsables de la réalisation des FGD à la fin de la collecte de données sur le terrain. L’évaluateur externe examinera ensuite les données et identifiera et codera les thèmes. Les données qualitatives seront principalement utilisées pour ajouter de la nuance et du contexte à la collecte de données quantitatives, en particulier en ce qui concerne les facteurs contribuant aux résultats et aux effets du projet, et pour identifier les défis rencontrés, les leçons apprises et les meilleures pratiques développées dans le cadre de la mise en œuvre du projet.
En plus des méthodes quantitatives pour mesurer les progrès par rapport aux indicateurs, la NCD utilisera des méthodes qualitatives complémentaires, y compris des observations directes, des discussions de groupe, des entrevues et des méthodes participatives pour trianguler les données et s’assurer que tous les segments de la population bénéficiaire peuvent fournir des commentaires et des commentaires.
Examen de bureau
Afin d’éclairer la conception des outils de collecte de données et d’évaluer dans quelle mesure le projet était pertinent et mis en œuvre tel que prévu, l’évaluateur externe effectuera un examen documentaire des documents générés par le projet, y compris la proposition de projet, les rapports semestriels et mensuels des donateurs, les rapports PDM, les rapports de mission sur le terrain, les rapports d’évaluation des besoins, les rapports d’évaluation du marché, les rapports de responsabilisation et les documents sur les procédures opérationnelles normalisées du projet. L’examen documentaire comprendra également l’examen des ensembles de données du projet (p. ex. la base de données des participants, les données pdM) et l’examen des évaluations et autres rapports générés par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires, FEWS NET, la Classification intégrée de la phase de sécurité alimentaire et les organisations homologues décrivant le contexte humanitaire dans la zone cible du projet.
Formation de l’équipe de collecte de données
Avant le début de la collecte des données, les recenseurs participeront à une formation de deux jours, dirigée par l’évaluateur externe, le chef d’équipe d’évaluation et un agent MEAL du projet DRIVE. La formation couvrira la méthodologie d’évaluation, les meilleures pratiques en matière de collecte de données, l’utilisation d’outils de collecte de données et le Code de conduite et d’éthique de la NCD.
Limitations
Telle qu’elle est conçue, l’évaluation comportera trois limites majeures.
· Premièrement, en raison de contraintes pratiques de temps et de ressources, l’évaluation n’utilisera pas un simple échantillonnage aléatoire, dans lequel les répondants sont choisis au hasard et chaque individu de la base de sondage a une chance égale d’être sélectionné pour participer à l’enquête quantitative. L’échantillonnage par grappes, cependant, est une option couramment utilisée dans les contextes où la logistique et le temps ne permettent pas un simple échantillonnage aléatoire d’une population géographiquement diversifiée, comme c’est le cas avec le projet DRIVE 6, qui a fourni une assistance aux ménages vivant dans plus de 330 villages répartis sur six territoires. [4]
· La situation sécuritaire au Tanganyika reste dynamique, avec la possibilité qu’un territoire ou une partie de territoire ciblé pour la collecte de données ne soit pas accessible. Si l’équipe d’évaluation n’est pas en mesure d’accéder à un territoire particulier en raison de l’insécurité, l’équipe, selon l’emplacement, se rendra dans une zone de sauvegarde présélectionnée, sélectionnée via la même procédure utilisée pour générer la liste initiale des emplacements cibles.
· En raison des restrictions imposées aux déplacements routiers, les acteurs humanitaires se déplacent principalement entre les territoires de la province du Tanganyika via des vols UNHAS et ECHO. Des efforts seront faits pour réserver des vols le plus tôt possible, mais il est possible qu’un nombre suffisant de billets ne soit pas disponible ou que les services de vol ne soient pas disponibles en raison de problèmes mécaniques ou d’un changement d’horaire de service. Si l’équipe d’évaluation n’est pas en mesure d’accéder à un territoire particulier en raison de contraintes liées au vol, l’équipe, selon l’emplacement, se rendra dans une zone de sauvegarde présélectionnée, sélectionnée via la même procédure utilisée pour générer la liste initiale des emplacements cibles.
Principes éthiques
L’évaluation sera effectuée conformément aux bonnes pratiques visant à assurer la collecte de données éthiques et la responsabilisation envers les communautés participantes.
Tous les membres de l’équipe de collecte de données seront formés et tenus de signer le Code de conduite et d’éthique de la NCD, et les chefs d’équipe d’évaluation incluront une explication appropriée du Code de conduite et d’éthique lorsqu’ils informeront les communautés participantes des objectifs et des activités de l’évaluation. En outre, la formation de l’équipe de données couvrira les bonnes pratiques de collecte de données, en mettant l’accent sur le respect des normes culturelles et la collecte objective de données avec une approche sans jugement.
Avant le début de chaque entrevue et de chaque DFGD, les membres de l’équipe d’évaluation expliqueront ce qui suit, à l’aide d’une invite incluse dans les outils de collecte de données :
· Objectif de l’évaluation et données à recueillir;
· Caractère purement volontaire de la participation, qui n’aura aucune incidence sur l’éligibilité d’une personne ou d’un ménage à recevoir une aide humanitaire de quelque nature que ce soit à l’avenir;
· Durée de l’entrevue ou de la discussion;
· Comment les données collectées seront utilisées;
· Combien de temps les données collectées seront conservées;
· Comment la confidentialité des participants sera maintenue.
Les membres de l’équipe de données demanderont un consentement oral avant de commencer toutes les entrevues et discussions, et ils expliqueront que tout partage de données ou de résultats de recherche de l’évaluation se fera d’une manière qui ne permet pas d’identifier les personnes participantes. Pour les entrevues au niveau des ménages, le consentement sera enregistré au moyen d’une question Oui/Non au début du questionnaire numérique. Pour les FGD, après avoir reçu le consentement oral de tous les participants, ceux qui dirigent le FGD noteront la réception du consentement sur le document de prise de notes pour la discussion ou l’entrevue respective.
Pour s’assurer que les participants sont en mesure de poser des questions et de partager toute rétroaction concernant l’évaluation, l’équipe de collecte de données rappellera aux participants les voies de rétroaction et de réponse existantes du projet, et expliquera que les questions et les rétroactions peuvent également être adressées au chef d’équipe de collecte de données.
Toutes les données recueillies au cours de l’évaluation finale seront anonymisées avant l’analyse, et aucune présentation des données ou des résultats de recherche ne sera faite de manière à permettre l’identification d’un participant individuel.
Aucun enfant ne doit être inclus dans la collecte de données pour l’évaluation.
Atténuation des risques liés à la COVID-19
Afin d’atténuer le risque que l’évaluation contribue à la transmission de la COVID-19, l’équipe d’évaluation devra respecter les mesures de risque de COVID-19 acceptées avant, pendant et après les activités de collecte de données, et les participants seront informés des mesures qu’ils devront respecter lors de la collecte de données.
Afin d’assurer une application correcte et cohérente des mesures d’atténuation des risques liés à la COVID-19, la formation de l’équipe d’évaluation comprendra une séance consacrée à des renseignements de base sur le risque posé par la COVID-19, les voies de transmission et les mesures d’atténuation des risques à appliquer dans le contexte de l’évaluation. Toutes les informations seront basées sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), du Comité permanent inter-agences (IASC), de l’agence CRS et du ministère de la Santé de la RDC.
Avant, pendant et après la collecte des données, les recenseurs devront maintenir la distanciation sociale, porter des vêtements ou d’autres masques non médicaux, pratiquer une bonne étiquette d’éternuement ou de toux, s’abstenir de se toucher les yeux et le nez, éviter de toucher les surfaces communes et se laver ou désinfecter fréquemment les mains. Lors de leur déplacement sur le terrain, les membres de l’équipe d’évaluation devront utiliser des sièges approuvés dans les véhicules. Pendant la collecte des données, les membres de l’équipe d’évaluation mèneront toutes les entrevues et les DFGD à l’extérieur ou dans des zones bien ventilées, avec une distanciation sociale appropriée entre les participants. Dans le cadre du processus d’entrée dans la communauté, l’équipe d’évaluation informera les dirigeants communautaires des mesures d’atténuation des risques liés à la COVID-19 qui seront mises en œuvre et des raisons qui les justifient, et demandera le soutien des dirigeants communautaires pour éviter l’encombrement. Les membres de l’équipe d’évaluation se verront attribuer un appareil pendant toute la période d’évaluation et devront essuyer régulièrement leurs appareils et les désinfecter avec une lingette désinfectante pendant la collecte des données et avant de transférer les appareils à la personne responsable de leur gestion à la fin de chaque journée. CRS fournira un approvisionnement approprié de masques, de désinfectant pour les mains et de lingettes désinfectantes à tous les membres de l’équipe d’évaluation pendant toute la durée de l’évaluation.
L’évaluateur externe sera chargé de s’assurer que les membres de l’équipe d’évaluation ont été informés des mesures d’atténuation des risques liés à la COVID-19, tandis que le chef d’équipe sera responsable de surveiller le respect des pratiques recommandées pendant les activités de collecte de données. Le respect des mesures et les difficultés rencontrées dans l’application des mesures seront discutés lors des séances d’information quotidiennes.
Les consultants en évaluation finale de CRS devraient être vaccinés contre la COVID-19 pour se rendre sur les sites d’intervention drive.
Toutes les soumissions doivent être envoyées à : [email protected]**
[1] OCHA, « Plan Operationnel 2020, Haut-Katanga, Haut-Lomami, Lualaba, et Taganyika », Premier semestre 2020, Fevrier-Juillet 2020
[2] Note Z 1,96
[3] Score de consommation alimentaire (FCS), indice de stratégie d’adaptation réduit (rCSI), score de la faim des ménages (HHS), tableau de bord de l’IFN
Comment présenter une demande
Toutes les soumissions doivent être envoyées à : [email protected]**