L’épouse du président français, Brigitte Macron, a exprimé ses doutes sur l’éventualité de voir son mari arrêter la politique après son départ de l’Elysée, dans un entretien diffusé ce vendredi 10 janvier 2025 par RTL.
« Peut-on arrêter la politique ? Et quels sont les hommes politiques que vous connaissez qui l’ont arrêtée, la politique ? Moi, ceux que je connais, dans leur tête, ce n’est pas réglé », a répondu l’épouse d’Emmanuel Macron, interrogée sur l’avenir politique du chef de l’Etat en 2027, à la fin de son second mandat.
Pour autant, il n’a pas révélé ses intentions, a-t-elle souligné, ajoutant espérer qu’il « arrête un peu de travailler ».
« Pour l’instant, il est tellement occupé. Je pense qu’il faut du temps pour se projeter dans une situation, surtout après autant d’adrénaline », a-t-elle expliqué, lors d’un entretien accordé pour le lancement annuel d’une opération de bienfaisance.
« Je pense qu’il y aura un sas de décompression (…) qu’il va avoir besoin d’arrêter un peu de travailler pour voir un petit peu… Il a déjà beaucoup écrit, peut-être un jour va-t-il être publié, je ne sais pas vers quoi il va s’orienter », a expliqué la première dame. « Je voudrais qu’il arrête un peu de travailler, il travaille tout le temps ».
Après avoir dit cette semaine sur TF1 que le président était parfois « meurtri » par « ce qu’il entend » à son sujet, Brigitte Macron est revenue sur RTL sur son état d’esprit.
« Je le sens extrêmement blessé », a-t-elle lâché. « Vous imaginez ce taux de violence que vous prenez ? Moi, les rares fois où je vais sur les réseaux, je n’imaginais même pas qu’on arrivait à dire des phrases pareilles à des personnes dont on ne sait rien, qu’on ne connaît pas ou qu’on croit connaître. Comment peut-on assassiner verbalement des gens comme ça ? Je ne comprends pas. Et ça me dépasse totalement ».
Plus jeune président de la République élu à 39 ans en 2017 puis réélu pour 5 ans en 2022 face à la cheffe de file d’extrême droite Marine Le Pen, Emmanuel Macron ne peut pas se représenter en 2027 à l’issue de ce second mandat. Constitutionnellement, rien ne l’empêche toutefois de briguer un nouveau mandat à partir de 2032.
© AVEC AFP