« Il a le coeur d’un humanitaire, et personne d’autre que lui ne saura déplacer des montagnes à la seule force de sa volonté », a-t-il ajouté.
Née durant son premier mandat, l’obsession de Donald Trump pour le prix Nobel de la paix n’a fait que croître depuis son retour au pouvoir en janvier.
Il assure avoir mis fin à plusieurs conflits, donnant pour exemples ses médiations entre l’Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande, l’Egypte et l’Ethiopie, le Rwanda et la République démocratique du Congo, la Serbie et le Kosovo…
Les experts estiment toutefois que le président américain exagère son rôle, quand il ne l’invente pas tout à fait.
Jeudi, Donald Trump a déclaré que son rôle de médiateur dans la première phase du cessez-le-feu à Gaza était la huitième guerre à laquelle il avait mis fin.
Mais cette avancée à Gaza, fruit des fortes pressions exercées par le président américain sur les belligérants, a été vraisemblablement trop tardive pour que le comité Nobel norvégien, qui décerne le prix, ait pu en tenir compte.
Au-delà des questions de calendrier, de nombreux experts ont également affirmé que son mantra « l’Amérique d’abord » était contraire aux idéaux (coopération internationale, fraternité entre les peuples et désarmement) contenus dans le testament d’Alfred Nobel (1833-1896).
© Agence France-Presse