AVIS DE RECRUTEMENT A LA BANQUE MONDIALE (17 décembre 2025)

Informations sur l'emploi

Titre du Poste : Spécialiste principal de l'environnement

Niveau Requis : Diplôme universitaire supérieur

Année d'Expérience Requise : 8 ans

Lieu du Travail : RDC

Date de Soumission : 07/01/2026

Description de l'emploi

Vous souhaitez bâtir une carrière qui ait du sens ? Le Groupe de la Banque mondiale est l’une des principales sources de financement et de connaissances pour les pays en développement ; un partenariat mondial unique de cinq institutions œuvrant pour l’éradication de l’extrême pauvreté et la promotion d’une prospérité partagée. Avec 189 pays membres et plus de 120 bureaux à travers le monde, nous collaborons avec des partenaires des secteurs public et privé, investissons dans des projets novateurs et utilisons les données, la recherche et la technologie pour élaborer des solutions aux défis mondiaux les plus urgents. Pour en savoir plus, consultez le site www.worldbank.org . 

Région de l’Afrique orientale et australe (AFE)

L’Afrique orientale et australe, qui abrite environ 700 millions d’habitants, est une région géographiquement, culturellement et économiquement diverse, composée de 26 pays s’étendant de la mer Rouge au nord au cap de Bonne-Espérance au sud. Les enfants de moins de 18 ans représentent près de la moitié de la population totale. Cette sous-région possède certaines des ressources humaines et naturelles les plus riches du monde et, à l’exception de l’Afrique du Sud, ses pays sont principalement exportateurs de matières premières.

Cette sous-région est le théâtre de certains des conflits les plus longs d’Afrique, ce qui fragilise nombre de ses pays. Parallèlement, d’importantes lacunes en matière d’éducation, de santé et de formation professionnelle empêchent les populations d’atteindre leur plein potentiel. Cette situation représente un défi majeur pour le développement, affecte profondément la vie et les moyens de subsistance des populations et freine l’intégration régionale et le commerce. Mais elle offre également l’opportunité de collaborer étroitement avec les dirigeants nationaux, la société civile, les partenaires au développement et les jeunes afin de bâtir un avenir meilleur.

La région Afrique orientale et australe de la Banque mondiale, qui compte environ 1 200 employés répartis pour la plupart dans 26 bureaux de pays, aide les pays à réaliser leur potentiel de développement considérable en se concentrant sur les priorités suivantes :

  • Création d’emplois et transformation des économies : Nous travaillons avec des pays à travers l’Afrique pour stimuler la création d’emplois et la transformation économique en mobilisant toutes les sources de financement, d’expertise et de solutions pour promouvoir l’investissement.
  • Développement de l’économie numérique : Nous soutenons la vision de l’Afrique visant à garantir que chaque individu, entreprise et gouvernement africain soit connecté d’ici 2030 – une vision qui, si elle se concrétise, peut stimuler la croissance jusqu’à 2 points de pourcentage par an et réduire la pauvreté de 1 point de pourcentage par an rien qu’en Afrique subsaharienne.
  • Rendre les institutions plus efficaces et responsables : Notre soutien aide les gouvernements à renforcer les processus d’élaboration des politiques publiques, à gérer efficacement les ressources et à garantir une prestation équitable et fiable des services publics.
  • Investir dans le capital humain : Nous sommes à l’avant-garde pour aider les pays africains à accélérer les gains de capital humain et à autonomiser les femmes en améliorant leur accès à l’éducation et à l’acquisition de compétences, aux services de santé sexuelle et reproductive et aux possibilités d’emploi.
  • Soutien à l’atténuation et à l’adaptation aux changements climatiques : face à l’augmentation des risques liés au climat, nous travaillons avec les pays africains pour faire progresser les efforts visant à adopter les énergies renouvelables, l’agriculture intelligente face au climat et les infrastructures vertes.
  • S’attaquer aux facteurs de fragilité, de conflit et de violence : compte tenu de la nature transfrontalière des conflits en Afrique, nous employons une approche qui se concentre simultanément sur les facteurs de fragilité tout en soutenant des initiatives régionales bien ciblées afin de créer des opportunités de paix et de prospérité partagée.
  • Établir des partenariats et travailler à l’échelle du continent africain : Nous intensifions notre travail sur l’intégration régionale, en adoptant une vision holistique du continent qui couvre à la fois l’Afrique du Nord et l’Afrique subsaharienne.
  • Région Afrique orientale et australe (AFE) : https://www.worldbank.org/en/region/afr/eastern-and-southern-africa

Description de l’unité

Le 1er octobre 2018, la Banque mondiale a lancé son Cadre environnemental et social (CES) afin de mieux protéger les populations et l’environnement dans les projets d’investissement qu’elle finance. Le CES harmonise davantage les protections environnementales et sociales de la Banque mondiale avec celles d’autres institutions de développement et représente une avancée majeure dans des domaines tels que la transparence, la non-discrimination, l’inclusion sociale, la participation citoyenne et la redevabilité, notamment grâce à un rôle élargi des mécanismes de traitement des griefs.

L’Unité Centrale de Sauvegardes (SAEM3) est l’une des trois unités FSE de l’AFE qui gèrent les risques E&S dans deux unités de gestion pays (CMU) : CMU RDC – Angola, Burundi, RDC, Sao Tomé-et-Principe ; CMU d’Éthiopie – Éthiopie, Soudan du Sud, Soudan, Érythrée. Les deux autres unités du FSE sont l’Unité de sauvegardes du Sud (SAEM1) comprenant la CMU du Mozambique – Mozambique, Madagascar, Seychelles, Comores, Maurice et Afrique du Sud (CMU – Afrique du Sud, Eswatini, Lesotho, Botswana, Namibie) et l’Unité de sauvegardes de l’Est (SAEM2) comprenant la CMU du Kenya – Kenya, Ouganda, Rwanda, Somalie ; et la CMU de Tanzanie – Tanzanie, Zambie, Malawi, Zimbabwe.

Tous les projets d’investissement soutenus par la Banque mondiale doivent respecter ces normes environnementales, sociales, sanitaires et de sécurité ambitieuses. L’équipe SAEM3 est chargée d’apporter un soutien technique et d’assurer le suivi de tous les projets d’investissement afin de garantir le respect de ces exigences. Conformément au FSE, elle accompagne également ses clients dans la mise en place de systèmes, d’institutions et de capacités nationales pour la gestion des risques environnementaux et sociaux liés aux activités financées par le Groupe de la Banque mondiale et, plus largement, aux projets financés par la Banque mondiale.

Le poste

Ce poste est basé en République démocratique du Congo (RDC) et le/la spécialiste sélectionné(e) sera affecté(e) à Kinshasa. Ses missions porteront sur la gestion des risques environnementaux et sociaux, notamment en matière de santé et de sécurité. La Banque mondiale soutient le gouvernement de la RDC dans le développement du pays en finançant des éléments essentiels de sa stratégie de développement. Ce soutien comprend des financements pour les infrastructures clés, la santé, le développement communautaire et les programmes de gestion des paysages forestiers.

Ce poste sera axé sur la mise en œuvre des politiques de gestion des risques environnementaux et sociaux de la Banque mondiale (notamment les politiques de sauvegarde et le cadre environnemental et social, ou CES) et sur le renforcement des systèmes et des capacités nationales en la matière. Tous les projets d’investissement soutenus par la Banque mondiale doivent respecter des normes environnementales, sociales, sanitaires et de sécurité ambitieuses. Le SAEM3 est chargé d’apporter un soutien technique et d’assurer le suivi de tous les projets d’investissement afin de garantir le respect de ces obligations.

Fonctions et responsabilités :

Le spécialiste principal en environnement aura les principales responsabilités suivantes :

  • Assurer l’intégration effective, dans la conception, l’évaluation et la mise en œuvre des projets soutenus par le Groupe de la Banque mondiale, de la diligence raisonnable en matière d’environnement, de santé et de sécurité telle que définie par le Cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) du Groupe de la Banque mondiale, les politiques opérationnelles de la Banque mondiale sur les garanties (pour les projets plus anciens antérieurs au CGES), les lignes directrices du Groupe de la Banque mondiale en matière d’environnement, de santé et de sécurité, les normes de performance de la SFI et d’autres documents internationaux de bonnes pratiques (par exemple, les Principes de l’Équateur).
  • Fournir un accompagnement aux clients et aux organisations partenaires dans l’élaboration de leurs documents de projet, conformément aux politiques opérationnelles du FSE et de la Banque mondiale, notamment les plans d’engagement environnemental et social (PEES), les plans de mobilisation des parties prenantes (PMP), les procédures de gestion du travail (PGT), les plans de gestion environnementale et sociale (PGES), les mécanismes de règlement des griefs (MRG) et les manuels de mise en œuvre du projet (MMP). Contribuer au respect des procédures de divulgation et de consultation publique, dans les délais impartis et avec exactitude, pour tous les instruments d’évaluation et de gestion environnementales requis.
  • Fournir des conseils et un accompagnement aux organisations clientes et homologues pour la préparation et la mise en œuvre d’évaluations d’impact environnemental, notamment les évaluations d’impact stratégique et cumulatif ; de cadres et de plans de gestion environnementale, y compris les plans de suivi, de notification et d’évaluation ; de plans de consultation publique ; et de plans spécifiques relatifs à l’efficacité de l’utilisation des ressources, à la gestion des déchets, à la sécurité routière, à la lutte antiparasitaire, à la gestion forestière, à la gestion de la biodiversité, à la santé et à la sécurité au travail, à la sécurité des barrages et à la gestion des voies navigables internationales, afin de garantir le respect des bonnes pratiques internationales du secteur. Ces conseils s’appuieront sur l’analyse des conditions initiales, de la portée du projet, des impacts anticipés et des mesures d’atténuation proportionnelles, ainsi que sur les exigences nationales, et garantiront la conformité avec le Cadre environnemental du Groupe de la Banque mondiale et les politiques opérationnelles applicables.
  • Organiser et dispenser des évaluations des besoins, des formations au renforcement des capacités et des formations techniques en matière de gestion des risques environnementaux, sanitaires et de sécurité à destination des agences nationales et des collectivités locales, ainsi que des formateurs et des praticiens des secteurs public et privé, en mettant l’accent sur le renforcement des capacités nationales de formation dans ces domaines. Collaborer étroitement avec les autres équipes de la Banque mondiale afin d’intégrer le développement des capacités de gestion des risques environnementaux, sanitaires et de sécurité dans les programmes sectoriels.
  • Diriger ou codiriger les travaux analytiques sur la gestion des risques, l’évaluation et le renforcement des systèmes qui sous-tendent les réformes environnementales et sociales, le renforcement des systèmes et le développement des capacités des clients.
  • Travailler en étroite collaboration avec le chef de projet SAEM3 pour l’attribution des tâches de sauvegarde/ESF et de toute autre tâche, et pour assurer la qualité du travail de sauvegarde et de la gestion des risques environnementaux et sociaux dans la région.

Critères de sélection

Le candidat retenu devra répondre aux critères de sélection suivants :

Les éléments suivants sont requis :

  • Diplôme d’études supérieures (doctorat ou maîtrise) en ingénierie – environnementale, civile ou chimique ou en gestion de l’environnement et des ressources naturelles.
  • Un minimum de 8 ans d’expérience professionnelle pertinente à temps plein dans la gestion environnementale, avec une expérience dans la gestion des risques environnementaux, sociaux, sanitaires et de sécurité des grands projets d’infrastructure, des activités extractives ou industrielles, et l’application des bonnes pratiques internationales telles que le cadre environnemental et social du Groupe de la Banque mondiale et les politiques de sauvegarde/ESF, les Principes de l’Équateur et les politiques de sauvegarde d’autres banques multilatérales de développement.
  • Une expérience technique dans la gestion des risques environnementaux, sociaux, sanitaires et sécuritaires liés aux grandes infrastructures, par exemple le pétrole et le gaz, les routes et autoroutes, les barrages, les systèmes d’irrigation et les grands systèmes de transport d’eau, serait un atout considérable.
  • Aptitudes démontrées en gestion de projet et en opérations, y compris en gestion de la santé et de la sécurité au travail et en collaboration avec des entrepreneurs ayant une faible capacité de mise en œuvre.
  • Bonne connaissance de la législation environnementale et des dispositifs réglementaires et institutionnels en RDC.
  • Capacité à bien travailler avec un large éventail de parties prenantes, notamment les parties affectées par le projet, les représentants gouvernementaux, les organisations non gouvernementales/la société civile, ainsi que les investisseurs du projet et leur personnel.
  • Une expérience en matière de renforcement des capacités dans la gestion des risques environnementaux, sanitaires et de sécurité serait un atout.
  • Excellentes aptitudes relationnelles et de communication. Attitude diplomatique et capacité à travailler sous pression.
  • Expérience professionnelle dans les pays en développement, compréhension du contexte institutionnel et politique et connaissance des enjeux liés aux politiques environnementales nationales. Une expérience dans les pays à risque de contamination par les hydrocarbures serait un atout.
  • La maîtrise de l’anglais et du français est requise (écrit, oral, compréhension orale et lecture).
  • Bonnes compétences analytiques, capacité à penser de manière stratégique, à analyser et à synthétiser des données et des informations environnementales diverses, qualitatives et quantitatives.
  • Disposition à voyager fréquemment en RDC, y compris dans des zones rurales reculées.

Attributs culturels du Groupe de la Banque mondiale :

1. Sens de l’urgence : Anticiper et répondre rapidement aux besoins des parties prenantes internes et externes.
2. Prise de risques réfléchie : Remettre en question le statu quo et repousser les limites pour un impact accru.
3. Responsabilisation : Se donner les moyens d’agir et responsabiliser chacun quant aux résultats.

Compétences fondamentales du Groupe de la Banque mondiale

Le Groupe de la Banque mondiale offre des avantages sociaux complets, notamment un régime de retraite, une assurance maladie, une assurance vie et une assurance invalidité, ainsi que des congés payés, y compris un congé parental, et des aménagements raisonnables pour les personnes handicapées.

Nous sommes fiers d’être un employeur qui respecte l’égalité des chances et qui est inclusif, avec un personnel dévoué et engagé, et nous ne pratiquons aucune discrimination fondée sur le sexe, l’identité de genre, la religion, la race, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle ou le handicap.

Apprenez-en davantage sur le travail à la  Banque mondiale  et  à la SFI , notamment sur nos valeurs et des histoires inspirantes.

POSTULER