Donald Trump a décidé de mettre de l’ordre dans la politique commerciale depuis son grand retour à la Maison Blanche en établissant des barrières douanières pour défendre les intérêts américains.
Le patron de la Maison Blanche a mis en place une méthode pour taxer tous les pays européens passant par le Canada et le Mexique.
Le Japon et les Etats-Unis de Donald Trump ont trouvé un accord d’entente inattendu, scellé par un accord que le président américain qualifie déjà de « sans précédent ».
Alors que l’archipel risquait de subir, dès le 1er août, une surtaxe de 25 % sur les automobiles, les négociations menées tambour battant par l’envoyé spécial Ryosei Akazawa ont permis de réduire la pression.
L’accord désormais conclu plafonne les taxes à 15 %, un compromis salué comme un soulagement par l’industrie nippone, lourdement pénalisée ces derniers mois. En mai et juin, les exportations de voitures vers les États-Unis avaient chuté de 25 % à cause des mesures déjà en place.
Or, le secteur automobile reste un pilier de l’économie japonaise : il représente environ 8 % de l’emploi national et près d’un tiers des exportations vers les États-Unis.
Ce nouveau cadre tarifaire qui fusionne les droits de douane de 2,5 % et une surtaxe allégée de 12,5 % constitue pour Tokyo une manière d’éviter le pire tout en relançant la confiance des marchés.
Les bourses nippone et européenne ont d’ailleurs aussitôt réagi : l’indice Nikkei a grimpé de plus de 3 %, porté par les envolées spectaculaires des titres Toyota, Nissan et Honda.
Si Donald Trump s’est empressé d’annoncer la bonne nouvelle sur Truth Social, c’est que cet accord lui permet d’afficher un succès tangible sur le front économique.
En plus de préserver l’accès du Japon au marché américain, l’entente prévoit des ouvertures majeures à l’importation pour les produits agricoles américains, notamment le riz et d’autres céréales.
Sur ce point, le gouvernement japonais se montre prudent : il évoque une redistribution des quotas existants en faveur des producteurs américains, mais sans élargissement des volumes globaux pour protéger les agriculteurs nippons.
Trump, de son côté, vante les bénéfices pour les États-Unis. Il avance le chiffre colossal de 550 milliards de dollars d’investissements japonais sur le sol américain, promettant la création de « centaines de milliers d’emplois ».
Des déclarations spectaculaires, bien que les détails concrets manquent à ce stade. Il affirme que 90 % des retombées économiques profiteront aux Américains, un chiffre difficile à vérifier mais qui alimente sa narrative de renforcement industriel national.