Au Mali, le général Assimi Goïta durcit le ton après le drame du samedi 15 février 2025 qui a coûté la vie à plusieurs dizaines de personnes.
En effet, après l’effondrement d’une mine d’or illégale dans la région de Kayes à l’Ouest du Mali, le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a décidé de prendre des mesures strictes.
Le chef d’État malien a instruit le gouvernement, de prendre des mesures rigoureuses suite à l’effondrement meurtrier de ce site aurifère exploité illégalement.
Le président « Assimi Goïta a instruit le gouvernement de ne pas traiter cet énième incident de trop comme un fait divers. Par conséquent, le gouvernement agira, sans état d’âme, dans l’exécution de cette instruction », a déclaré le Premier ministre malien.
Ainsi, le patron du régime militaire aux commandes au Mali entend sévit face à cet énième drame minier qui une nouvelle fois, endeuille ce pays d’Afrique Sahélienne.
Pour rappel, le samedi 15 février 2025, l’opinion nationale et internationale a été alertée par un nouveau drame au Mali.
Un nouvel effondrement meurtrier d’une mine d’or clandestine à Dabia près de kéniéba, dans la région de Kayes, à l’ouest du pays, à coûté la vie à plusieurs personnes.
Selon Jeune Afrique, au moins 48 personnes ont péri dans cet accident. Notons qu’elles sont pour la plupart, des femmes.
À en croire les informations, les victimes étaient montées dans des puits à ciel ouvert laissés par des mineurs industriels pour chercher des morceaux d’or lorsque la terre s’est effondrée autour d’elles.
Il faut dire que de pareils accidents sur les sites d’orpaillage sont souvent réguliers en Afrique de l’Ouest.
Au Mali par exemple, c’est le deuxième drame minier meurtrier en l’espace de trois semaines. Fin janvier, l’inondation d’un tunnel avait fait au moins 10 morts.