Emmanuel Macron a rassuré les Français, affirmant ce 13 novembre que la Nation se portait « garantie » que « tout sera fait pour empêcher toute nouvelle attaque« , dix ans après les attentats du 13-Novembre, les plus meurtriers jamais commis en France.
Le « jihadisme projeté » des « terroristes » souvent passés par la Syrie qui ont perpétré les attaques en 2015, « nous avons tout fait pour l’endiguer, le juguler« , a dit le chef de l’Etat lors d’une cérémonie solennelle au jardin mémoriel inauguré au coeur de Paris.
« Mais il renaît, sous une autre forme, intérieure, insidieuse, moins détectable, moins prévisible« , a-t-il mis en garde, au terme d’une journée d’hommages et de recueillement sur chacun des sites touchés par les attaques qui ont fait en tout 132 morts, dans la capitale et à Saint-Denis.
« Personne ne peut malheureusement garantir la fin des attentats, mais nous pouvons garantir que pour ceux qui prendront les armes contre la France, la réponse sera intraitable« , a martelé le président.
Dans son discours, il a longuement décrit la douleur « insensée, injuste, insupportable » des victimes et des familles des disparus.
« Rien de normal dans cette douleur larvée, lancinante, ressurgie chaque fois qu’un autre attentat frappait notre sol, des enfants, des adultes, des forces de l’ordre, des professeurs, de Nice à Strasbourg, victimes à nouveau du terrorisme. Et nous pensons à tous ce soir, le cœur serré« , a-t-il dit.
« Quand les terroristes veulent frapper la démocratie et la liberté, c’est la France et Paris d’abord qu’ils prennent pour cible« , a-t-il ajouté.
Mais, a-t-il martelé en s’adressant à ceux qui étaient aux responsabilités en 2015, François Hollande, Manuel Valls et Bernard Cazeneuve, « la République à tenu » et ces hommes et femmes ont été « unis, inébranlables« .
« Dans cette décennie écoulée, la Nation s’est fortifiée« , a assuré Emmanuel Macron, égrénant les mesures antiterroristes prises depuis dix ans.
« Ils voulaient diviser, et nous sommes unis. Ils voulaient effacer, ils nous ont rappelé que nos combats étaient universels« , a-t-il encore lancé.
Le président de la République a annoncé que les policiers qui étaient intervenus dans la salle de spectacle du Bataclan, « dans les colonnes Alpha et Bravo, pour neutraliser les assaillants », seraient « élévés dans la Légion d’honneur en témoignage de la reconnaissance particulière de la nation« .
Le chef de l’Etat a ensuite observé une minute de silence en tenant la maire de Paris Anne Hidalgo par la main, ainsi que les présidents des associations de victimes du 13-Novembre.
Avec AFP