Le président américain Donald Trump a menacé la Russie de conséquences dévastatrices si le président Vladimir Poutine n’acceptait pas un cessez-le-feu de 30 jours avec l’Ukraine.
Il a lancé cet ultimatum en évoquant les efforts déployés par son équipe pour mettre un terme au conflit brutal qui oppose les deux pays.
Interrogé sur ce que les États-Unis pourraient faire pour pousser la Russie à la paix, il a déclaré : “Il y a des choses qui ne seraient pas agréables d’un point de vue financier. Je peux faire des choses qui seraient très mauvaises pour la Russie sur le plan financier. Je ne veux pas faire cela parce que je veux obtenir la paix.
D’un point de vue financier, oui, nous pourrions faire des choses qui seraient très mauvaises pour la Russie, qui seraient dévastatrices pour la Russie. Mais je ne veux pas faire cela”.
Il s’est exprimé après que le secrétaire d’État Marco Rubio et le conseiller à la sécurité nationale Mike Waltz ont annoncé que l’Ukraine avait accepté un cessez-le-feu de 30 jours, si la Russie l’accepte également.
Les États-Unis ont déjà imposé une série de sanctions économiques à la Russie et aux oligarques russes, après que le pays se soit emparé de la Crimée en 2014 et ait ensuite lancé une invasion à grande échelle en 2022.
Aujourd’hui, le sort d’un éventuel cessez-le-feu est entre les mains de la Russie, et Donald Trump intensifie la pression économique sur l’agresseur.
On a demandé au président américain si le président russe respecterait un cessez-le-feu, puisqu’il l’a déjà rompu par le passé.
“Nous ne lui avons pas encore parlé de la substance, car nous venons de l’apprendre. Nous allons le savoir très bientôt. J’ai reçu des messages positifs, mais un message positif ne veut rien dire. La situation est très grave. C’est une situation qui pourrait conduire à la troisième guerre mondiale”, a-t-il confié.
Le mardi 11 mars 2025, après des pourparlers en Arabie saoudite, l’Ukraine a accepté une proposition américaine de cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, tandis que les États-Unis annonçaient la levée de la suspension de l’aide militaire et de l’échange de renseignements avec le pays.
Le secrétaire d’État Marco Rubio a déclaré par la suite que la balle était désormais dans le camp de la Russie.
“Nous allons leur dire ce qui est sur la table. L’Ukraine est prête à arrêter les tirs et à commencer à parler. Et maintenant, c’est à eux de dire oui ou non”, a déclaré Rubio.