Avec l’évolution rapide du marché mondial de l’emploi, les compétences recherchées par les employeurs connaissent une mutation sans précédent.
Un rapport récent de Quacquarelli Symonds (QS), publié le 16 janvier 2025, met en lumière les pays africains les mieux préparés pour relever ces nouveaux défis.
Intitulé « QS World Future Skills Index : Transforming higher education for the skills economy », le document examine la capacité de 81 pays à s’adapter aux exigences changeantes du marché du travail, en mettant l’accent sur quatre grands piliers : l’adéquation des compétences, la préparation académique, l’avenir de l’emploi et la transformation économique.
L’Égypte, leader africain sur le marché de l’emploi
Avec un score global de 60,6 points sur une échelle de 100, l’Égypte se distingue comme le pays africain le mieux positionné dans ce classement, occupant le 46e rang mondial.
Cette performance repose sur deux piliers principaux. Tout d’abord, la préparation académique du pays est grande.
En effet, L’Égypte excelle dans l’accès aux technologies de l’apprentissage et l’enseignement technique, atteignant 76,9 points.
Ensuite, le pays mise grandement sur l’avenir de l’emploi. Concrètement, le pays obtient 75,6 points grâce à ses avancées dans les compétences numériques, l’intelligence artificielle et la disponibilité de talents pour la transition écologique.
L’Afrique du Sud, un acteur solide
Deuxième pays africain du classement, l’Afrique du Sud atteint 52,4 points, bénéficiant également de ses performances académiques et de ses compétences pour l’avenir.
Cependant, le pays reste confronté à des défis dans la transformation économique et les infrastructures technologiques.
Le reste du continent : un retard marqué
Le Maroc (78e), la Tunisie (79e) et l’Algérie (80e) ferment la marche à l’échelle africaine et mondiale, avec des scores inférieurs à 31 points.
Ces pays souffrent d’une faible préparation aux compétences de demain, notamment en matière de numérisation et de durabilité.