Emmanuel Eboué : « Drogba a pris le ballon et nous avons crié », la star raconte ce qui s’est réellement passé lors de la finale de 2012

Emmanuel Eboué

Crédit photo : Vudaf

Emmanuel Eboué revient sur le penalty manqué de Didier Drogba lors de la finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2012. La Côte d’Ivoire avait à l’époque ratée le sacre face à une surprenante équipe de la Zambie. Un souvenir terrifiant dont un fait déjà a été rappelé par l’ancien joueur d’Arsenal. 

« Lors de la finale de 2012, il avait été décidé qu’en cas de penalty au cours du jeu, Drogba devait laisser Yaya Touré le tirer. 

Et quand nous avions eu le penalty, Drogba a pris le ballon, nous avions tous crié, mais il ne pouvait pas nous écouter, il était à fond », a déclaré Emmanuel Eboué. 

Mais selon les internautes, il est inutile de remettre cette histoire tout le temps sur la table

« Pourtant, si c’était un autre joueur qui tirait ce penalty et qu’il ratait, les mêmes allaient venir vociférer encore en disant que Drogba en tant que capitaine des éléphants a fui ses responsabilités face à penalty crucial. À un moment donné, il faut arrêter de traîner les autres dans la boue ». 

« On n’a plus besoin de ce genre de déclaration ! Si le monsieur avait marqué le but, on n’allait pas entendre chaque jour les messages de félicitations. Vous savez l’entraîneur fait un planning pour le match oui, mais à un moment ces joueurs eux-même on la rage d’accomplir des choses même si ça ne rentre pas dans le plan du coach. CAN 2015, nous sommes allés au tir au but qui savait que COPA allait réussir l’exercice ?« . 

« Ce que je retiens dans cette histoire est que ça aurait été un autre joueur qui avait tiré et il avait raté, on n’allait jamais entendre cette histoire et même plus encore les Ivoiriens allaient crier au scandale ‘comment laisser Drogba le capitaine et donner le penalty à un autre joueur’. Cette phase allait faire campagne dans le pays. Laissez cette affaire de 2012 là en arrière là-bas, on a deux étoiles, c’est le troisième qui est l’objectif ». 

« Il a pris une grande responsabilité ce jour-là en tant que capitaine de l’équipe, mais Dieu en a voulu autrement, on ne peut pas le blâmer pour ça, car c’est un phénomène naturel Didier Drogba à vie », peut-on lire dans les commentaires.

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