Une machine pour différencier les faux diamants des vrais ; voici la dernière invention de ce pays d’Afrique

diamants faux vrais

Crédit Photo : Pexels / © Anna Nekrashevich

Un pays d’Afrique vient de développer une machine capable de différencier facilement les vrais diamants des faux.

En effet, De Beers, le géant historique du secteur diamantaire ayant ses racines en Afrique du Sud, vient de lancer un dispositif révolutionnaire capable d’identifier instantanément les diamants naturels des pierres de synthèse qui inondent actuellement le marché mondial.

Ce boîtier noir baptisé « DiamondProof » fonctionne avec une simplicité déconcertante.  Il suffit de placer les diamants dans un tiroir pour obtenir le verdict en quelques secondes et donc différencier les vrais des faux.

Bleu pour un diamant naturel, jaune pour les spécimens nécessitant des analyses complémentaires. La société affirme une fiabilité absolue, garantissant qu’aucun diamant synthétique ne sera jamais identifié comme naturel.

Cette innovation technologique apparaît à un moment critique pour l’industrie du diamant, confrontée à une crise sans précédent.

« L’industrie du diamant naturel s’efforce constamment de se démarquer des pierres fabriquées en laboratoire, dont la production ne prend que quelques semaines », explique l’analyste Edahn Golan.

Le contraste est saisissant entre ces créations artificielles et les diamants naturels, formés au cours de processus géologiques s’étendant sur « des milliards d’années » dans les profondeurs terrestres.

Plusieurs détaillants majeurs aux États-Unis ont déjà adopté ce dispositif qui détecte les compositions chimiques distinctives propres aux diamants naturels.

Le secteur diamantaire traverse une période tumultueuse depuis 2022, ébranlé non seulement par l’essor des diamants de laboratoire, mais également par l’affaiblissement de la demande chinoise, deuxième marché mondial après les États-Unis. Ces facteurs combinés ont provoqué une chute significative des prix.

Pour De Beers, cette innovation représente ainsi plus qu’un simple outil technique.

Fondée en 1888 par le colon britannique Cecil Rhodes, l’entreprise a longtemps régné sur le marché mondial du diamant. Aujourd’hui détenue majoritairement par le géant minier Anglo American, avec une participation de 15% du gouvernement du Botswana, elle cherche à se repositionner dans un paysage commercial transformé.

Face à un marché en pleine mutation où l’authenticité devient un argument commercial de premier plan, cette innovation technologique née sur le continent africain pourrait changer l’industrie du diamant qui, paradoxalement, doit aujourd’hui prouver la valeur de ce qui fut longtemps considéré comme le bien le plus précieux au monde.

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