En seulement quelques heures, l’information a fait le tour du net. Les militaires qui dirigent le Mali ont déclaré ne pas être en mesure d’organiser l’élection présidentielle prévue initialement les 4 et 18 février 2024.
Pour justifier cette décision, les nouveaux hommes forts du pays qui ont réussi brillamment l’organisation d’un référendum pour une nouvelle Constitution ont pointé du doigt la responsabilité d’une entreprise française.
Si les raisons sécuritaires, habituellement évoquées par Bamako pour ne pas organiser les élections, sont aujourd’hui devenues obsolètes comme arguments, les autorités de la transition ont trouvé un nouveau bouc émissaire.
Et pour surfer sur la vague du sentiment anti-français, le gouvernement malien de transition, dans un communiqué publié ce lundi 25 septembre, parle de la « prise en otage » d’une base de données par l’entreprise française IDEMIA.
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