En raison de ses stratégies ayant permis à la Côte d’Ivoire de remporter ses matchs, Emerse Faé est considéré comme le Pep Guardiola de l’Afrique.
En effet, Emerse Faé a été nommé à la tête des Éléphants de la Côte d’Ivoire le 22 janvier 2024. C’était suite à la fin du contrat de Jean-Louis Gasset, qui n’a pas convaincu la FIF avec son bilan.
Suite à sa prise de fonction, le coach ivoirien a mené son pays à la finale de la CAN 2023. Et ceci, en ne subissant aucune défaite.
Après avoir remporté la Coupe, il a enchaîné avec plusieurs autres matchs, notamment les matchs amicaux. Et au cours de ces confrontations, il n’a toujours pas concédé de défaite.
Dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025, la Côte d’Ivoire a eu à disputer 2 matchs. Le premier face à la Zambie, et l’autre, face au Zimbabwe. Et ces deux matchs se sont soldées par la victoire de la Côte d’Ivoire.
Emerse Faé a disputé 9 matchs avec les Éléphants, et n’a concédé aucune défaite, ce qui lui a valu le surnom de Pep Guardiola d’Afrique.
« 10 matchs et aucune défaite. Faé Emerse est le Guardiola africain« , a-t-on lu entre autres.
Il convient de préciser que malgré ses exploits avec l’équipe nationale ivoirienne, le coach fait face à des critiques sur la toile. Certains supporters lui reprochent de faire du favoritisme dans le choix de ses joueurs.
« Un entraîneur de football est aussi un psychologue. Lorsque tu as un effectif rempli de talents, il faut savoir le gérer pour éviter de créer des frustrations.
Tu joues contre le Tchad, qui est une équipe très faible, et en plus tu mènes 2-0. Cela ne te coûte rien de faire tourner ton effectif, permettant à certains qui n’ont pas de temps de jeu de fouler au moins la pelouse.
Si tu as eu le courage de faire reposer le capitaine Kessié, tu pouvais aussi faire sortir Ndicka ou Agbadou, qui ont joué 90 minutes pleines à Bouaké, leur permettant de récupérer.
Tu aurais pu donner quelques minutes à Boli, Ousmane, voire même à Sylla Aboubacar. C’est ça aussi le coaching.
On en parle, et il y a toujours des « mégaphones » qui veulent se faire remarquer. Le football n’est pas une affaire de copinage. Il faut permettre à chaque sélectionné de participer aussi aux victoires.
Le temps de jeu et la présence d’un footballeur en sélection comptent dans son transfert sur le marché.
Désormais, il faut que le coach en tienne compte. Moi, je ne fais pas partie des hypocrites qui réagissent seulement quand il s’agit de leurs proches. Non, c’est une situation nationale.
C’était juste mon avis, qui n’est forcément pas celui de tous », a indiqué Jean-Marc Beugré. Nous y reviendrons.