L’Égypte franchit un pas décisif dans sa transition énergétique avec l’annonce récente d’un accord majeur conclu avec la Chine.
Le 8 septembre dernier, les autorités de la zone économique du canal de Suez (SCZONE) ont dévoilé la signature de six contrats d’investissement chinois, totalisant plus d’un milliard de dollars.
Parmi ces projets, l’un se démarque particulièrement : l’établissement d’une méga-usine de cellules solaires, symbole d’une coopération sino-égyptienne renforcée dans le domaine des énergies renouvelables.
Ce projet ambitieux, fruit d’un partenariat entre le développeur industriel Teda Egypt et l’entreprise chinoise Elite Solar Company, prévoit la construction d’une installation de production de cellules solaires de type N d’une capacité impressionnante de 2 GW.
L’usine, qui s’étendra sur 77 000 mètres carrés au sein de la SCZONE, représente un investissement de 100 millions de dollars. Au-delà de l’aspect financier, ce projet promet la création de 600 emplois directs, insufflant un dynamisme économique dans la région.
L’initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de l’Égypte visant à combler les lacunes de son industrie photovoltaïque naissante et à attirer des acteurs majeurs du secteur.
Elle témoigne également de l’engagement croissant du pays dans le développement des énergies vertes, particulièrement dans la zone stratégique du canal de Suez.
Ces dernières années, l’Égypte a en effet attiré d’importants investissements dans les projets solaires et d’hydrogène vert, estimés à plusieurs gigawatts.
Cette collaboration sino-égyptienne illustre parfaitement la tendance actuelle de coopération énergétique entre la Chine et les pays africains.
Elle permet à l’Égypte de bénéficier de l’expertise technologique chinoise dans le domaine solaire, tout en offrant à la Chine une opportunité d’étendre son influence économique sur le continent africain.
La réalisation de cette méga-usine pourrait positionner l’Égypte comme un acteur clé dans la production de composants solaires en Afrique du Nord, répondant ainsi à une demande croissante en équipements pour les projets d’énergies renouvelables dans la région.
Elle marque une étape significative dans la diversification économique du pays et son engagement envers une transition énergétique durable.