Égypte,Kenya…, voici les pays africains les plus endettés auprès du FMI

Égypte,Kenya…, voici les 10 pays africains les plus endettés auprès du FMI

Crédit Photo : Institut FMES

Dix pays africains se retrouvent aujourd’hui lourdement endettés auprès du Fonds monétaire international (FMI), plaçant leurs économies sous une pression financière considérable.

Cette situation, révélée par les dernières statistiques du FMI, souligne la fragilité de certains pays africains face aux chocs économiques mondiaux.

L’Égypte se positionne en tête de liste avec une dette envers le FMI s’élevant à 9,45 milliards de dollars. Suivent de près le Kenya (3,02 milliards de dollars), l’Angola (2,99 milliards de dollars) et le Ghana (2,25 milliards de dollars).

La Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, l’Éthiopie, l’Afrique du Sud, le Cameroun et le Sénégal complètent ce classement des dix pays les plus endettés.

Cet endettement massif a des conséquences directes sur les économies africaines. Pour obtenir les financements du FMI, les pays doivent mettre en œuvre des programmes d’ajustement structurel qui impliquent souvent des mesures d’austérité, des réformes structurelles et des privatisations.

 Ces mesures, bien que nécessaires pour rétablir la stabilité macroéconomique, peuvent avoir des effets pervers sur la croissance économique à long terme et sur les populations les plus vulnérables.

Les pays africains endettés se trouvent face à plusieurs défis :

La croissance économique :Les programmes d’ajustement structurel peuvent freiner la croissance économique en réduisant les dépenses publiques et en augmentant les taux d’intérêt.

La réduction de la pauvreté :Les mesures d’austérité peuvent avoir des conséquences sociales importantes, en particulier pour les populations les plus pauvres.

La souveraineté :La dépendance vis-à-vis du FMI peut limiter la marge de manœuvre des gouvernements pour mener des politiques économiques indépendantes.

Pour sortir de cette situation, les pays africains doivent explorer de nouvelles voies de financement. Le développement de financements innovants, tels que les obligations vertes ou les partenariats public-privé, pourrait constituer une alternative intéressante.

Il est également essentiel de renforcer la coopération régionale pour mutualiser les risques et les efforts.