Le Ghana, pays d’Afrique de l’Ouest, vient de booster sa production d’électricité avec la mise en service d’une nouvelle centrale thermique.
En effet, avec l’inauguration d’une centrale électrique à cycle combiné dans la zone industrielle de Kpone le Ghana fait circuler en plus 200 MW.
L’infrastructure a été inaugurée le 19 novembre par le président Nana Akufo-Addo.
La première phase du Ghana Bridge Power Project (GBPP) représente un investissement colossal de 1,2 milliard de dollars américains.
La centrale, d’une capacité de 200 mégawatts, incarne l’excellence technologique avec ses turbines à gaz ultramodernes fournies par GE Vernova et son système innovant de récupération de chaleur.
L’installation comprend notamment cinq turbines aérodérivées TM2500 montées sur remorque, une prouesse technique qui permet une flexibilité opérationnelle accrue.
Notons que le choix du gaz naturel comme source principale d’énergie s’inscrit dans une vision stratégique à long terme.
Depuis 2022, cette ressource s’est imposée comme le pilier du mix énergétique ghanéen, permettant une production plus stable et plus efficiente.
La nouvelle centrale, avec sa technologie de pointe incluant une gestion optimisée via le cloud, représente une avancée majeure dans l’optimisation de gaz et d’électricité au Ghana.
Le projet global, fruit d’une collaboration entre Andaris Energy (Ghana) et Endeavor Energy (États-Unis), prévoit une seconde phase encore plus ambitieuse.
Une centrale à cycle combiné de 315 MW devrait voir le jour d’ici septembre 2029, portant la capacité totale du GBPP à 515 MW.
Cette expansion contribuera à hauteur de 7% de la capacité thermique totale du pays, un apport crucial pour répondre à la demande croissante tant domestique qu’industrielle.
Cependant, malgré ces avancées prometteuses, le secteur énergétique ghanéen fait face à des défis structurels significatifs.
Les données de l’USAID révèlent un écart préoccupant entre la capacité installée (5 481 MW en 2021) et la disponibilité réelle, qui peine à dépasser 2 400 MW.
Cette disparité s’explique principalement par les aléas de l’approvisionnement en gaz et les contraintes logistiques inhérentes aux centrales thermiques.