États-Unis : après la victoire de Donald Trump, plusieurs personnes interpellées pour avoir…

Donald Trump

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Aux États-Unis, des procureurs ont inculpé des personnes soupçonnées d’être impliquées dans un complot visant à ass@ssiner Donald Trump.

Le complot, attribué au Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI), aurait été conçu comme des représailles à l’assassinat du général iranien Qassem Soleimani, ordonné par les États-Unis, en 2020, a annoncé le ministère de la Justice vendredi 8 novembre.

Le principal suspect, Farhad Shakeri, 51 ans, qui opérerait depuis l’Iran, a été chargé par le CGRI le 7 octobre d’élaborer un plan ciblant Trump, qui a battu la vice-présidente Kamala Harris lors de l’élection présidentielle de cette semaine.

Shakeri, ainsi que deux autres hommes, Carlisle Rivera, 49 ans, et Jonathon Loadholt, 36 ans, résidant tous deux à New York, font face à des accusations liées à un complot distinct visant à tuer un éminent journaliste dissident irano-américain.

Le directeur du FBI, Christopher Wray, a répondu aux accusations en déclarant : « Les accusations annoncées aujourd’hui révèlent les tentatives effrontées continues de l’Iran de cibler des citoyens américains, notamment Donald Trump, le président des États-Unis, d’autres dirigeants du gouvernement et des dissidents qui critiquent le régime de Téhéran« .

Selon le ministère de la Justice, Shakeri était auparavant affilié au CGRI et avait établi un réseau criminel aux États-Unis. Le Département a noté qu’il avait été expulsé en 2008 après une peine de 14 ans de prison pour vol. Mais il a récemment exploité d’anciens contacts criminels pour recruter des agents pour la surveillance et les assassinats ciblés au nom du CGRI.

Loadholt et Rivera, apparemment sous les instructions de Shakeris, surveillaient un citoyen américain d’origine iranienne connu pour ses critiques virulentes à l’égard du régime iranien.

Les États-Unis ont fait part de leurs inquiétudes quant aux efforts continus de l’Iran pour exercer des représailles contre les responsables américains liés à l’opération Soleimani.

Plus tôt cette année, un Pakistanais connecté aux réseaux iraniens a plaidé non coupable à New York des accusations d’avoir engagé un tueur à gages pour cibler un responsable américain.

De plus, le Département d’État a récemment offert une récompense de 20 millions de dollars pour toute information concernant un cerveau iranien prétendument impliqué dans un complot visant à ass@ssiner l’ancien responsable de la Maison-Blanche, John Bolton.

Alors que l’enquête se poursuit, Rivera et Loadholt sont actuellement détenus aux États-Unis et ont comparu cette semaine devant un tribunal de New York.