Pour Didier Drogba, avant d’exiger des résultats venant d’un joueur, il faudra alors lui offrir un salaire encourageant.
Au cours d’une interview, Didier Drogba s’est exprimé ainsi : « Payer un joueur 15 000 francs, 20 000 francs, tu ne peux pas obtenir de (bonnes) performances. Ce sont les salaires d’aujourd’hui.
Faites venir les joueurs et faites-les parler. Un joueur, pour aller à l’entraînement par exemple, prend le gbaka (mini-car de transport).
On parle d’une carrière de footballeur qui est normalement aujourd’hui un métier en lui-même et qui permet de vivre correctement, voire plus. Aujourd’hui, ces joueurs-là, à la fin de leur carrière, demandez-leur ce qu’ils ont. Qu’est-ce qu’il leur reste ? Rien. Et ce n’est pas normal« .
Notons que ces propos ont été rapportés par le média Sportime. Des propos qui, malheureusement, ne recevront pas la validation des internautes. Voici quelques réactions :
« La plus belle femme du monde ne peut donner que ce qu’elle a. Le football ivoirien génère très peu d’argent, rien qu’à voir les stades vides pour s’en rendre compte. Donc les clubs ne peuvent pas donner aux joueurs ce qu’ils ne gagnent pas » ;
« Trouve-toi un club et démontre ce que tu vaux. L’idée de compétition va alors pousser les autres dirigeants à essayer de suivre la cadence. Sinon les problèmes du foot ivoirien sont connus de tous. On sait aussi où on veut aller. C’est les solutions techniques, financières, innovatrices adéquates qu’on recherche » ;
« Et pendant ce temps, toi, à ton niveau, tu fais quoi pour améliorer leurs situations à part les critiques ? Franck Kessié ne leur distribue pas l’argent.
Mais avec le peu qu’il fait, ça leur remotive et ça leur donne plus d’envie. À un moment donné, il faut donc arrêter les critiques pour passer à l’action. Tu n’es pas obligé d’être président de la FIF pour aider tes jeunes frères » ;
« C’est bien beau de le dire, mais il y a une réalité. Si personne ne va au stade, alors comment les présidents feront pour payer un joueur à 1 million ? Soyons réalistes un moment« .