Le mercredi 16 avril 2025, le président américain Donald Trump a bloqué un plan israélien visant à lancer une frappe sur les sites nucléaires iraniens, a rapporté le New York Times, alors que les efforts s’intensifient pour relancer les négociations visant à freiner les ambitions nucléaires de Téhéran.
Les États-Unis et l’Iran, qui n’ont pas entretenu de relations diplomatiques depuis plus de 4 décennies, sont actuellement engagés dans des pourparlers visant à établir un nouvel accord nucléaire, suite au retrait du président américain de l’accord historique de 2015 au cours de son premier mandat.
Selon le rapport, l’envoyé spécial américain Steve Witkoff et le ministre iranien des affaires étrangères Abbas Araghchi devraient se rencontrer à Rome le samedi 19 avril 2025, marquant les négociations nucléaires de plus haut niveau entre les deux nations depuis l’effondrement de l’accord initial.
En mars 2025, Donald Trump aurait envoyé une lettre au guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, dans laquelle il proposait des pourparlers directs, mais mettait en garde contre une éventuelle action militaire si les efforts diplomatiques n’aboutissaient pas.
De hauts responsables de l’administration Trump ont déclaré au New York Times qu’Israël avait demandé à Washington de l’aider à mener une attaque contre les installations nucléaires iraniennes, le plan étant à l’étude depuis plusieurs mois.
Toutefois, lors de la récente visite du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche, Donald Trump a informé les responsables israéliens qu’il n’approuverait pas la frappe.
Au lieu de cela, il a annoncé publiquement la reprise des négociations directes avec Téhéran.
L’Iran a toujours nié vouloir se doter d’armes nucléaires, bien qu’il ait intensifié ses activités nucléaires à la suite du retrait des États-Unis de l’accord de 2015.
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a exprimé de sérieuses inquiétudes concernant le stock nucléaire iranien, révélant que le pays possède environ 274,8 kilogrammes d’uranium enrichi à 60 %, un niveau proche de la qualité militaire.