L’actuel président américain, Donald Trump, s’en est encore pris à l’ancienne vice-présidente, Kamala Harris.
En effet, Harris ne bénéficiera plus de la protection des services secrets après que Trump a révoqué une prolongation accordée par l’ancien président Joe Biden, selon une lettre consultée par CNN.
La lettre, intitulée “Mémorandum pour le secrétaire à la Sécurité intérieure” et datée du jeudi 28 août 2025, stipule :
“Vous êtes par la présente autorisé à interrompre toute procédure de sécurité précédemment autorisée par un mémorandum exécutif, au-delà de celles requises par la loi, pour la personne suivante, à compter du 1er septembre 2025 : l’ancienne vice-présidente Kamala D. Harris”.
En vertu de la loi fédérale, les anciens vice-présidents bénéficient d’une protection de six mois après avoir quitté leurs fonctions, une période qui a pris fin pour Kamala Harris le 21 juillet 2025.
Joe Biden avait prolongé sa protection d’un an par une directive non rendue publique auparavant.
Kamala Harris, qui entame prochainement une tournée de promotion de son livre “107 Days”, perdra non seulement les agents chargés de la protéger en personne, mais aussi l’accès constant à des renseignements sur les menaces.
Notamment, elle perdra l’analyse des situations en personne, des courriels, des SMS et des réseaux sociaux, selon des sources proches de ses opérations de sécurité. Sa maison de Los Angeles ne sera plus sous protection fédérale.
“La vice-présidente est reconnaissante envers les services secrets américains pour leur professionnalisme, leur dévouement et leur engagement indéfectible en faveur de la sécurité”, a déclaré Kirsten Allen, conseillère principale de Harris.
Le mari de Harris, Doug Emhoff, a perdu ses données personnelles le 21 juillet 2025, conformément aux dispositions habituelles applicables aux conjoints d’anciens vice-présidents.