Emerse Faé revient sur ses débuts dans le football : « À l’époque, je n’avais pas les moyens pour m’acheter une paire de gangs et j’étais… »

Faé Emerse CAN 2025 (Q) / Emerse Faé : "Comme on a déjà la qualification en poche, on ira pour..."

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Emerse Faé, ancien joueur de football, est revenu sur ses premières expériences dans ce sport. Il confie avoir grandi dans le quartier Malakoff de Nantes, où il y avait un petit terrain de football en asphalte.

Tous les week-ends, pendant les vacances et les jours fériés, il jouait au football avec ses amis. Ils avaient également accès à un gymnase où ils pouvaient jouer en salle, parfois même à 12 contre 12 sur un terrain de handball.

Une fois par an, il y avait un tournoi de quartier pendant l’été, chaque quartier de Nantes ayant sa propre équipe. Faé finit par rejoindre un club local dans son quartier, Malakoff, qui dispose de ressources limitées.

En tant que gardien de but, il avait du mal à s’acheter une paire de gants, ce qui l’a amené à changer de position et à jouer sur le terrain.

C’est ainsi que son parcours dans le football a commencé. Faé mentionne également que ses parents n’avaient pas beaucoup d’argent à l’époque, ce qui a ajouté aux difficultés qu’il a rencontrées.

« À l’époque, je n’avais pas les moyens pour m’acheter une paire de gangs et j’étais tellement découragé que j’ai décidé de jouer dans le champ, voilà comment l’histoire a débuté », a-t-il confié.

Aujourd’hui à la tête de l’équipe nationale ivoirienne, Emerse Faé a également abordé la question de ses inspirations tactiques dans une interview accordée à Onze Mondial.

« Actuellement, j’apprécie particulièrement ce que fait Roberto de Zerbi. Après, il y a les classiques, Carlo Ancelotti, Jürgen Klopp, Pep Guardiola… Mais De Zerbi a ce truc en plus.

Il a un jeu comme j’aime, ambitieux, porté sur la possession, sur l’attaque. C’est un jeu où l’on prend des risques, je me retrouve dans sa philosophie.

On joue pour marquer. On prend le temps de préparer nos actions, mais avec du monde dans la zone de finition.

Je pousse mes latéraux à participer offensivement, car je demande toujours à un milieu de rester en soutien pour les défenseurs. J’aime bien le jeu porté vers l’avant.

J’aime avoir la possession pour bien préparer et épuiser l’adversaire ».