Lors d’un échange avec un journaliste, le coach Emerse Faé ne s’est pas laissé faire. Alors que l’homme des médias relevait certaines erreurs du coach, il lui a poliment demandé de venir prendre sa place.
Dans la soirée du vendredi 6 septembre 2024, la Côte d’Ivoire a affronté la Zambie. Et ceci, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025. Une confrontation soldée par la victoire des Éléphants sur un score de 2 buts à 0.
Après le match, le coach s’est entretenu avec les journalistes sur certaines erreurs constatées. Un journaliste a alors pris la parole et a posé une question à Emerse Faé.
Bien qu’il ait répondu, le journaliste insistait. Alors le coach lui a suggéré de venir prendre sa place. Suivez la discussion ci-dessous :
« Journaliste : sur le plan offensif, pendant 65 minutes, on a vu une équipe de Côte d’Ivoire tituber. Est-ce qu’il n’était pas important de choisir entre Amad Diallo et Oumar Diakité qui, tout au long de la rencontre, se sont marchés dessus ?
Emerse Faé : c’est ce qu’on a fait. On les a sortis.
Journaliste : mais il aurait fallu que vous fassiez cela un peu plus tôt.
Emerse Faé : bon, passez votre diplôme d’entraîneur et après, vous prenez ma place« .
Faut-il le rappeler, durant la confrontation, les joueurs ivoiriens dominaient le jeu, mais n’arrivaient pas à marquer de but, ce qui indignait le coach. Finalement, il a opéré un changement qui a été bénéfique pour ses protégés.
Jean-Philippe Krasso, le joueur entrant, a marqué les deux buts de la confrontation, permettant ainsi à la Côte d’Ivoire de remporter le duel. Emerse Faé est revenu sur le déroulement du match en ces termes :
« Oui, je me suis agité sur le banc, mais cela ne signifie pas que je n’étais pas content de mon équipe. Au contraire, j’étais satisfait, car nous avons appliqué ce que nous avions travaillé durant la semaine.
Nous savions que cette équipe zambienne allait jouer en bloc bas et que nous allions avoir la possession du ballon. Ce qui nous a manqué, ce sont les 30 derniers mètres : les dernières passes, les centres, et nous manquions de présence devant le but. C’est pour cette raison que nous avons décidé de faire entrer un attaquant supplémentaire en remplaçant un milieu.
Jean-Philippe Krasso est un attaquant qui a besoin d’être en bonne forme physique pour être performant sur le terrain. C’est un diesel, il a besoin de rythme. Actuellement, il joue régulièrement dans son club, et nous le suivions. Donc, lorsqu’il y a eu le forfait de Sébastien, nous avons décidé de le rappeler, car il était en forme. »