La République démocratique du Congo (RDC) ambitionne de développer sa mine de cuivre de Kamoa-Kakula pour accroître l’essor de son économie.
Cette ambition va bientôt se concrétiser avec la mise en service d’un nouveau concentrateur dans cette mine qui est la plus grande d’Afrique et la 4e au monde.
En effet, Kamoa-Kakula devrait produire près de 500 000 tonnes de concentré de cuivre avant la fin de 2024.
Mais les ambitions d’Ivanhoe Mines, la société propriétaire de la mine, sont encore plus grandes.
Elle vise une production annuelle de 800 000 tonnes, ce qui ferait de Kamoa-Kakula, la deuxième plus grande productrice de cuivre au monde.
« Nous étudions maintenant des options pour augmenter la production de cuivre vers notre prochain objectif de 800 000 tonnes par an », a déclaré Robert Friedland, fondateur et coprésident exécutif d’Ivanhoe Mines.
Le développement de la mine Kamoa-Kakula devrait avoir un impact positif important sur l’économie congolaise. La mine devrait créer des milliers d’emplois et contribuer à la diversification de l’économie du pays.
Notons que la RDC dispose d’un immense potentiel minier. Le pays est riche en cuivre, cobalt, diamant, or, uranium et manganèse, des ressources qui sont particulièrement stratégiques pour les pays développés.
Avec sa superficie de 2,345 millions de km², la RDC est le deuxième plus vaste pays d’Afrique. Il regorge de bois, d’eau, de faune et de flore.
Toutes ces richesses font du pays un acteur clé sur le marché mondial des ressources naturelles.
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