Diamant : ce pays africain fait la découverte d’une pièce de 177,95 carats sur son sol

Diamant : ce pays africain fait la découverte de 177,95 carats sur son sol

Crédits photo : Futura Science

La République centrafricaine (RCA) a récemment fait une découverte exceptionnelle : un diamant de 177,95 carats, l’un des plus gros jamais trouvés sur son territoire.

 Cette pierre précieuse a été découverte dans la commune de Nzako, dans le sud-est du pays, et a été présentée officiellement à Bangui.

Cette trouvaille intervient dans un contexte favorable, seulement deux mois après la levée totale de l’embargo sur les exportations de diamants, mis en place en 2013 en raison de la crise.

Les autorités centrafricaines voient en ce diamant un symbole de renouveau économique et espèrent qu’il attirera les investisseurs.

 La levée de l’embargo sur les diamants ouvre de nouvelles perspectives pour le pays, notamment dans des régions comme Nzako, où les ressources minières sont abondantes, mais longtemps restées inexploitées ou sous le contrôle de groupes armés.

Ce diamant exceptionnel, considéré comme l’un des plus gros jamais découverts en Centrafrique, pourrait contribuer à redorer l’image du secteur minier.

 Les autorités espèrent également qu’une exploitation mieux encadrée favorisera le développement local et générera des revenus indispensables pour l’État.

La pierre précieuse, outre sa valeur économique, pourrait par ailleurs jouer un rôle diplomatique en rétablissant la crédibilité du pays sur les marchés internationaux.

La République centrafricaine dispose d’un potentiel minier considérable, mais son exploitation est souvent entravée par l’instabilité politique et les conflits armés. Les diamants ne sont qu’une partie de ces richesses.

L’industrie diamantaire centrafricaine est principalement caractérisée par l’exploitation artisanale, généralement informelle et en dehors du cadre légal. Les principales zones de production, comme Carnot, Berberati et Boda, illustrent la difficulté à réguler un secteur essentiel, mais fragile.

 Les restrictions imposées par le processus de Kimberley, un mécanisme international visant à bloquer les « diamants de sang », continuent de peser sur la filière.

 Si cette exploitation informelle a longtemps été une source de revenus pour de nombreuses familles, elle a également été exploitée par des groupes armés et a entravé la mise en place de réglementations strictes.

 Le défi pour le pays est désormais de mettre en place un cadre juridique et institutionnel solide pour garantir une exploitation durable de ces ressources et en faire bénéficier toute la population.