L’UNFPA est l’agence des Nations Unies chef de file pour un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et où le potentiel de chaque jeune est épanoui.
L’UNFPA recrute pour ces postes :
POSTE 1 : Consultant principal en évaluation
Le consultant travaillera directement avec l’équipe Jeunesse et sous la supervision du conseiller Jeunesse et en coopération avec l’unité Suivi et Évaluation et en coordination avec les unités Genre et SR.
La consultation sera réalisée à distance.
Objectif de l’évaluation :
Cette évaluation analysera stratégiquement la performance des programmes d’éducation complète à la sexualité (ECS) du Bureau régional de l’UNFPA pour l’Asie et le Pacifique (BRAS) au cours des quatre dernières années (2021-2024). Au-delà de l’évaluation de la pertinence, de la cohérence, de l’efficacité, de l’efficience et de la durabilité, l’évaluation adoptera une perspective prospective. Elle analysera les enseignements tirés et les réalités contextuelles afin de générer des conclusions concrètes sur la manière la plus efficace d’atteindre la prochaine génération d’adolescents et de jeunes grâce à une ECS de qualité dans la région des États arabes.
Elle examinera de manière critique les hypothèses sous-jacentes et le succès de la théorie du changement de l’ECS du Bureau régional de l’UNFPA pour l’Asie et le Pacifique. Elle identifiera les aspects de l’approche actuelle qui ont fait leurs preuves et sont prometteurs pour l’avenir, ainsi que ceux qui doivent être adaptés ou abandonnés pour optimiser l’accès à l’ECS et son impact pour la prochaine génération.
L’évaluation identifiera et documentera également les enseignements tirés et formulera des recommandations que les programmes d’ECS pourraient prendre en compte pour améliorer la conception et la mise en œuvre d’autres projets et programmes connexes.
L’évaluation couvrira la période 2021-2024. Cette évaluation comprendra un aperçu de l’éducation complète à la sexualité dans 14 pays de la région arabe, ainsi qu’une analyse approfondie de cinq pays (Maroc, Tunisie, Jordanie, Syrie et Palestine).
Elle vise à répondre aux questions clés suivantes :
(i) Pertinence pour la prochaine génération :
Dans quelle mesure les programmes nationaux actuels d’ECS s’alignent-ils sur l’évolution des priorités nationales, des contextes culturels et des besoins spécifiques des adolescents et des jeunes de la région arabe ?
Dans quelle mesure le programme d’ECS s’aligne-t-il sur les stades de développement et répond-il à l’évolution des besoins et des attentes des différents groupes bénéficiaires (par exemple, les adolescents, les groupes marginalisés, les jeunes non scolarisés) ? Dans quelle mesure les programmes d’ECS sont-ils alignés sur les besoins, les attentes et les profils de la population cible ? Dans quelle mesure
les méthodes de prestation d’ECS (en milieu scolaire, hors du milieu scolaire, numérique) sont-elles pertinentes pour les adolescents et les jeunes ? dans le contexte de l’évolution rapide des paysages technologiques et des modèles d’engagement des jeunes ? Comment ces modalités peuvent-elles être optimisées pour une portée et un impact futurs ?
Dans quelle mesure les programmes actuels intègrent-ils des thèmes transversaux prospectifs tels que l’évolution des normes de genre, l’amélioration de la littératie numérique et les nouvelles considérations relatives aux droits de l’homme pertinentes pour la prochaine génération ?
(ii) Cohérence :
Dans quelle mesure le programme d’ECS complète-t-il et s’aligne-t-il sur d’autres stratégies nationales et régionales en matière de santé sexuelle et reproductive, d’éducation et d’égalité des sexes ?
Dans quelle mesure le programme est-il cohérent avec les stratégies plus larges et les cadres mondiaux du FNUAP (par exemple, la CIPD, les ODD, le Guide technique interinstitutions des Nations Unies pour l’ECS et le Guide technique et programmatique interinstitutions des Nations Unies pour l’ECS en dehors de l’école) ?
Comment le Bureau régional de l’UNFPA pour l’Asie et le Pacifique (BRAS) peut-il favoriser une plus grande cohérence et des synergies avec d’autres partenaires de développement, en anticipant les collaborations futures et en évitant les doublons potentiels pour atteindre la prochaine génération ?
(iii) Efficacité pour une évolutivité future :
Dans quelle mesure le programme a-t-il utilisé efficacement les ressources disponibles (humaines, financières et techniques, y compris les activités de suivi et d’évaluation pour éclairer la prise de décision) pour atteindre les résultats escomptés ? Les méthodes de mise en œuvre du programme (y compris les approches numériques et extrascolaires) ont-elles été rentables pour atteindre divers groupes de bénéficiaires ?
Quels enseignements peuvent éclairer des approches plus rentables et évolutives pour atteindre un plus grand nombre de jeunes à l’avenir, compte tenu de la diversité des méthodes de mise en œuvre ?
(iv) Efficacité dans la préparation de la prochaine génération :
Dans quelle mesure le programme d’ECS a-t-il atteint les résultats escomptés, notamment l’amélioration des connaissances, des attitudes et des comportements des jeunes ? Quelles adaptations sont nécessaires pour garantir que l’ECS future prépare efficacement la prochaine génération aux défis et aux opportunités auxquels elle sera confrontée ?
Quels sont les facteurs qui ont influencé positivement et/ou négativement les progrès vers l’atteinte des résultats escomptés ? Comment ces facteurs peuvent-ils être exploités ou atténués pour améliorer l’efficacité des futurs programmes d’ECS pour la prochaine génération ?
Dans quelle mesure le programme a-t-il surmonté les obstacles (p. ex., résistance culturelle, désinformation) qui entravent la mise en œuvre et l’adoption de l’ECS ? Quels obstacles nouveaux ou en évolution pourraient entraver la mise en œuvre et l’adoption de l’ECS pour la prochaine génération, et comment les futurs programmes peuvent-ils les aborder de manière proactive ?
(v) Durabilité :
Dans quelle mesure le programme a-t-il influencé (par le développement des capacités, l’établissement de mécanismes d’appropriation, d’autonomisation et de mobilisation des ressources, etc.) les changements de politique, les perceptions du public et l’engagement communautaire en matière d’éducation sexuelle ? Comment ces acquis peuvent-ils être renforcés et élargis pour assurer la pérennité de l’ECS pour les générations futures ?
Cette évaluation a pour principales tâches :
- Analyse documentaire de la situation actuelle des initiatives d’ECS dans la région arabe, incluant un inventaire des programmes actuels d’ECS dans les trois domaines/variétés « scolaire, extrascolaire et numérique » par rapport aux normes d’ECS. Cette analyse documentaire doit être prospective, analysant les tendances, les défis émergents et les opportunités liés à la jeunesse, aux technologies et à la santé sexuelle et reproductive dans la région arabe afin d’éclairer les futures mises en œuvre de l’ECS.
- Évaluer de manière critique la théorie du changement de l’ESC du FNUAP ASRO à la lumière des résultats de l’évaluation et des projections futures, en identifiant les axes de renforcement ou d’adaptation.
Identifier les points forts et les points faibles des programmes d’ESC dans la région arabe au cours des cinq dernières années, les défis et les bonnes pratiques. - Identifier les approches nationales, les bonnes pratiques, les tentatives réussies et les défis liés à la programmation de l’ECS dans les pays sélectionnés.
- Évaluer la conception du programme CSE en termes de (1) sa pertinence par rapport à la situation globale de développement au niveau national ; sa pertinence par rapport aux stratégies nationales et sa pertinence par rapport aux bénéficiaires ; sa cohérence avec les interventions des autres acteurs du développement. (2) son efficience, son efficacité et sa durabilité et analyser les facteurs sous-jacents qui affectent la réalisation des résultats du programme.
(vi) Fournir des recommandations aux principales parties prenantes du programme et élaborer des scénarios futurs potentiels pour l’accès et la prestation de l’ECS dans la région afin d’éclairer des recommandations plus solides.
Étendue des travaux : Le consultant réalisera l’évaluation de l’ECS dans la région arabe, comme détaillé ci-dessus.
Plus précisément, il devra :
- Semaines 1 et 2 – Partager le rapport initial de l’évaluation deux semaines après la signature du contrat. Ce rapport doit être discuté et approuvé avec l’unité Jeunesse de l’ASRO. Il doit inclure, entre autres, la méthodologie, le questionnaire préliminaire et le calendrier de chaque livrable.
- Semaine 3 + 4 – Assurer une revue de la littérature des références et des cadres stratégiques les plus pertinents : cadres du FNUAP et des Nations Unies sur l’ECS, orientations techniques internationales interinstitutions des Nations Unies sur l’ECS sur l’éducation sexuelle, CIPD, engagements de Nairobi, etc. Cette tâche devrait être finalisée d’ici la troisième semaine de la mission.
- Semaine 5 à 8 : Effectuer la collecte de données comme indiqué dans le rapport initial approuvé et organiser des réunions virtuelles avec les pays pour coordonner le travail de terrain nécessaire.
- Semaine 9 + 10 Élaborer le projet de rapport qui devrait être prêt d’ici la fin juin 2025.
- Semaine 11 – Animer un atelier de validation.
- Semaine 12 – Partager la version finale de l’évaluation avec l’équipe des jeunes pour examen final et validation d’ici juillet 2025.
Approche et méthodologie :
l’ensemble de la consultation se déroulera à distance, ce qui couvre l’examen documentaire et le processus d’évaluation et comprendra :
- Examen documentaire complet : analyse de la littérature, des rapports et des documents de programme existants.
- Entretiens avec des informateurs clés et des parties prenantes aux niveaux régional et national (ministères de l’Éducation, organisations partenaires, équipes de jeunes des bureaux de pays du FNUAP)
- Discussions de groupe avec des adolescents et des jeunes.
- Enquêtes et questionnaires virtuels.
- Analyse d’études de cas de pays sélectionnés.
- Le consultant veillera à ce que les considérations éthiques (par exemple, consentement éclairé, confidentialité) soient respectées tout au long du processus.
Vous seriez responsable de :
- Rapport initial décrivant le plan d’évaluation détaillé, les outils et la méthodologie d’évaluation, ainsi qu’un calendrier détaillé, y compris le protocole de l’examen documentaire et la méthodologie de recherche.
- Projet de rapport d’évaluation pour validation par les parties prenantes.
- Atelier de validation/séance de réflexion des parties prenantes.
- Rapport d’évaluation final (comprenant la revue de la littérature, l’analyse approfondie des cinq bureaux de pays, les conclusions et les recommandations). Il comprend une section consacrée aux « Orientations stratégiques pour la programmation future de l’ECS dans la région des États arabes », fondée sur les conclusions et les enseignements tirés. Le rapport ne doit pas dépasser 30 pages au total (hors annexes).
- Note d’orientation (5 pages maximum : résumé de l’étude documentaire et recommandations à l’intention des décideurs et des parties prenantes) mettant fortement l’accent sur les recommandations concrètes concernant les futures stratégies de l’ECS.
- La langue utilisée pour les livrables est l’anglais.
- À cette fin, un consultant sera embauché pour mener cette évaluation qui sera utilisée comme : (i) un outil de plaidoyer dans toute la région (ii) une base pour développer les orientations aux pays sur les futures stratégies d’ECS dans la région arabe.
Qualifications et expérience :
Éducation : Diplôme d’études supérieures dans le domaine pertinent pour la mission : sciences médicales, santé publique, sciences de l’éducation ou tout diplôme en sciences sociales.
Français : Connaissances et expérience :
Au moins 7 ans d’expertise professionnelle pertinente en médecine, sciences sociales, sciences de l’éducation ou domaines connexes.
