Le 18 novembre 2025, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane rendu visite à Donald Trump à la Maison-Blanche.
Lors de leur échange, il a annoncé un engagement historique : l’Arabie saoudite va porter ses investissements aux États-Unis de 600 milliards de dollars à près d’un trillion, soit environ 1 000 milliards de dollars.
Lors de sa prise de parole devant les journalistes, aux côtés du président américain Donald Trump, MbS a souligné qu’il s’agissait d’« investissements réels, d’opportunités concrètes » dans plusieurs secteurs stratégiques.
Il a cité notamment les technologies, l’intelligence artificielle (IA), ainsi que les “aimants” (magnets) et les matériaux rares comme des axes majeurs de cette coopération.
Trump, visiblement satisfait, a interrogé le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane : « Vous me dites donc que les 600 milliards vont passer à 1 000 milliards ? ». MbS a répondu sans hésiter : « Définitivement ».
Le président américain a salué cette promesse en déclarant que cet afflux de capitaux allait créer « beaucoup d’emplois » aux États-Unis.
Pour le prince saoudien, cette annonce ne relève pas seulement de la diplomatie : elle s’inscrit dans la stratégie économique à long terme du Royaume.
Selon lui, ces investissements sont en phase avec la Vision 2030 de l’Arabie saoudite et répondent à des besoins internes, notamment en puissance de calcul et en infrastructure technologique.
Il a même précisé que son pays prévoit d’investir à court terme 50 milliards de dollars dans les semi-conducteurs, et qu’un partenariat avec Washington pourrait amplifier ces projets sur plusieurs décennies.
Par ailleurs, la visite marque un renforcement des liens sécuritaires entre les deux puissances. Trump a formalisé un nouvel accord de coopération : il a accordé à l’Arabie saoudite le statut de “major non‑NATO ally”, ce qui facilite les transferts d’armes et renforce la collaboration militaire.
Même si certaines voix restent sceptiques, le prince MbS insiste : “ce n’est pas du signal, mais du réel”. Pour lui, ces engagements ne visent pas juste à embellir l’image de l’Arabie saoudite ; ils doivent servir ses ambitions économiques.
En fin de compte, Trump et le prince Mohammed ben Salmane ont affirmé leur volonté commune de bâtir un partenariat économique profond, robuste, et durable.