Le ministre des Ressources en eau et de l’Irrigation, Prof. Dr. Hany Swelim, a reçu un rapport du Prof. Dr. Salwa Abu Al-Ela, chef du Centre régional de formation pour les ressources en eau et l’irrigation, sur les activités de formation du Centre régional de formation pour l’eau et l’adaptation au climat (PACWA).
Ce rapport intervient à l’issue du programme de formation « Smart Irrigation and Crop Management for Smart Agriculture in Africa », qui a réuni 36 stagiaires de 12 pays africains.
Dr. Swelim a souligné l’engagement de l’Égypte à soutenir les pays africains à travers des programmes de formation permettant de renforcer les compétences humaines et de partager l’expertise égyptienne en matière de gestion des ressources en eau et d’adaptation au changement climatique.
Dans le cadre de l’initiative AWARe, lancée lors de la COP27, l’Égypte a mis en place le Centre africain pour l’eau et l’adaptation au climat (PACWA), qui dispense des formations techniques aux professionnels africains. Depuis sa création en 2023, ce centre a déjà organisé 21 programmes de formation, bénéficiant à 427 stagiaires. D’ici 2025, 20 nouvelles sessions sont prévues, visant à former 500 experts supplémentaires.
Le programme « Smart Irrigation and Crop Management for Smart Agriculture in Africa » a été réalisé en collaboration avec le Centre national de recherche sur l’eau et l’Université américaine du Caire. Il s’est déroulé du 25 janvier au 15 février 2025.
Lors de la cérémonie de clôture, le ministre a exprimé sa gratitude envers l’Université américaine du Caire pour son engagement continu dans la formation et le développement des compétences africaines.
L’événement a réuni des figures académiques et institutionnelles, notamment le Prof. Dr. Lotfy Gaafar, doyen de la Faculté d’ingénierie de l’Université américaine, et Mme Dr. Yasmine Abdel Maksoud, directrice technique du Centre de recherche appliquée en environnement et durabilité.
Le Centre régional de formation pour les ressources en eau et l’irrigation joue un rôle essentiel dans la diffusion des connaissances et l’application des standards internationaux en matière de gestion de l’eau.
Il est reconnu par l’UNESCO comme un centre de deuxième catégorie et est accédité au niveau national par l’Agence centrale pour l’organisation et l’administration ainsi que par le Conseil supérieur des universités pour la formation aux fondements de la transformation numérique.
Avec ces initiatives, l’Égypte affirme sa volonté d’être un acteur central dans le renforcement des capacités africaines pour une gestion durable et efficace des ressources en eau.