L’ancien président américain Donald Trump a menacé de poursuites judiciaires et de « peines de prison à long terme » les responsables électoraux et les agents politiques qui, selon lui, pourraient tricher lors de l’élection de 2024, s’il remporte à nouveau la présidence en novembre 2024.
En effet, Trump, affirmant que les démocrates se sont livrés à un comportement frauduleux en 2020, a déclaré que lui, des avocats et des juristes « surveillaient de très près le caractère sacré de l’élection présidentielle de 2024 ».
« QUAND JE GAGNERAI, les personnes qui ont TRICHÉ seront poursuivies dans toute la mesure permise par la loi », a-t-il écrit dans un message sur son réseau social, Truth Social, et X.
Les menaces de poursuites de l’ancien président surviennent alors que le vote anticipé sera bientôt en cours dans un certain nombre d’États américains.
Donald Trump a régulièrement suggéré qu’il utiliserait le système judiciaire comme une arme pour s’en prendre à ses adversaires politiques si les électeurs le renvoyaient à la Maison Blanche.
Ces menaces ont commencé après qu’il a été inculpé pour la première fois dans son affaire de pot-de-vin à Manhattan il y a plus d’un an.
Message de Donald Trump
« Je sais, mieux que quiconque, la tricherie et la fourberie généralisées dont les démocrates ont fait preuve lors de l’élection présidentielle de 2020. C’était une honte pour notre nation !
QUAND JE GAGNERAI, les personnes qui ont TRICHÉ seront poursuivies dans toute la mesure de la loi, ce qui comprendra des peines de prison à long terme afin que cette dépravation de la justice ne se reproduise plus.
Veuillez noter que cette exposition juridique s’étend aux avocats, aux agents politiques, aux donateurs, aux électeurs illégaux et aux responsables électoraux corrompus.
Les personnes impliquées dans un comportement sans scrupules seront recherchées, arrêtées et poursuivies à des niveaux, malheureusement, jamais vus auparavant dans notre pays », a-t-il déclaré.
Donald Trump fait toujours face à des accusations d’ingérence électorale découlant d’efforts visant à subvertir l’élection de 2020, y compris une mise en examen de quatre chefs d’accusation dans son affaire fédérale.
Une autre affaire d’ingérence électorale contre lui dans le comté de Fulton, en Géorgie, a été suspendue indéfiniment.