Ce mercredi 9 juillet, le locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump a annoncé une série de droits de douane qui touchent directement six pays, dont deux nations maghrébines, l’Algérie et la Libye.
Ces nouvelles mesures protectionnistes s’inscrivent dans une stratégie plus large de durcissement commercial.
Selon les précisions communiquées par l’administration Trump, l’Algérie devra désormais s’acquitter d’une taxe de 30 % sur ses exportations ciblées à destination des États-Unis.
La Libye, de son côté, fait face à une taxe de 29 %. Outre l’Algérie et la Libye, quatre autres pays sont concernés par cette vague tarifaire : l’Irak, la Moldavie, le Sultanat de Brunei et les Philippines.
Ces mesures font suite à une décision similaire annoncée lundi dernier, qui frappait déjà sept autres États. En une semaine, treize pays sont donc devenus la cible de cette nouvelle politique douanière américaine.
En Algérie, les droits de douane supplémentaires risquent de peser sur des secteurs déjà exposés
Du côté algérien, ces droits de douane supplémentaires risquent de peser sur des secteurs déjà exposés aux fluctuations économiques internationales.
Il se pourrait qu’Alger mette en place des mécanismes compensatoires et des mesures de soutien aux entreprises exportatrices, afin d’amortir l’impact de ces hausses tarifaires américaines.
La Libye, dont l’économie demeure fragile après des années d’instabilité socio-politique, devrait, elle aussi, chercher des solutions pour limiter la pression sur ses échanges commerciaux. À mesure exceptionnelle, réaction exceptionnelle.
L’Algérie et la Libye pourraient en profiter pour réorienter leurs flux vers d’autres marchés. Ces annonces confirment la volonté de Washington d’intensifier les outils douaniers comme levier politique et économique.
Le président Trump justifie cette approche par la nécessité de protéger l’industrie américaine et de rééquilibrer des relations commerciales qu’il juge défavorables.
Face à ces évolutions, les pays touchés pourraient aussi entamer des discussions diplomatiques afin de négocier des ajustements réglementaires.
Pour l’Algérie et la Libye, cette nouvelle donne pourrait accélérer la réflexion sur la diversification de leurs partenariats commerciaux hors des circuits traditionnels.