Après la CAN 2023, Emerse Faé franchit un cap et rejoint Carlo Ancelotti dans le cercle fermé des entraîneurs d’élite.
Le sélectionneur ivoirien a mené les Éléphants vers un sacre historique. À domicile, sous pression, il a su transformer une équipe en crise en championne d’Afrique.
Mais Faé ne s’est pas arrêté là. Il vient d’obtenir le BEPF, le Brevet d’Entraîneur Professionnel de Football. Ce diplôme est le plus haut niveau de formation pour un coach en France.
Il ouvre les portes de la Ligue 1, de la Ligue 2 et des compétitions européennes. En clair, il place Emerse Faé au même niveau théorique que Carlo Ancelotti ou Zinédine Zidane.
Ce diplôme se mérite. La formation est longue, exigeante, et s’étale sur plusieurs mois. Elle combine théorie, pratique et immersion dans des structures professionnelles.
Malgré ses responsabilités avec la sélection ivoirienne, Faé est allé au bout. Il a concilié formation académique et réalité du terrain.
Ce nouveau titre renforce ainsi sa légitimité. En quelques mois, il est passé de l’ombre à la lumière. D’adjoint à sélectionneur, puis de sauveur à champion. Et aujourd’hui, de technicien prometteur à entraîneur certifié.
Avec ce sésame, l’horizon s’élargit. Faé peut désormais viser un poste en club, en Afrique comme en Europe. Son nom commence d’ailleurs à circuler. Son profil intrigue. Jeune, calme, compétent, il incarne une nouvelle génération d’entraîneurs africains prêts à rivaliser au plus haut niveau.
La comparaison avec Ancelotti n’est pas une question de palmarès, mais de statut. Désormais, ils appartiennent au même monde : celui des entraîneurs autorisés à diriger les plus grands clubs.
La CAN 2023 a lancé la carrière d’Emerse Faé, le BEPF lui a donné de la profondeur et l’a installé à la même table que Carlo Ancelotti ainsi que les grands entraîneurs du monde.
Et l’histoire d’Emerse Faé ne fait que commencer. Nous y reviendrons.
