African Parks est une organisation de conservation à but non lucratif qui assume l’entière responsabilité de la réhabilitation et de la gestion à long terme des parcs nationaux en partenariat avec les gouvernements et les communautés locales. Nous gérons actuellement 19 parcs nationaux et zones protégées dans 12 pays, couvrant plus de 20 millions d’hectares : Angola, Bénin, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Malawi, Mozambique, République du Congo, Rwanda, Zambie, Soudan du Sud et Zimbabwe.
En 2020, avec le soutien du programme ECOFAC de l’Union européenne, African Parks et le gouvernement tchadien ont lancé un projet pilote de quatre ans dans l’Aouk. Cette vaste zone couvre environ 60 000 km² dans le sud-est du Tchad et borde à la fois la République centrafricaine (RCA) et le Soudan. Elle tire son nom de l’un des principaux affluents du fleuve Chari, le Bahr Aouk. De vastes étendues de cette région sont dépourvues d’établissements humains permanents. Les populations sédentaires existantes sont localisées et se consacrent principalement à l’agriculture. Le pastoralisme nomade transhumant est une activité saisonnière importante qui a des effets significatifs sur les écosystèmes de l’Aouk. La pêche est très répandue et constitue également une activité importante pour les communautés riveraines. Ce projet visait à améliorer la connaissance de cette vaste zone, tant en termes de divers types d’utilisation des terres que d’importance pour l’écosystème du Grand Zakouma (GZE) au Tchad et le complexe d’aires protégées dans le nord de la République centrafricaine. Il a également été conçu pour identifier les futures opportunités de conservation en coopération avec les communautés de cette zone.
La deuxième phase du projet se concentrera sur la conception d’un plan d’utilisation des terres pour le paysage d’Aouk-Keïta (environ 30 000 km²), en soutenant la classification et la gestion ultérieure des principales zones de conservation, y compris par le biais d’autres mesures de conservation efficaces basées sur les zones (OECM), tout en améliorant la compréhension de l’utilisation des ressources naturelles et en promouvant des pratiques durables. Ce projet devrait apporter de nombreux avantages à l’ensemble du paysage de la conservation, notamment en ce qui concerne la connectivité écologique, la conservation de la faune, la gestion des relations entre l’homme et la faune et la préservation des services écosystémiques.
Description
Aperçu de l’emploi :
Le gestionnaire du financement et de l’établissement de rapports (FRM) est responsable de l’exécution efficace et conforme du portefeuille de subventions du projet Aouk et du cadre de suivi et d’évaluation, de la production de rapports de haute qualité basés sur des données à des fins internes et externes, et de l’organisation efficace des besoins de financement identifiés dans le cadre du projet. Le gestionnaire du financement et des rapports veillera à ce que toutes les propositions de subvention, les rapports et les données soient conformes au plan d’aménagement du territoire du projet et aux autres plans opérationnels.
Dans ce poste aux multiples facettes, on fait le lien entre la stratégie et la réalité opérationnelle du projet, les objectifs, les préférences et les exigences de conformité des bailleurs de fonds ainsi que les besoins des équipes du siège social, notamment les unités de collecte de fonds et d’intelligence d’affaires et de recherche et planification stratégiques. Le poste exige de solides compétences en communication, tant à l’écrit qu’à l’oral en français et en anglais, des compétences en coordination et en gestion de projet, une bonne compréhension de la réglementation et des intérêts des donateurs, une solide maîtrise de la budgétisation et du suivi et de l’évaluation, et enfin, une personne passionnée par les aires protégées. La prise en compte des impacts écologiques, sociaux et économiques (objectifs) du projet Aouk est au cœur de ce rôle.
Principales fonctions et responsabilités :
• Superviser le portefeuille de subventions du projet Aouk, en veillant à ce que les subventions respectives soient versées de manière efficace et conforme. Il s’agit notamment de travailler en étroite collaboration avec le contrôleur financier et les chefs de département pour assurer une allocation correcte des fonds des donateurs tout en suivant les taux d’épuisement, en coordonnant les plans de travail des subventions conformément au 5YBP et en informant les chefs de département sur les principaux livrables, en fournissant la visibilité requise aux partenaires et en surveillant tout risque potentiel pour la livraison de tout élément d’une subvention donnée.
• Représenter le projet dans les appels de financement trimestriels, débriefer les équipes de financement et de financement de l’APN sur les besoins de financement du projet Aouk, l’octroi des subventions et les principales mises à jour opérationnelles.
•Recenser les besoins de financement des projets et élaborer des dossiers de financement, des notes conceptuelles et des propositions de collecte de fonds convaincants auprès des donateurs privés et institutionnels. S’assurer que les propositions sont étroitement alignées sur les objectifs à long terme du projet, le plan d’affaires, le budget approuvé et le programme de surveillance.
• En collaboration avec les chefs de département, coordonner les efforts de suivi et d’évaluation (S&E) du projet :
o Développer des méthodologies de suivi appropriées alignées sur les objectifs et les priorités du projet ;
o Assumer la responsabilité principale de la gestion efficace de toutes les données recueillies par le biais du système de suivi du projet (traitement, analyse, archivage) ;
o S’assurer que les bons indicateurs pour saisir l’impact du projet sont mesurés et que les données sont saisies avec précision dans le système de reporting d’African Parks ;
o Produire des rapports qui éclairent la prise de décision fondée sur des données et les évaluations de performance pour le projet ;
o Élaborer, organiser et superviser la mise en œuvre d’un plan de formation pour le personnel impliqué dans les systèmes de surveillance.
• Coordonner et rassembler les rapports sur les projets, tant à des fins internes qu’externes. En plus d’élaborer des rapports de donateurs opportuns et de haute qualité qui renforcent notre réputation, d’élaborer des fiches d’information sur les projets pour les événements d’engagement, de partager des mises à jour opérationnelles mensuelles, d’informer l’équipe des communications des faits saillants.
• En coordination avec le chef de projet, élaborer, organiser et superviser la mise en œuvre d’un plan de formation pour le personnel impliqué dans les systèmes de recherche et de suivi (pisteurs, rangers, animateurs et techniciens).
• Soutenir la rédaction de tous les documents de projet nécessaires tels que l’aide à l’élaboration du plan d’aménagement du territoire, des rapports hebdomadaires et mensuels, des plans d’affaires et des descriptions de projets spéciaux.
Exigences:
•Solide expérience en gestion de projet.
• Au moins 5 ans d’expérience dans le domaine de la philanthropie, de la conservation, du développement social ou de la gestion durable de l’utilisation des terres et une bonne expérience de travail avec des donateurs, y compris avec des bailleurs de fonds institutionnels tels que l’Union européenne.
• Solide rédaction, et expérience dans l’élaboration de communications externes telles que des propositions de subvention et des rapports d’impact.
• Une solide maîtrise des cadres de suivi et d’évaluation et, idéalement, des exigences de conformité pour les différents bailleurs de fonds.
• Exposé aux exigences en matière d’élaboration de programmes, de budgétisation et de rapports financiers détaillés.
• Capable de maintenir l’organisation de l’équipe et de se concentrer sur les priorités clés au sein d’une multitude de projets avec des échéances, en s’appropriant fortement la sauvegarde et l’amélioration des normes de qualité d’African Parks en tant que principale organisation de conservation sur le continent.
• Une bonne maîtrise d’un logiciel SIG est un atout.
• Excellentes compétences en communication analytique, orale et écrite en français, maîtrise professionnelle de l’anglais ; la capacité d’interagir en arabe est un avantage.
• Avoir un bon relationnel avec les gens, développer ses capacités et être sensible à l’interaction dans des environnements interculturels.
• Résilient et flexible, capable d’opérer efficacement à partir de régions éloignées.
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