Di Maria : « Tu es un désastre, tu n’arriveras jamais à rien » ; l’insulte qui a changé la carrière de l’Argentin

Di Maria club anglais

Crédit Photo : beiIN SPORTS

Angel Di Maria, l’une des plus grandes légendes du football argentin a vu sa carrière basculer à cause d’une insulte lorsqu’il était encore très jeune.

Doté d’un physique très frêle, l’un des entraîneurs du joueur en équipe de jeunes ne comptait carrément pas sur son talent pour réussir.

Celui-ci a même proféré une insulte à l’endroit d’Angel Di Maria et cela a décuplé la détermination d’El Fidéo à réussir au plus haut niveau.

« Quand j’avais 15 ans et que j’étais physiquement très faible, un entraîneur m’a dénigré devant tout le monde : ‘Tu es un désastre. Tu n’arriveras jamais à rien. Tu vas être un raté’, m’a-t-il dit parce que je ne sautais pas dans un coin. Je n’ai plus jamais voulu jouer, mais je me suis ressaisi et j’ai persévéré jusqu’à ce que je lui prouve qu’il avait tort.

J’étais tout petit et maigre. À 16 ans, je n’avais toujours pas été promu, et mon père a commencé à s’inquiéter. Un soir, nous étions assis dans la cuisine et il m’a dit : ‘Tu as trois options : tu peux travailler avec moi, finir l’école ou essayer une autre année de football.

Mais si ça ne marche pas, tu devras venir travailler avec moi’. Je n’ai rien dit. C’était une situation compliquée, nous avions besoin d’argent.

Mais c’est là que ma mère est intervenue et m’a dit : ‘Encore une année de football’. C’était en janvier. En décembre de cette année-là, le dernier mois avant la date limite, j’ai fait mes débuts en Première Division avec Rosario Central », a raconté l’ancien joueur du Real Madrid.

Hommage à la mère de Di Maria

Angel Di Maria a dans son intervention tenu à rendre hommage à sa mère. Celle-ci a été très importante pour lui et toute la famille.

« Je dois tout à ma mère et au football. Imaginez : une femme parcourant Rosario à vélo, avec un garçon à l’arrière et une petite fille à l’avant, un sac de sport avec mes chaussures et de quoi manger dans le panier devant moi.

Montées, descentes. Traversées des quartiers les plus difficiles. Sous la pluie. Dans le froid. La nuit. Peu importe. Ma mère a continué à rouler », a déclaré l’ex international argentin à propos de sa mère.

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