Diego Simeone : « Le PSG a sorti près de 46 milliards de FCFA pour recruter… », le coach désigne le coupable de la défaite de l’Atlético Madrid

Diego Simeone PSG Atlético Madrid

Crédit Photo : Yahoo Noticias

Diego Simeone, entraîneur de l’Atlético Madrid, a vécu une soirée douloureuse face au PSG, tombeur des Colchoneros sur le score sans appel de 4-0 lors de l’ouverture de la Coupe du monde des clubs.

Le choc fut brutal, et le technicien argentin n’a pas cherché à se dérober. Sans détour, il a reconnu la supériorité de l’équipe parisienne, tout en soulignant certains déséquilibres structurels qui, selon lui, ont pesé sur le match.

Tout au long de la rencontre, le PSG a dominé son sujet. Maîtrise technique, pressing haut, transitions rapides : les hommes de Luis Enrique ont imposé un rythme que les Madrilènes n’ont jamais su suivre.

Après la rencontre soldée par la défaite d’Atlético Madrid, Diego Simeone a réagi avec franchise : « Le PSG a été meilleur, supérieur. Il nous a pris le ballon, il ne nous a pas laissés sortir de leurs pressions.

J’ai vu une équipe qui voulait, mais qui n’a pas pu ». Il a ainsi salué l’efficacité de l’adversaire tout en assumant les limites affichées par son groupe.

Interpellé sur ses choix offensifs, notamment la titularisation d’Antoine Griezmann au détriment d’Alexander Sorloth, Simeone s’est montré agacé.

Il a justifié son choix par l’expérience et les qualités du Français, précisant : « Griezmann a eu une belle occasion de marquer, et c’est pour cela que je l’ai mis ».

Mais derrière cette défense tactique, le technicien a orienté la discussion vers un autre sujet : les moyens du PSG.

Avec une pointe d’ironie, il a évoqué le mercato parisien : « Quand Luis Enrique a eu besoin d’un joueur sur l’aile gauche, ils ont sorti près de 46 milliards de FCFA pour recruter Kvaratskhelia. Ensuite, ils le font jouer.

C’est une équipe qui a toujours fonctionné comme ça ». Cette remarque, loin d’être anodine, traduit un sentiment d’impuissance face à un adversaire capable de régler ses problèmes à coups de millions.

Pour autant, Diego Simeone a refusé de tomber dans la victimisation. « J’en ai assez de parler des arbitres. Ça suffit. Sinon, on a toujours l’air d’être des victimes, et je ne me sens victime de rien », a-t-il tranché.

Un discours lucide, entre respect de l’adversaire et constat d’inégalité.

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