Les besoins en électricité et en eau potable sont cruciaux pour la population. Les états africains peinent à subvenir totalement à ces besoins.
L’histoire de la Centrafrique reste marquée par un grave manque en eau potable et d’électricité. Le gouvernement cherche à changer son image de « tendance négative perceptible depuis plus de quarante (40) ans », explique Faustin-Archange Touadéra.
Cette image de carence dans les besoins primaires a eu comme retombés, « la faible production et distribution de l’énergie » en Centrafrique. Une situation qui a influencé négativement, « la relance de l’économie » en Centrafrique poursuit Touadéra.
Dans son projet de changer la tendance gravée par « l’absence d’une politique énergétique rigoureuse, » la Centrafrique a pu remettre en service « 8 centres secondaires » pour appuyer l’ENERCA.
Cette société reste la principale source de distribution de l’électricité du pays. Grâce à ces centres secondaires, la Centrafrique a doublé « la capacité » de l’usine Boali 2. Ils ont permis ainsi à l’ENERCA, « d’obtenir 10 mégawats » supplémentaires en Centrafrique.
De l’eau potable pour tous
En matière d’eau potable, « de nouvelles stations de pompage ont été construites sur l’Oubangui, d’une capacité totale de 2.500 m3 /heure » à Bangui. La capacité de la SODECA, la société de distribution de l’eau, « est passée de 1.500 en 2016 à 2.250/h, à travers l’installation d’une unité de traitement compacte de 750 m3/h ».
En plus, le pays a procédé au « remplacement de 17 km du réseau en amiante ciment et le dédoublement de la conduite de refoulement d’eau brute de la station de pompage sur l’Oubangui », rapporte les autorités centrafricaines.
Également, par ces travaux, la Centrafrique a obtenu « la réalisation de 6.100 nouveaux branchements sociaux à Bangui et 3.500 forages équipés de pompe à motricité humaine dans les zones reculés ».
Le gouvernement centrafricain compte changer l’histoire du pays en matière d’insuffisance en électricité et en eau potable qui dure depuis 40 ans.
Ces détails proviennent du communiqué fait par Faustin-Archange Touadéra devant l’Assemblée nationale à Bangui le 28 décembre 2024.