Diana Bouli, la tiktokeuse camerounaise, est revenue sur son départ du Cameroun pour s’installer en Côte d’Ivoire.
« En vrai, quand j’étais chez moi, j’avais beaucoup de rêves, j’avais beaucoup de choses à apporter malheureusement. Il n’y avait pas assez d’ouvertures pour moi.
Peut-être par le fait que je suis quelqu’un d’assez retiré, ce que je ne regrette pas.
Je préfère venir avec mon art, proposer ce que j’ai à proposer. Ceux qui veulent bien le prendre, ils le prennent.
Je me suis dit quel est le pays où est ce que je me sens comme chez moi ??
Et j’ai pensé à la Côte d’Ivoire parce que c’est un pays qui a toujours su bien m’accueillir.
Parce que je me rappelle la première fois que je suis arrivée ici, directement je fais les plateaux les plus intéressants ici, je suis accueilli comme quelqu’un.
Je reçois de la reconnaissance, on se sent comme à la maison, on te tient la main pour que tu montes.
Ils ont peut-être la grande bouche, mais ils ont cette espèce de pureté là.
La vérité, non, je ne pense pas y retourner pour le moment.
Parce que franchement là je suis à une période où vraiment c’est le tournant décisif professionnel, avec des projets qui arrivent ici sur Abidjan.
D’abord, prendre soin de ma petite carrière que je veux faire évoluer, et le mieux pour moi maintenant je pense, c’est de rester dehors et prendre beaucoup de courage et d’élan pour un futur meilleur.
Si un jour, je pense repartir, je repartirai mais pas pour le moment.
Je me rappelle, il y a une interview qui me demandait : Cameroun ou Côte d’Ivoire ?
Sans hésiter j’ai dit Cameroun, car sans le Cameroun on ne m’aurait pas moi donc je ne regrette pas.
Comme dans toute chose, il y a les bons et mauvais côtés, il faut faire avec.
Rejeter mon pays
J’ai beaucoup lu ça et moi je rigole. Rigoler parce que c’est un truc que je n’ai jamais fait.
Je n’ai jamais renié mon pays…Il y a une certaine toxicité que les internautes de chez nous ont et qui est très néfaste pour le bon fonctionnement des carrières de nos créateurs de contenus ou des artistes camerounais.
Et déjà je suis fatiguée qu’à chaque fois qu’il y’a de la h@ine ou un truc, ce soit de chez moi.
Je suis d’abord quitté parce que ça commençait déjà un peu à imputer sur ma vie personnelle.
Des gens qui veulent te mettre en prison, des gens qui veulent te faire ceci ! J’ai dit pardon», a confié Diana Bouli.
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